29.6.06

Rough Cut

Régina : entrée topless en belle robe de cuir rouge. superbe solo au second acte.
Ruth : déchirant solo du premier acte. course effrenée et répétée avec Rainer.
Rainer : un sublime solo dans chaque acte. duo des bancs avec Fernando.
Andrey : boxeur solitaire revivant un match puis dragueur des alpages. Pas de solo.
Silvia : Nageuse des abysses, un solo au second acte pour une fois mémorable.
Dita : Virtuose, omniprésente, un solo dans chaque acte, dont le premier, interminable.
Na Young : tu es merveilleuse. un solo dans chaque acte, mais rien d'inoubliable, hélas.
Daphnis : voluptueux envol vers les doux rêves d'un oreiller. solo bien à lui à l'acte deux.
Mélanie : sauvage solo au premier acte. Pastorale amoureuse de Andrey.
Thusnelda : gracieux solo, un peu lisse cependant.
Pascal : Solo tonique au second acte. Très joli passage de sifflement avec Fernando.
Cristina : solo typique de Cristina pour une fois silencieuse. hilarante en groupie de Rainer.
Franko : le petit nouveau. Petit solo classique au deuxième acte. un peu lisse aussi.
Michael : beau solo viril; en arrière plan un défilé "classique" de tous les autres hommes.
Fernando : solo des mouchoirs au premier. solo des escalators au second. Indispensable.
Kenji : virtuosissime ! inoubliable intervention finale après le magnifique solo de l'acte un.
Anna : solo de la sirène. on ne peut pas aimer tout le monde. tant pis.
Ensembles : l'homme chou; les très humides bains coréens; la bouleversante valse horizontale; l'oppressante, exténuante et merveilleuse tornade finale.
Trop de bonheur.

Vue de là...

Vu d'ici...

28.6.06

a priori, c'est définitivement foutu

Opera Buffa

- Ce soir, je pars tôt
- C'est à dire ? A quelle heure ?
- 18 heures max
- Pourquoi ? le match n'est qu'à 21 h...
- Le match ?
- Ben oui : France Espagne !
- ... (regard lourd de sens)
- Tu fais quoi alors ?
- Je vais à l'Opera
- A Garnier ?
- Non, à Bastille
- Tu vas voir quoi ?
- L'Elixir d'Amour
- C'est de qui ?
- Donizetti
- Connais pas. C'est un remplaçant ?

27.6.06

Aline, pour qu'elle revienne

Hier soir, dans Charivari sur France Inter, Frédéric Bonnot recevait le chanteur Christophe.
Durant une heure j'ai été sous le charme de ce grand philosophe actuel qui a dit, entre autre :
"Il n'y a pas besoin d'être deux pour aimer"
puis
"Durant le festival de Cannes, j'ai fait des rencontres très... dimensionnelles"

25.6.06

Alexandre le (presque) Devin

Bon CE n'était pas un épisode de PJ, mais ce n'était pas non plus une production Spielberg....
En revanche il y avait bien Juliette Binoche dans la distribution (mais pas dans ce passage là).
Evidemment, le seul segment qui parle d'insécurité dans "Paris Je t'aime" se déroule (et s'intitule) Place des Fêtes.
Lors d'un des premiers plans, on voit même notre appartement (avec la fenêtre ouverte mais sans Alex, ni son appareil).
A noter que depuis le tournage, l'enseigne de la boulangerie a été réparée.

23.6.06

21.6.06

17.6.06

Garçon sensible

Dimanche matin.
File d'attente pour entrer au Rijksmuseum.
Peu de monde encore.
Devant nous un jeune homme habillé de manière voyante.
Donc je le vois.
Il semble très agité, très enthousiaste.
On entre dans le musée, il sort de mon esprit.
Au rez de chaussée, quelques salles exposent des objets divers du XVIIème.
Je les parcours assez rapidement, plus interessé par la muséographie et les réactions des visiteurs.
Dans la troisième salle cependant une maison de poupée attire mon attention.
Trois étages.
Trois pièces par étages.
Toutes superbement meublées dans les moindres détails.
Je l'observe assez longuement, amusé et étonné par cette reproduction.
J'entends alors un petit cri à mes côtés.
Je regarde.
Il est là.
Le garçon agité.
Il vient juste d'arriver devant la maison de poupée.
Ses yeux brillent.
Il a la main sur la bouche.
A peine son petit cri émis, il s'éloigne.
Il est resté à peine deux secondes devant la vitrine.
Sa réaction du coup m'étonne et je le suis des yeux alors qu'il entre dans la pièce suivante.
Il se dirige alors vers un musculeux Triton en bronze qui trône au milieu de la pièce.
Il lui pose la main sur la cuisse et commence à le caresser tendrement.
Je regarde alentour.
Personne ne semble le remarquer.
Je continue donc ma visite et entre à mon tour dans la pièce suivante.
J'entends encore le cri.
Cette fois-ci il est penché au dessus d'un grand plat en argent, une main sur le coeur, l'autre tenant le plan du musée devant sa bouche.
Il n'a rien à envier à Michel Serault dans la cage aux folles.
Là encore, il reste deux secondes avant de quitter la pièce.
Je m'interroge.
Est-ce là une manifestation outrancière du syndrôme de Stendhal ?
Quand je me penche à mon tour par la suite sur ledit plat en argent qui me laisse totalement indifférent, je me demande comment le garçon va réagir devant les Vermeer et Rembrandt qui nous attendent à l'étage.
Peut-être serait-il sage de lui conseiller de ne pas gravir l'escalier.
Au moment où je m'approche à mon tour du Triton, je le vois sortir de la salle suivante et revenir sur ses pas.
Il marche précipitemment, me frôle sans me voir, et continue sa course à rebours vers l'entrée.
Il est décomposé.
Il n'en peut plus.
Il est en larmes.
Il me bouleverse.
J'aimerais tellement parfois ressentir des émotions aussi intenses devant des oeuvres d'art.
Mais non.
Je continue ma visite sereinement.
Sans cesse ébloui, mais jamais ému.
Tant pis.
Garçon sensible mal habillé, je t'envie.

11.6.06

Partez sans réfléchir....

Pour fêter ses 10 années d'existence Thalys nous a offert 30 minutes de retard à l'aller et 1h20 au retour.
(D'abord c'était pour avarie sur un train nous précédant mais ça c'est vite transformé en présence d'individus sur la voie pour enfin devenir pour cause de manifestation sur les voies... ben voyons, un dimanche soir à 21h00....)

9.6.06

Fierté mal placée ?

Ce week-end, à l'occasion de l'expo Rembrandt-Carravagio, nous allons découvrir une ville jusqu'alors inconnue et qu'on nous dit très belle. En plus il va faire beau.

La semaine prochaine on enchaîne "Il Barbiere di Siviglia" à l'Opéra comique et "Don Giovanni" au Théâtre des Champs Elysées....

Et la semaine suivante, ce pourquoi on s'est tapé tant de mauvais spectacles depuis le début de la saison puisqu'on ne peut la voir sans s'abonner : la création 2005 de Pina.

Et pendant ce temps là, y'en a qui vont se taper chips et bières devant leur téloche......
Dès fois j'aime vraiment bien être un garçon pas comme les autres.
C'est ma private gay pride à moi.
I am what I am.
Trop chouette.

deux francs six sous

Lu cette semaine sur un post-il collé à la machine à café :
"J'ai oublié 35 cents hier dans cette machine. Merci à celui qui les a pris de me les rendre en appelant le poste 40.06"

Aérophagie chronique

Lu cette semaine sur un A4 scotché sur la porte du hall de l'immeuble :
"La personne dont la tuyauterie est bruyante même la nuit est priée de faire le nécessaire pour que cela cesse rapidement sous peine de poursuite pour tapage nocture et atteinte à la tranquilité d'autrui"

6.6.06

Ici aussi....

Bon, je sais, il y a des combats sans doute plus indispensables...

Blog certifié 100 % sans Coupe du Monde de Foot

Recommandé par des Influenceurs.

5.6.06

Moi ça m'amuse...



Cultes multiples

Samedi après-midi, visite de l'église Saint-Germain l'Auxerrois.
Tandis qu'Alex photographie à tout va, je baby-sitte son neveu de 5 ans, Erwan.
- dis, pourquoi il est mort dieu ?
- euh... Dieu n'est pas mort. Il peut pas mourir.
- Pourquoi il peut pas mourir ?
- Parce que ce n'est pas un homme
- et Jésus, c'est un homme ?
- Oui, Jésus, lui, c'était un homme.
- Et il est mort ?
- Oui, lui il est mort.
- mais pas Dieu.
- non, pas Dieu.
- Et Dieu il est où alors ?
- On ne sait pas trop... Il est... un peu partout...
- Il habite où ?
- Dans le ciel.
- Avec le Père Noël ?
- Pas très loin sans doute, oui...
- et, dis, tu pourrais monter sur cette colonne toi ?
- ben non, pourquoi ?
- Spiderman, il pourrait lui !

2.6.06