27.4.06

Ô mes Théâtres.... (4)

THEATRE NATIONAL DE CHAILLOT

Occupée par deux couvents au 17ème siècle, la colline de Chaillot accueille un palais "mauresque romano-byzantin" de Davioud pour l’exposition universelle de 1878. Elle est transformée pour l’exposition universelle de 1937. Jacques Carlu construit alors le palais de Chaillot en gardant les structures de Davioud. L'architecte choisit de ne pas reconstruire un monument massif qui aurait du mal à exister face à la tour Eiffel. Il remplace alors l'ancienne coupole par un vide central et recouvre l'ancien bâtiment d'une façade néoclassique sobre et imposante, typique des années 1930. La décoration est confiée à 71 peintres et sculpteurs représentant toutes les tendances de l'art de l'époque.
Fondé en 1920 dans le Palais du Trocadéro, sur l’initiative du directeur Firmin Gémier, le Théâtre National de Chaillot (appelé Théâtre National Populaire jusqu’en 1972 ainsi que Théâtre du Palais de Chaillot entre 1938 et 1947) est considéré comme le premier théâtre populaire du monde, instaurant un système d'abonnement et proposant une programmation variée pour tous âges et classes sociales.
Suite à la première édition du festival d'Avignon dont il est le créateur, Jean Vilar est nommé à la tête du théâtre en 1951. Il marque sa présence par plusieurs innovations : prix réduits, vestiaire gratuit, pourboires supprimés, matinées réservées aux scolaires.... Le public est invité à rejoindre sa place au son des trompettes de Maurice Jarre (c’est toujours le cas aujourd’hui). Les portes sont fermées dès le début du spectacle par respect des oeuvres et du public (ce n'est pas toujours le cas aujourd'hui...).
En 1948, Chaillot devient, pour un temps, le siège de l'O.N.U. C'est dans la grande salle qu’est signée la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme le 10 décembre de cette même année.
Par la suite, le théâtre subit de multiples transformations et passe à trois salles. Plusieurs directeurs s’y succèdent : Georges Wilson en 1963, Jack Lang en 1972, Antoine Vitez en 1981 et Jérôme Savary en 1988. Depuis 2000, le théâtre est dirigé par Ariel Goldenberg et en plus de présenter les créations théâtrales d'Alfredo Arias, de Jérôme Deschamps ou de Robert Lepage (entre autres), est devenu la deuxième grande salle parisienne où l'on peut voir de la danse contemporaine, accueillant les chorégraphes et compagnies qui ne se produisent pas, peu ou plus au Théâtre de la Ville (William Forsythe, Jean-Claude Gallotta, Philippe Decouflé, Montalvo-Hervieu, le Nederlands Dans Theater, ou le Ballet Cullberg...)

Ce soir je vais justement y voir deux des dernières créations du Ballet Cullberg : une pièce de Mats Ek qui dirige la compagnie de 1985 à 1993 et une autre de Johan Inger qui la dirige depuis 2003.
Vivement ce soir....

26.4.06

J'ai rien fait moi !

Hier soir, à 21h29 heure française, quelqu'un du Orleans Parish Criminal Sheriffs Office s'est connecté sur mon blog....

25.4.06

Didascalie

Dans Semiramide, la scène finale se déroule dans un tombeau.
Le tombeau de Ninus, roi de Babylone, assassiné par sa femme Semiramide aidée par Assur.
Ninia, Le fils de Ninus et de Semiramide descend au tombeau pour venger son père et y tuer Assur.
Assur descend lui-même au tombeau pour y tuer Arsace son rival, choisi par Semiramide pour monter sur le trône à sa place.
Entretemps, Semiramide s'est rendu compte que Arsace et Ninia était une seule et même personne. Pressentant donc le piège tendu à son fils, elle descend aussi au tombeau pour tenter de le protéger.
Et là, l'obscurité aidant, au moment où Assur poignarde Arsace et que Ninia embroche Assur sur son épée, Semiramide s'interpose et reçoit les deux coups en lieu et place des deux hommes.
Gilbert Deflo est un metteur en scène qui respecte le livret à la lettre, et dans cette scène finale, il a choisi de rendre l'obscurité du tombeau très réaliste, donc toute la scène se déroule sans éclairage. C'est à peine si on entraperçoit le visage blanchâtre de Semiramide de temps à autre dans un rai de lumière.
Les deux autres protagonnistes, on les entend, mais on le les voit guère.
Cela aurait pu être une bonne idée, sauf que la scène est d'une part très très longue (chacun entre à son tour à tâtons dans le tombeau, la reine demande interminablement pardon à son défunt mari empoisonné par ses soins, on tourne longuement autour de la tombe, bref, ça s'éternise un poil...) et d'autre part, elle intervient après trois heures de spectacles donc à un moment où il est 23h30, où on en peut plus de la chaleur là-haut sur le balcon, qu'on à très soif, un peu faim et où l'on voudrait tous qu'on en finisse très vite avec cette histoire où il ne se passe somme toute pas grand chose.
Si c'est juste pour entendre la musique et les voix sans rien voir, ça va, j'ai les CD d'une version autrement mieux interprétée que celle qu'on vient de se taper depuis 19h30.
Donc le coup du tombeau obscur, merci, on s'en serait bien passé, là.
(En même temps, au moins on ne voit pas les postures hiératiques grotesques que les chanteurs nous ont infligés durant les deux actes de l'opera.)
Pour une fois qu'une didascalie est respectée !!!!

24.4.06

Ô mes Théâtres.... (3)

THEATRE DES CHAMPS ELYSEES

A l'initiative de Gabriel Astruc, le théâtre des Champs Elysées est construit en 1913 par les frères Perret (avec la collaboration du sculpteur Antoine Bourdelle et du peintre Maurice Denis) après le rachat de l’ancien hôtel de Lillers, avenue Montaigne.
Classé monument historique en 1957, le bâtiment est acquis par la Caisse des dépôts en 1970. Après quatre années de restauration complète dans les années 1980, le Théâtre des Champs-Élysées rouvre ses portes au public en 1987. Le bâtiment du Théâtre des Champs-Élysées marque une date clé dans l'histoire de l'architecture. C'est un bâtiment de style mixte art déco et classique et aussi le premier théâtre parisien à avoir été entièrement construit en béton armé, seule la façade ayant un plaquage de marbre blanc. La naissance du théâtre des Champs Elysées reste marquée par le "scandale" de la création du «Sacre du Printemps» de Stravinsky chorégraphié par Nijinski pour les ballets russes de Diaghilev; le 29 mai 1913, sa représentation choque le public du théâtre en rompant avec les critères conventionnels de la danse et ouvre ainsi la voie à de nouvelles formes musicales. De la même manière, en 1925, la première Revue Nègre de Joséphine Baker y donne au jazz une consécration officielle en France.
La première fois que j'y suis allé, ce fut pour une projection d'une copie restaurée des "Parapluie de Cherbourg". Pourtant annoncée, Catherine Deneuve n'était pas là ce soir là et je dus me contenter après la projection de voir Michel Legrand au bras de Jack Lang.
Depuis j'y ai vu à deux reprises Edita Gruberova, mais aussi Angelika Kirchschlager, Vasselina Kasarova ou Juan Diego Florez (mes stars lyriques du moment), ainsi que Catherine Ringer et quelques opéra dont une mémorable Cenerentola mise en scène par Irina Brooks.
C'est aussi le théâtre où se croisent les différents protagonistes de "Fauteuils d'Orchestre".
Ce soir, je vais y voir "Semiramide", dernier opéra composé par Rossini en Italie avant son départ pour la France.
Je vais l'entendre pour la première fois sur scène.
Vivement ce soir….
(malgré l'unanimité de la presse : ici ou ici)

19.4.06

Sugar in my Bowl

La première fois que je l'ai entendue, ce fut à la fin des années 80 en découvrant au top 50 ce fameux clip avec des chats en pâte à modeler. Puis, la première fois que je l'ai vue, elle me bouleversa par son interprétation de "Ne me quitte pas" dans une emission de variétés du samedi soir. Mais le choc ce fut en ce mois d'avril 1990, lorsque je la vis en vrai sur la scène de l'Olympia. Dès les premières notes de "Just In Time", je fus envouté par sa voix et sa présence. Et comme tous les spectateurs, je fus enflammé par son "Mississippi Goddam" et j'entrai en transe lorsqu'elle se leva de son piano pour chanter "See-Line Woman" en dansant de la manière la plus fascinante qui soit. Le lendemain, je me battai devant la salle pour racheter des places au marché noir. Je je l'ai revue plusieurs fois durant les années suivantes, surtout à l'Olympia. Elle me tira les larmes plusieurs fois, notemment avec un inoubliable "I want a little sugar in my bowl".
La dernière fois que je l'ai vue, elle écourta scandaleusement sa prestation après avoir insulté le public français qui soi-disant ne la respectait pas.
Je préfère garder d'elle le souvenir de cette courageuse femme engagée*, de cette interprète hors du commun des grands standards américains, de cette silhouette si particulière, tant assise à son piano que debout à l'avant scène.
Et je préfère écouter ses disques.
En boucle.
* Dans un reportage qui lui fut consacré, on la voyait parler avec passion de la faim en Afrique tout en se goinfrant des patisseries disposées devant elle. Mais cette séquence amusante ne doit pas faire oublier par ailleurs tous ses autres combats....

18.4.06

D'où Soeur ?

Septembre 1997 - Quebec City - Night Club "Le Drague"
Après l'hilarant show de travestis, la musique s'amplifie.
Les regards se croisent.
Se "cruisent".
Un charmant jeune homme m'approche.
On trinque et on essaye de discuter malgré l'environnement sonore.
Il me prend la main.
Il se penche vers moi.
"T'es d'où ?"
La question me surprend.
Je lui ai déjà dit que je venais de Paris.
Peut-être veut-t-il connaître ma ville d'origine ?
Je me penche à mon tour vers lui.
"De Nantes"
En espérant que ça lui parle un peu.
Après tout, je sais à peu près où se situent Percé, Chicoutimi, Tadoussac....
Il me regarde d'un drôle d'air.
Il se penche vers moi.
Il me caresse la main.
"Je te disais : t'es doux..."

14.4.06

L'Oiseleuse et l'Orchidée

La musique, jouée et chantée en direct m'a envouté.
Les costumes chatoyants m'ont emerveillé.
Une danseuse, jeune fée riante m'a semblé être une fascinante orchidée.
Ses grands gestes gracieux la faisait s'épanouir ou bien se refermer.
L'autre, mature ensorcelleuse, m'est apparu comme une magique oiseleuse.
Ses mains étaient des oiseaux voletant autour d'elle, à travers la scène.
L'oiseleuse et l'orchidée.
L'orchidée et l'oiseleuse.
Elle m'ont conté plus d'une heure durant un bien joli conte.
Assis confortablement au premier rang, juste au centre, là,
j'avais l'impression qu'elles dansaient pour moi.
Même si j'ai un peu regretté de les découvrir ici,
Sur cette scène du Théâtre des Abbesses, trop petite,
trop vide, trop triste, trop nue, trop sobre, trop noire, trop renfermée....
Manque de soleil, manque d'air, manque d'espace, manque d'épices....
J'avais envie de me transporter sur les rives du Gange.
D'en entendre les bruits. D'en sentir les odeurs.
D'être dépaysé, loin de Paris, loin d'ici.
Soif d'exotisme, de saveurs, de sensations lointaines...
Soif de voyages, soif d'aventures...
Soif d'Asie.
Elles m'ont fait voyager gràce à leurs gestes si gracieusement exotiques.
Ils m'ont accompagner de leurs sons si harmonieusement orientales.
Dis?
C'est quand qu'on va là-bas ?

12.4.06

Je Marche dans les Villes

J'avais un gros a priori sur lui jusqu'à ce que ma grande amie Agnès profite d'une soirée que nous passions tous les deux pour me coller sur les oreilles les écouteurs de son walk-man et me faire écouter du début jusqu'à la fin l'enregistrement de son concert Olympia 1983. Ce fut un choc. J'étais en pleine période Renaud (époque "Mistral Gagnant") et Goldman (époque "Envole-moi") et je ne faisais alors pas très bien la différence entre variétés et chanson française, malgré les intégrales Brassens-Brel-Ferrat de la discothèque parternelle.
J'ai ensuite écouté en boucle une copie de cet enregistrement jusqu'à ce que je découvre l'artiste sur scène, le soir même de mon arrivée à Paris en octobre 1989, toujours entrainé par Agnès dans une lointaine salle de banlieue. Deuxième choc. Cet homme là sur scène est un spectacle total.
Je l'ai depuis beaucoup écouté et vu, me rendant à presque tous les concerts qu'il donna à Paris et en banlieue jusqu'en1993.
Ces représentations me permirent par ailleurs de bien belles rencontres et les plus douces amitiés.
Après quelques années de trop longue absence, il est revenu l'an dernier avec un album très sombre mais qui me permit de retrouver ses mots, sa voix et sa présence scénique. Il en prépare un autre qui devrait sortir dans les mois prochains.
J'ai hâte.

11.4.06

Inventaire

1 souris verte
2 nigauds
3 petits cochons
4 aristochats
5 semaines en ballon
6 compagnons à la Croix Rousse
7 boules de cristal
8 chansons d'Annie Cordy
9 symphonies
10 petits nègres
11 avril
12 mauvais camarades
13 inhibés
14 classes et tout juste la moyenne
15 messes de minuit
16 francs la place de cinoche
17 cours d'EPS séchés
18 traductions de "Hungry for you"
19 centimètres
20 arrondissements
21 m2
22 stations de métro
23 % d'augmentation
24 images par secondes
25 albums de Barbara
26 stücke von Pina Bausch
27 opera de Rossini
28 Barbary Lane
29 heures de conduite
30 jours de congés
31 décembre 1999
32 dents
33 tours (en Normandie)
34 Canal Jimmy
35 heures
36 échéances
37,2 le matin
38 ans hier
39 bougies aujourd'hui
...
ça ira mieux demain....

10.4.06

L'envers de l'envers de....

L'autre jour dans le métro j'entends deux jeunes parler d'une "feum"...
bientôt, on dira "mffff"
puis "ffff"
puis...

9.4.06

Je n'aurais pas dû me moquer....

ILS se sont vengés.
Cet après-midi, je suis retourné voir Trois Valses à l'Opéra Comique.
Cette fois-ci, il n'y a pas eu de trouble-fête pour me gâcher mon plaisir.
Mais en redescendant, je me suis cassé la gueule dans l'escalier au même endroit que la grosse prof avinée...

8.4.06

Une armée de conspirateurs

Nous ne sommes pas seuls...
Lorsque je lui parle de cette impression de persécution, Alex se moque de moi...
Mais pourtant, je suis vraiment convaincu que quelqu'un ou quelque chose quelque part a un jour décidé de me pourrir la vie.
Rien de très grave pourtant : je ne me sens ni comme une héroïne de Racine poursuivie par son infâme destin et encore moins comme une héroïne de Hugo s'enfonçant sans espor de retour dans la misère la plus profonde...
Non, rien d'aussi tragique et je m'estime plutôt même particulièrement verni par la vie que je mène : une famille géniale, des ami(e)s adorables, un amoureux de rêve, un bon job, un super appart... bref, vraiment pas de quoi se plaindre...
Et pourtant, je sens qu'il y a un ver sournois dans la trop belle pomme qui veut essayer de gâter tout cela....
Jamais je ne peux faire quoi que ce soit dans un espace commun partagé sans qu'on vienne me faire chier !
Tout est bon pour essayer de me faire craquer : dans les avions, les trains, les salles de ciné, les salles de spectacles, dès qu'il y a un (ou plusieurs tant qu'à faire) chieur(s), c'est pour moi.
Le seul qui va prendre 3kg de popcorn en allant voir Syriana un dimanche matin à 10h00 dans une salle déserte va s'asseoir juste à côté de moi. La seule fille qui va enlever ses pompes et poser ses pieds sur le dossiers du fauteuil de devant va être juste derrière moi. Le seul qui fait 2m12 va choisir le fauteuil juste devant le mien. La seule vieille qui va tripoter son sac Gibert (les sacs platiques les plus bruyants qui soient) durant tout le film va venir à la même séance que moi (peut importe où elle sera assise, je l'entendrai). Le seul sourd à qui sa femme va tout répeter les dialogues sera sur ma rangée. La seule blonde à qui son copain sera obligé d'expliquer qui est qui et pourquoi ils font ça toutes les deux minutes ne sera pas beaucoup plus loin.
Encore, au cinéma, ça arrive à tout le monde j'imagine de tomber sur des cas de ce style.
Mais le train.
Si un seul type dans le wagon écoute du rap à fonds dans son walk-man avec un casque pourri, il sera à côté de moi, c'est certain. La mère débordée par une marmaille bruyante sera dans ma voiture, c'est sûr. Le pire, je l'ai vécu en janvier : 4 jeunes ont regardé pendant tout le trajet Bourg st Maurice - Paris la première saison de 24 sur un lecteur DVD portatif.... sans écouteurs évidemment. Il n'y en avait que 4 pour faire ça sur tout le réseau SNCF de France ce jour là, ce mois-là, cette année-là. Mon TGV était un double TGV à étages. J'étais bien planqué avec mon bouquin (dont je n'ai évidemment pas pu lire une ligne du coup) dans une de ces petites voitures etouffantes en bas dudit TGV. Et bien eux aussi étaient là. Juste là. Dans cette voiture là. Bien planqués aussi !!!! Depuis, je ne suporte plus la sonnerie de téléphone de la CTU (en ragardant la série, je n'avais jamais remarqué que le téléphone sonnait aussi souvent !!!).
A l'opera aussi, s'il n'y a qu'un bonhomme aviné entrainé là de force par sa bourgeoise et qui va ronfler pendant toute la représentation, il partagera son accoudoir avec moi.
Avant hier (j'ai trois témoins), à l'Opera Comique, entre le premier et le deuxième acte de "Trois Valses", un groupe d'une dizaine de collégiens ont quitté le reste de leur groupe pour venir s'installer derrière nous. Durant le deuxième acte, ils ont été sages et on n'a rien eu à dire. L'un d'entre-eux avait un sac plastique (avec une pub pour Tétu dessus pour l'anecdote) qu'il n'a pas arrêter de tripoter durant tout le troisième acte.... troisième acte qui les a tellement ennuyé qu'ils n'ont pas cessé de changer de place, de se courser entre les rangées de sièges, de jeter des bouts de papiers par dessus le rebord du balcon, de ricaner, de chuchotter... bref, l'horreur...
Je les ai interpellés deux fois : "Vous vous croyez où?" puis "Oh ! ça devient lourd, là !!!", mais évidemment sans effet.
En redescendant à l'issue de la représentation, je cherchais à trouver leurs accompagnateurs pour demander des comptes quand une grosse dame a trébuché dans les escalier devant nous, Eltan se précipitant pour l'aider à se relever et Rafaele m'indiquant qu'avec toutes les coupes de champagne qu'il l'avait vue s'enfiler à l'entracte, la pauvre devait être complétement bourrée...
Evidemment, c'était elle l'accompagnatrice de la classe et quand Alex et moi lui avons fait part de notre mécontentement, elle n'a pu que nous dire qu'elle était désolée...
Et puis je me souviens de ce déplacement en Guinée où je suis allé donner une formation en pleine brousse. Une expérience géniale pour laquelle je fus autorisé à voyager en première. Trop bien. Sauf qu'au retour, lors de l'embarquement à Conakry on me fit part du fait qu'il n'y avait plus de place en première et que si je voulais prendre cet avion (le suivant ne partant que le lendemain), il me fallait voyager en seconde. J'était un peu déçu, mais j'acceptai quand même...
et durant les six heures de vol, je subis les coup de pieds et les hurlements du gamin de 6 ans un peu attardé assis juste derrière moi que la mère désespérée n'arrivait pas à calmer...
Là encore, il n'y en avait qu'un dans tout l'avion....
ALORS ????
POURQUOI IL ETAIT ASSIS JUSTE DERRIERE MOI, HEIN ????????
Paranoïa ?
Peut-être, mais quelles que soient les motivations de l'entité qui décide de me faire chier ainsi, elle n'arrivera pas à me pourrir ma si belle vie.
Nous ne sommes peut-être pas seuls, mais nous sommes plus solides qu'ILS ne le croient....

7.4.06

Ô mes Théâtres.... (2)

THEATRE DE LA VILLE

Construit par Davioud entre 1860 et 1862 à la demande du baron Haussmann, le Théâtre de la Ville est construit pour remplacer l'ancienne salle du Théâtre historique du boulevard du Temple. Incendié durant la Commune, l'édifice est reconstruit en 1874 par la Ville sur des plans identiques. Le théâtre porte successivement les noms de Théâtre Lyrique, puis de Théâtre des Nations, avant de prendre celui de l'actrice Sarah Bernhardt qui en devient locataire en 1899, alors qu'elle domine la scène parisienne (il reprend le nom de Théâtre des Nations durant l'occupation allemande, en raison des origines juives de l’actrice). En 1967 le bâtiment subit de profondes transformations qui conduisent à la destruction complète de son espace intérieur et la mise en place d'une structure en gradins moderne. Il prend alors le nom de Théâtre de la Ville.
Sarah Bernhardt y triompha dans L'Aiglon d'Edmond Rostand, dans La Dame aux Camélias et dans La Tosca. Yves Montand et Simone Signoret y ont créé les Sorcières de Salem en 1955.
Administré depuis 1985 par Gérard Violette, la programmation de ce théâtre est principalement consacrée à la danse contemporaine, ainsi qu’au théâtre contemporain et aux musiques du monde.
La première fois que j’y ai mis les pieds, c’était pour un concert de Michael Nyman. Depuis, j’y ai découvert avec grand bonheur Pina Bausch, Jean-Claude Gallotta, Daniel Larrieu, Claude Brumachon, Mats Ek, Jiry Kylian, et tant d’autres avec un peu moins de bonheur. J’y ai entendu René Jacobs, Jean Guidoni, Juliette…. C’est certainement le théâtre où je suis allé le plus souvent.
J’y vais ce soir pour voir un spectacle d’Angelin Preljocaj, un chorégraphe que j’aime particulièrement, qui y reprend l’une de mes pièces préférées : «Noces» sur une musique de Stravinsky et une pièce que je n'ai pas encore vue "Empty Moves", sur une création sonore (?) de John Cage. (lire aussi ici).
Vivement ce soir….

Encore un matin...

Bon, parfois, dès qu'on ouvre les yeux le matin, on sait déjà que ça va pas aller bien fort....
Ce fut mon cas hier matin...
En me reveillant, je me sentais tout cotonneux et j'ai eu du mal à m'extirper du lit.
Avant de sortir de la chambre où dormait encore Alex, je me suis souvenu que j'avais préparé mes fringues la veille au soir, mais en oubliant les chaussettes. Donc j'ouvre discrètement l'armoire et choisis une paire de chaussettes noires.
Puis, hop, sous la douche... que je prends trop chaude et d'où je ressors pas bien, moitié transpirant moitié frissonnant... grrr...
Je m'habille rapidement : caleçon, chemise, pantalon... (ha ce pantalon ! Je le déteste, il est trop court, mais c'est le seul qui est repassé de toutes façons, donc pas le choix)... chaussettes...
Horreur ! Elles sont bleu marine !!!! Avec un pantalon noir !!!!! Trop court en plus le pantalon, donc on verra forcément les chaussettes !!!! Et je ne veux pas prendre le risque de réveiller alex, donc, bon, tant pis, je les mets quand même, mais franchement, ça va pas m'aider à me sentir bien dans ma peau aujourd'hui.
Ggrrr...
Je prends rapidement mon petit déjeuner : le thé, trop chaud, me donne une nouvelle suée...
Décidément, ça ne va pas, ça ne va pas....
Puis je mets mes chaussures et hop, j'en mets une, je la lace, et hop, j'enfile l'autre et tire sur les lacets... dont un bout me reste dans la main, coupé net !!!!
J'en aurais pleuré !
Bon, pas de panique : je ne veux même pas m'imaginer me contenter de ce qui reste pour nouer le lacet. Le tout petit noeud avec le bout effiloché en plus des chaussettes bleu marine et du pantalon trop court... franchement, non, aujourd'hui je ne peux m'y résoudre...
Je trouve deux paires de lacets achetées en prévisions, j'en choisis une, mais elle est trop courte, donc je prend l'autre... qui s'avère aussi courte... bon, du coup, je garde celle-là mais je change les lacets des deux chaussures... ça sera toujours mieux comme ça...
Avec tout ça je me suis mis bien en retard !!!!
(...)
Et, en descendant du RER une heure plus tard, j'ai voulu enrouler mon écharpe autour de mon cou et là, hop, j'accroche encore une fois les maudites nouvelles lunettes qui tombent... sur la bande blanche, tout au bord du quai, dépassant à moitié au dessus du vide !!!!!!!
Bon, là j'ai su que la journée allait mieux se dérouler par la suite....
Si elle avait été vraiment pourrie, les lunettes seraient tombés sur les voies au moment où le RER démarrait !

6.4.06

Ô mes Théâtres.... (1)

Opera Comique

Aussi appelé Salle Favart (du nom de celui qui est considéré comme le créateur du genre Opera Comique : Charles Simon Favart) ou Théâtre Italien, l'Opéra Comique tourne bizarrement le dos au Boulevard des Italiens et offre sa belle façade à une petite place jolie comme un décor de cinéma : la place Boieldieu.
La Salle Favart, située entre les rues Favart et Marivaux, a connu trois états différents au cours de sa longue histoire. La première Salle Favart, bâtie en 1781-1783 pour abriter la Comédie Italienne, fut inaugurée en 1783. Par la suite elle fut rebaptisée Théâtre Royal Italien (appelé aussi Théâtre Italien tout court). Incendiée en 1838, la première Salle Favart est reconstruite immédiatement et ouvre ses portes à nouveau en 1840 comme siège de la troupe de l’Opéra-Comique (deuxième Salle Favart). Détruite une nouvelle fois par le feu en 1887, le théâtre est reconstruit une fois de plus entre 1894 et 1898, mais sur un plan différent du précedent (troisième Salle Favart, la salle actuelle).
C'est dans cette salle qu'ont été créés "Carmen", "La Damnation de Faust" ou encore "Pélléas et Mélisandre".
J'y ai vu mon premier "Idomenée", mon premier "Elexir d'Amour" , mon premier "Comte Ory"...
Avant l'arrivée de Jérôme Savary à sa direction en 2000, la gestion de l'Opera Comique était assez aléatoire et les saisons s'y suivaient et ne s'y ressemblaient guère....
Gràce à Savary, la salle a été rénovée et a acquis en janvier 2005 le statut de Théâtre National, ce qui devrait le mettre à l'abri pour les prochaines années.
La prochaine saison 2006-2007 est la dernière de Savary qui sera remplacé part la suite par Jérôme Deschamps...
Je ne suis pas toujours fan des productions "légères" de Savary, mais ses adaptations de "La Périchole" et autre "Vie Parisienne" ont au moins eu le mérite de ramener du public dans cette très belle salle.
J'y vais ce soir pour voir une operette d'un certain Oscar Straus : "Trois Valses".
Vivement ce soir.....

4.4.06

Bons Voyages.....

Même si les prochaines sont encore loin, c'est vrai que ça fait du bien de penser aux vacances et aux prochains voyages.... Tiens les notres aussi commencent toutes par un B !
D'ici la fin décembre, nos projets devraient nous emmener ici :

Puis ici :

Puis encore ici :


Sans oublier la destination surprise de début juin qui elle ne commence pas par un B....