3.8.07
On dépasse les autos
29.5.07
Transport peu commun

26.5.07
Io non soy americano

15.5.07
La honte absolue !
A chaque fois que j'y passe, il me revient en mémoire une anecdote qui n'est pas à ma gloire.
La voici en trois parties.
I. Evocation de Thibaud
Il y a une dizaine d'année, j'ai hébergé pendant quelques temps mon frère et ma soeur de passage à Paris pour quelques mois chacun.
Ma soeur faisait un stage durant lequel elle a fait la connaissance de Gaëlle, nantaise comme nous.
Mon frère faisait son service militaire et bénéficiait de places de spectacles à prix exceptionellement bas dont il nous faisait bénéficier.
Un soir où l'on devait ainsi aller au théâtre avec Gaëlle, je leur ai fait faux bond à la dernière minute.
Lorsqu'ils en sont revenus, ils étaient très contents de la soirée durant laquelle ils avaient fait la connaissance de Thibaud, le frère de Gaëlle qui avait récupéré ma place.
Ils en ont fait un portrait que je trouvai un peu excessivement enthousiaste pour quelqu'un qu'ils n'avaient côtoyés que durant quelques heures dont la moitié au théâtre.
Ils ont fini par lâcher le morceau.
"Je suis sûre que tu l'aurais aussi trouvé sympa. Il est... comme toi si tu vois ce que je veux dire...."
Je voyais bien et malgré la maladresse de la formulation l'intention m'a touché.
Ils avaient bien vu que ma relation avec Guillaume, qu'ils connaissaient et appréciaient par ailleurs, ne me rendait pas très heureux.
Thibaud devint donc un objet de fantasme que j'idéalisais assez souvent mais dont je ne fis pas connaissance tout de suite.
II - Présentation de Thibaud
Quelques mois plus tard, mon frère avait fini son service militaire et ma soeur s'était trouvé un logement à Paris.
Un jour que je passais par là avec elle (ma relation avec Guillaume ne s'étant pas vraiment améliorée), je me lançai et lui demandai si on ne pouvait pas s'arrêter dans la boutique afin que je vois enfin à quoi il ressemble.
30.3.07
A la parisienne......
Avant de partir bosser, en refermant la fenêtre de la chambre, je jette un oeil en contrebas pour vérifier si la 106 que j'ai eu la flemme de rentrer au garage la veille au soir est toujours là.
Pour être là, elle est là !
Elle ne risque pas de bouger !!!!
Bon, il m'est déjà arrivé de m'extraire de ce genre de situation après 20 longues minutes de manoeuvres et une bonne suée, mais il y avait au minimum un centimètre de jeu devant et derrière. Là, ça s'annonce nettement plus chaud.
Je descends, et de fait, je constate que là ça ne va pas être possible.
Les deux voitures sont litterallement encastrées dans mes deux pare-chocs.
Je jette un oeil aux autres voitures de la rue, et je constate que la mienne est la seule à subir ce genre d'outrage.
J'attends 15 minutes sur le trottoir (le van s'en va durant ce laps de temps), cherchant quoi dire aux conducteurs effrontés lorsqu'ils finiront par se pointer.
Aucune des deux voitures n'ayant de ticket de stationnement, je me dis qu'ils viendront avant 9H pour éviter de se prendre une prune. Ils ne se pointent pas.Je me caille.
8h45, je remonte à l'appart.
J'envoie un mail au boulot avec la photo pour expliquer mon retard.
Et j'attends.
J'attends.
J'attends.
Jusqu'à 9h30.
Là j'écris un mot rageur en deux exemplaires.
"Qaund on ne sait pas se garer, on ne conduit pas connard. Je te souhaite la pire journée possible".
Je relis.
Je réécris sans "connard" et en remplaçant "te" par "vous".
Je ne me relis pas, je serais capable de finir par leur dire merci.
Je descends, je glisse les deux mots sur les deux pare-brises et je m'en vais prendre le métro.
10 euros aller-retour.
Vive la banlieue lointaine.
J'arrive au boulot à 10h50.
Et le soir, quand je rentre, les deux voitures ne sont plus là.
Mais j'ai une prune. Laissée à 11h45.
11 euros.
Dans ces cas-là, j'ai beaucoup de mal à aimer mon prochain.
26.3.07
VOSTF
15.2.07
Cabine d'essayage
28.11.06
Seveur Vocal
14.11.06
Incident Voyageur
7.11.06
Amours passagères
En face de moi, une jolie blonde.
Elle me regarde avec insistance.
"Aimons nous" me lance ses beaux yeux bleus.
Mais moi je regarde le joli blond là-bas, plus loin dans l'allée.
"Touchons nous" lui suggérent mes yeux à moi.
Mais le joli blond lit son journal, indifférent.
Alors je reviens à mon polar de gare, désapointé.
Et la jolie blonde se remet à son sudoku, frustrée.
En descendant du bus, elle tentera un ultime chaloupement du bassin.
Mais mes yeux sont fixés sur la nuque de l'autre là-bas qui nous a devancé.
Ces histoires d'amours finissent mal.
En général.