15.2.07

Cabine d'essayage

Il est chouette ce fute.
Je vais l'essayer.
Alors voyons... 48, 46, 44... non, non, non
Ah voilà, 42 et 40.
Direction : les cabines.
Alors, le 40.
OK.
Je savais que ça m'agacerait.
C'est pas loupé.
Je ne sais même pas pourquoi je persiste à toujours prendre un modèle de cette taille.
Ca fait au moins 10 ans que je n'ai pas réussi à entrer dans un 40.
Je devrais arrêter, ça va finir par me déprimer.
En attendant ça m'enerve.
Voyons le 42.
Là, ça va je rentre sans problème.
J'ai juste du mal à fermer le bouton.
Je rentre le ventre.
Encore un peu.
Là.
Ca y est, c'est boutonné.
Bon, je suis quand même un peu serré, non ?
Pas tant que ça en fait, si?
Bah si quand même, ça crève les yeux.
Pfff...
Pleure pas.
Respire un coup.
Calme toi.
Que faire ?
Allez, ça me coûte mais...
"Alex, tu peux aller me chercher un 44 finalement s'il te plaît ? j'ai l'impression qu'il taille petit ce modèle.... Merci !"
Alors, qu'est-ce que ça donne le 44 ?
Pas trop mal.
Je le boutonne sans problème en tout cas.
Il est même légèrement trop grand non ?
Enfin, là, au moment où je l'essaye, non, il n'est pas trop grand.
Il me va immpeccable même.
Mais comme je vais perdre au moins 10 kg la semaine prochaine vu que je vais commencer à faire du sport et à faire gaffe à ce que je mange, il va finir par être rapidement trop grand, c'est sûr...
Donc si je le prends, je vais le mettre quoi... un mois, grand max.
Vu le prix, ce serait dommage.
Autant prendre le 42.
Oui, mais, si, il n'y a aucune raison, mais bon, admettons, si je mets un peu plus de temps à mettre en pratique mes bonnes résolutions, je risque de pas rentrer dedans tout de suite.
J'en ai déjà au moins trois à la maison des pantalons jamais mis, dont un acheté il y a au moins...
bref...
"Non finalement je n'en prends aucun. Je n'aime pas le modèle en fait. La couleur, la coupe, je ne sais pas, mais à ce prix là autant acheter quelque chose qui me plaise, non ?"
(Je reviendrais dans un mois, ce sera plus sûr...)

5.2.07

Scéance tenante

Au milieu des années 80 sont sortis un certains nombre de films qui se ressemblaient tant par leur sujet que par la manière coup de poing dont ils le traitaient.
Ces films restent encore aujourd'hui parmi ceux qui m'ont énormément marqué :
Under fire de Roger Spottiswoode
Salvador de Oliver Stone
et, à mes yeux le film majeur de cette série : La Déchirure de Roland Joffé.

Dans tous ces films on assiste aux aventures de journalistes occidentaux plongés dans des guerres civiles, que ce soit au Niccaragua, au Salavador, en Indonésie ou au Cambodge. Confrontés au pire de ce que l'espèce humaine peut se faire à elle-même, les personnages en ramenaient lorsqu'ils s'en sortaient, les témoignages les plus éprouvants qu'il soit.
Dans chacun de ces films on assiste, entre autre, à des scènes de massacre le plus terribles qu'on puisse imaginer. Impossible d'oublier que tout cela est ou a été bien réel. Impossible de lutter contre un sentiment d'effroi et d'impuissance total, de celui qui marque durablement bien après que les lumières se soient rallumées.
Il en est de même pour le film que nous sommes allés voir hier.
Il faut aller voir Blood Diamond.