24.11.07

Maurice Bejart

Je n'ai jamais été très attentif au travail de Béjart. Je ne sais pas trop pourquoi. Sans doute un certain snobisme mal placé par rapport au côté trop "grand public" de ses spectacles.
Pourtant, c'est l'un des premiers chorégraphes dont j'ai pu regarder le travail dans les 10 dernières minutes de ce film qui fut l'un des mes tous premiers chocs cinématographiques.
Revoir encore aujourd'hui cette séquence provoque en moi une grande émotion.

6.9.07

una furtiva lacrima

A quelques jours de l'anniversaire des 30 ans de la disparition de Maria Callas, une autre grande voix du siècle passé s'éteint.
L'été n'aura pas été clément avec les artistes lyriques.
Lucianno n'a pas fait que des choses bien, mais c'était avant tout un immense ténor comme le prouvent ces deux extraits qui ne datent pas d'hier pour le premier d'entre eux.


20.8.07

Tagliata Grana Rucola


Qui n'a jamais mangé ça n'a jamais rien mangé !


3.8.07

On dépasse les autos

Depuis le début de la semaine, tous les jours je passe devant.
Le matin et le soir, et aussi parfois le midi.
Des fois y'en a.
Des fois y'en a pas.
Ca a mis cinq jours à faire son chemin.
Et ce soir je me lance.
Je m'approche de la borne.
Il n'y en a qu'un de libre.
Je suis les instructions.
Je mets mon passe Navigo.
Je choisi un code.
Je mets ma carte bleue.
Je tape un autre code.
Et le temps que je fasse tout ça, le seul libre est parti.
Mais la borne est intelligente et peut m'indiquer où en trouver un autre.
Mais je suis moins intelligent et je n'arrive pas à le lui faire indiquer.
Entretemps un autre arrive et devient disponible.
Yes !
Je tape vite mon code.
On m'indique le numero 14.
Je me dirige vers lui.
J'appuie sur le bouton.
Je tire sur le guidon.
Et hop.
Je m'assoie sur la selle.
Ca fait bien 10 ans que je ne suis pas monté sur un vélo moi.
Ca fait tout bizarre.
Les premiers mètres sont délicat.
Puis je retrouve mon équilibre.
Ca ne s'oublie pas parait-il.
En effet, je retrouve vite mes marques.
Et me voilà rue de la Victoire.
Puis rue Lafayette.
Jusqu'à Stalingrad.
Puis Avenue Secretan.
Puis avenue Simon Bolivar.
Houla ça monte.
Je jongle entre les trois vitesses.
Je pédale dans la semoule.
Je pédale super vite et j'avance super lentement.
J'arrive aux Buttes Chaumont.
Je prends la rue Botzaris.
Je tourne rue Fessart à la recherche de la rue des Solitaire.
Je tourne en rond plusieurs fois dans l'enchevétrement des petites rues derrière Jourdain.
J'arrive enfin rue des solitaires.
Oups, elle devient sens unique à mi-chemin.
Tant pis, je fais comme si de rien n'était.
Et me voici arrivé Place des Fêtes.
Il y a une station au début de la rue des Fêtes.
J'y remets le vélo.
Et voilou.
En moins d'une demi-heure.
Un peu en sueur.
Un peu essouflé.
Mais euphorique.
Depuis 18 ans que je suis à Paris, c'est la première fois que j'y fais du vélo.
C'est trop bien.
Vivement lundi matin.
Je vais aller bosser en vélo maintenant.
Vive les Vélib !

23.7.07

Beverly Sills - Breit'über mein Haupt - Richard Strauss


Cette grande dame de l'art lyrique nous a quitté récemment, mais sa disparition est passée en France inaperçue auprès de celle de Régine Crespin. Connue surtout pour ses vocalises pyrotechniques, elle sait aussi se montrer tendre et émouvante comme dans ce très beau lied de R. Strauss

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16.7.07

Moniquette

15.7.07

Pastravul

Il y a déjà bien longtemps, là sur le côté de mon blog, j'ai mis un lien vers un site que j'aime beaucoup : Forum Opera. C'est un site dédié à l'Opera où l'on trouve des critiques de spectacles, de CD et de DVD, mais aussi un certains nombres d'articles que je trouve passionnants. En ce moment, il y a un grand dossier sur les Castrats (illustré par une photo... impressionnante !), un autre sur Beverly Sills qui vient de nous quitter (Ces deux sujets sont interessants même quand on ne s'interesse pas du tout à l'Opera) et tout un tas d'autres rubriques que je parcours fréquemment avec interêt.

Et un jour, à partir de ce site, je suis tombé sur un autre, un forum, qui est lié au site principal et sur lequel j'interviens depuis quelques mois (toute relation avec la non activité de mon blog sur la même période ne saurait être exclue...) et gràce auquel je m'amuse bien souvent, vu le niveau des conversations qui s'y tiennent.

Un jour, sur ce Forum est apparu un jeune ténor Roumain, George Dragomir. Très sûr de son talent, il mit en ligne, via Youtube et autres outils internet, tout un tas de liens où on peut le voir et l'entendre. Mon préféré, celui qui ne peut laisser personne indifférent et qui me fait pisser de rire à chaque écoute, est celui où il interprète La Truite de Schubert, sans doute dans sa langue natale, en utilisant sa voix de tête.


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Mais son interprétation de Di Quella Pira vaut aussi le détour :


2.6.07

C'est pas possiiiiiible ! ça me manquait trop !

Bien que ce film ait été une des meilleures surprises de l'année 2006 (bien meilleur d'ailleurs que le roman qui l'a inspiré, l'auteur du livre étant pourtant le scénariste), cette bande annonce vue jusqu'à l'écoeurement durant tout l'été en ayant précédé la sortie est devenue dans l'appartement une inépuisable source de répliques cultes (chercher l'intruse, tirée d'un film sorti au même moment avec la même Mélanie Laurent dont c'est alors presque la seule réplique)...

- Il m'a même pas laissé un mot le salaud !

- Arrête, maman ! Il est comme ça Loïc, tu sais bien...

- C'est mon frère, il s'est barré.

- On peut pas rester comme ça à rien faire. C'EST PAS POSSIIIIIIBLE !

- Il l'a postée avant hier. Il dit qu'il vient d'arriver. Il dois y être encore. Je vais y aller. Tu veux pas venir avec moi ?

- Je peux aller chercher du lait pour les enfants ?

29.5.07

Transport peu commun

Le petit homme qui s'approche de moi sur le quai du métro ressemble à Noël Mamère. Je retourne vite fait à la rédaction de mon sms, mais rien n'y fait il m'adresse la parole :
- (hésitant) excusez moi, je peux vous demander quelque chose ?
- (circonspect) allez-y
- voilà, est-ce que vous avez l'heure s'il vous plait ?
- (je jette un oeil au cadran de mon portable) 17h55
- parce que voyez-vous je n'ai pas mes lunettes et n'arrive pas à... 7h55 ? déjà ?
- non, 17h55
- six heures moins cinq alors ?
- oui, six heures moins cinq.
- merci beaucoup. mais voyez-vous, ce n'était pas cela que je voulais vous demander en fait.
- (regard circonspect)
- ce que je voulais vraiment vous demander, c'est ce que vous pensiez de l'affiche qui est derrière nous.
- (je jette un oeil : c'est l'affiche de l'exposition Pascin au musée Maillol) euh....
- vous trouvez ça joli vous ?
- ben c'est à dire que...
- parce que c'est laid, il faut en convenir, non ?
- je ne sais pas quoi vous répondre, je ne connais pas ce peintre en fait.
- sans parler du peintre, ce derrière de femme, c'est laid, non ? Il y en a de jolis, mais celui-ci, il est vraiment laid. Quel interêt d'exposer toute cette laideur aux yeux de tous ?
- ben... euh... ça doit plaire à certains... chacun ses goûts...
- vous vous intéressez à la peinture ?
- pas vraiment, non.
- et à la politique, vous vous intéressez à la politique ?
- non plus, pas trop (tout pour que ça s'arrête maintenant !!!!!)
- vous avez voté ? aux deux tours ?
- Oui. J'ai voté. Aux deux tours.
- c'est bien. Moi aussi j'ai voté aux deux tours . Vous comme moi, je pense qu'on croit à la même chose. Vous êtes croyant ?
- non.
- vous n'êtes pas croyant? vous êtes plutôt athé ou plutôt agnostique ?
- euh... je ne suis pas certain de connaitre la différence entre les deux.
- c'est pas grave, ne vous embêtez pas avec cela.
La rame arrive. Je monte dedans. Il me colle. Je cherche une place assise isolée mais il n'y en a pas et il continue à me parler. On reste debout face à face.
- ça ne me regarde pas et vous ne me répondez pas si vous ne voulez pas me répondre, mais je vous pose la question. Vous avez voté pour Mitterand vous ? Non, sans doute, vous étiez trop jeune...
- non non, j'ai en effet voté pour lui.
- vous avez bien fait parce que moi je n'ai jamais voté pour lui et aujourd'hui je le regrette. Mon parallèle va sans doute vous paraître assez audacieux mais aujourdhui pour moi, Mitterrand c'est comme Jean-Paul II, c'est....
S'ensuit un long laïus mélant politique et religion, mais je n'écoute guère, trop occupé à chercher comment échapper à cela. Je tiens deux stations et au deuxième arrêt, alors qu'il me demande :
- et en 81 aussi vous aviez voté pour Mitterrand ?
- non, en 81 je n'étais pas en âge de voter. Désolé, je descends là.
- ah, vous descendez là ? c'est dommage. J'espère qu'on continuera une autre fois.
- au revoir.
Et je file.
Je m'assieds deux voitures plus loin, près d'une porte et je passe le reste du trajet à espérer qu'il ne passe pas devant moi lorsqu'il quittera la rame, qu'il ne m'agresse pas en voyant que je l'ai lâchement fui...
Je l'ai revu ce matin.
A la sortie du métro "Place des Fêtes".
Il parlait au distributeur de "Métro".
Il avait l'air intarissable.
Bien que je sois athé (ou agnostique), Mon Dieu, faites qu'il ne m'adresse plus jamais la parole.

Séance Tenante

Il faut aller voir Les Chansons d'Amour de Christophe Honoré

26.5.07

Io non soy americano

Avant d'aller au restaurant fêter dignement l'anniversaire de mon cher et tendre, on s'arrête prendre l'apero dans un de nos petits bars préférés où l'on commande puis sirote tranquillement chacun son délicieux americano maison.
Le temps passe et notre serveur est remplacé par un autre dont nous regardons et commentons la silhouette maigrichonne aux biceps pourtant hypertrofiés.
Vient l'heure de partir.
Il faut payer au bar.
Le serveur y est accoudé et me regarde venir vers lui, ses yeux droits dans les miens.
Arrivé à sa hauteur, je dis simplement:
- on a pris deux americano
Il me répond avec un fort accent anglo-saxon :
- je suis américain et toi ?
Il y a quelques secondes de flottement durant lesquelles je me demande pourquoi il me dit ça puis je comprends la méprise donc je rectifie.
- je suis français et je viens payer les deux americano qu'on a consommés.
Il rougit un peu mais fait bonne figure et s'adresse au barman qui est mort de rire :
- ah, deux americano, oui, d'accord, tu peux les encaisser toi plutôt que de rire bêtement comme ça... et toi, t'es quoi d'abord? français aussi ?.
Je paye et m'en retourne encore tout ébahi.
Non mais dis oh, il croyait quoi lui ?

21.5.07

Sauroctone



Entendu au Louvre durant l'exposition Praxitèle devant l'Apollon Sauroctone :

- ça veut dire quoi Sauroctone ?
- ça veut dire tueur de lézard.
- ah oui, comme dans sauriens ?
- exactement
- et hareng saur ça vient de là aussi ?

15.5.07

La honte absolue !

Hier je me suis retrouvé dans la galerie commerciale du Louvre avec Alex et Rafaele.
A chaque fois que j'y passe, il me revient en mémoire une anecdote qui n'est pas à ma gloire.
La voici en trois parties.
I. Evocation de Thibaud
Il y a une dizaine d'année, j'ai hébergé pendant quelques temps mon frère et ma soeur de passage à Paris pour quelques mois chacun.
Ma soeur faisait un stage durant lequel elle a fait la connaissance de Gaëlle, nantaise comme nous.
Mon frère faisait son service militaire et bénéficiait de places de spectacles à prix exceptionellement bas dont il nous faisait bénéficier.
Un soir où l'on devait ainsi aller au théâtre avec Gaëlle, je leur ai fait faux bond à la dernière minute.
Lorsqu'ils en sont revenus, ils étaient très contents de la soirée durant laquelle ils avaient fait la connaissance de Thibaud, le frère de Gaëlle qui avait récupéré ma place.
Ils en ont fait un portrait que je trouvai un peu excessivement enthousiaste pour quelqu'un qu'ils n'avaient côtoyés que durant quelques heures dont la moitié au théâtre.
Ils ont fini par lâcher le morceau.
"Je suis sûre que tu l'aurais aussi trouvé sympa. Il est... comme toi si tu vois ce que je veux dire...."
Je voyais bien et malgré la maladresse de la formulation l'intention m'a touché.
Ils avaient bien vu que ma relation avec Guillaume, qu'ils connaissaient et appréciaient par ailleurs, ne me rendait pas très heureux.
Thibaud devint donc un objet de fantasme que j'idéalisais assez souvent mais dont je ne fis pas connaissance tout de suite.
II - Présentation de Thibaud
Quelques mois plus tard, mon frère avait fini son service militaire et ma soeur s'était trouvé un logement à Paris.
Elle travaillait toujours avec Gaëlle et avait été amenée à revoir Thibaud une ou deux fois.
Il travaillait dans une boutique (aujourd'hui fermée) de la galerie du Louvre.
Un jour que je passais par là avec elle (ma relation avec Guillaume ne s'étant pas vraiment améliorée), je me lançai et lui demandai si on ne pouvait pas s'arrêter dans la boutique afin que je vois enfin à quoi il ressemble.
On y passa donc et il était là, mais occupé avec une cliente.
Il fit signe à ma soeur de patienter et j'en profitai pour mater un peu.
Charmant.
Vraiment.
Je m'émoustillai tout seul et finis par acheter un article pour ne pas faire style celui qui passe juste comme ça.
C'est lui qui nous reçut à la caisse et ma soeur nous présenta rapidement et lui proposa de se joindre à nous pour prendre un pot après la fermeture de la boutique.
Hélàs, il déclina. Il avait déjà quelque chose de prévu.
Flute et zut.
Je repartis donc bredouille.
III-Confusion de Thibaud
D'autres mois passèrent encore.
Ma soeur quitta Paris pour retourner à Nantes avant qu'une autre rencontre puisse avoir lieu. Je passais régulièrement devant la boutique et jetais à chaque fois un oeil, guettant la présence de la gracile silhouette brune sans jamais oser m'y aventurer de nouveau.
Ma relation avec Guillaume continua avec ses hauts et ses bas.
Durant une longue et frustrante période de bas, je me décidais enfin.
Je ne sais pas comment j'ai fait car ça ne me ressemble pas du tout, mais je l'ai fait.
J'entrai dans la boutique, fermement décidé à lui parler.
Une fois en place, je sentis ma fermeté se ramollir un tantinet.
Il était pourtant là, fort occupé à sa caisse.
Je le matai en douce.
Il fallait que je fasse quelque chose pour sortir du marasme sentimental que je traversais.
Il fallait que je l'aborde.
Advienne que pourra.
J'achetai donc un nouvel article et me dirigeai vers la caisse, profitant d'un moment ou il n'y avait plus grand monde dans la boutique pour éviter au maximum toute situation embarrassante.
Il prit mon article.
(lance toi)
Il scanna le code barre.
(vas-y)
Il m'annonça le prix
(dis quelque chose)
Je lui tendis ma carte bleue.
(couille molle)
Moi -euh, tu me reconnais ?
(brillante entrée en matière)
Lui (me regardant attentivement) - euh, non, je ne crois pas.
(super, ça m'encourage, trop bien)
Moi -euh, on avait été présenté il y a quelques temps par ma soeur
Lui - excuse moi, mais franchement je ne vois pas. C'est qui ta soeur ?
Je le lui dis.
Lui - je ne connais personne avec ce prénom.
(de mieux en mieux)
Moi - elle travaille avec ta soeur
Lui - euh. Je n'ai pas de soeur
(Gloups!!!)
Moi - Tu n'as pas une soeur qui s'appelle Gaëlle ?
Lui - Gaëlle ? Non
Soudain un sourire illumine son visage.
Lui - Ah, mais c'est Thibaud qui a une soeur qui s'appelle Gaëlle.
(Vous avez déjà senti à la fois votre visage devenir brulant et votre estomac se rétrécir et entamer une descente vertigineuse ? Moi oui ! Que n'ai-je alors pu rétrécir instantanément pour disparaitre entre les lattes du parquet ???)
Moi (déglutissant à grand peine) - Tu n'es pas Thibaud ?
Lui -non, mais il est dans la réserve, je peux l'appeler si tu veux ?
Moi - non, non, ce n'est pas la peine
(dépêche toi plutôt de fourrer cette boite en carton dans un sac plastique et de me le donner rapidement que cesse enfin cette lourde et pénible conversation!)
Lui - si si, je vais le chercher, ne bouge pas.
Moi - non-non-merci-ce-n'est-pas-grave
Lui - tu veux que je lui dises au moins que tu es passé ?
Moi - non-non-merci-ce-n'est-pas-la-peine-vraiment-merci-désolé-au-revoir
Et de filer sans demander mon reste. Aurait plus manqué que l'autre arrive à ce moment là.
Quel embarras !
Quelle honte !
Franchement, y'a pas idée non plus de se fourrer dans de telles situations.
Je n'ose imaginer ce qu'ils se sont dit ensuite.
Je n'ai bien sûr jamais remis les pieds dans la boutique.
Jamais.
Et par la suite, j'ai toujours fait un grand détour pour aller au Virgin.
Quelle honte quand j'y repense !
La honte absolue !!!!!

25.4.07

Pharmacopée

Diététique - Incontinence
Prix promotionnels en permanence
-
(je n'invente rien. quiconque passant devant la vitrine de la pharmacie des fêtes pourra le confirmer)

18.4.07

Message d'absence

Reçu ce matin en réponse à un mail :

"Je suis absent du 18/04 au 18/04 inclus"

Comme ça au moins, on est sûr qu'il n'est pas présent !

15.4.07

Can't live anymore

Alex m'a un peu coupé l'herbe sous le pied en publiant l'un des sketches les plus efficaces, mais je tiens celui-ci pour l'un de mes préfèrés !!!


La Pétasse

Qaund elle va au cinéma, la pétasse amène une copine, si possible aussi pétasse.
Dans une salle a peu près vide, elle s'asseoit... juste à côté de moi.
quand elle retire sa veste, elle me heurte est s'excuse en gloussant "oh ! pardon !"
Ensuite, elle passe la séance à changer de positions, enchaînants si possibles les plus inconfortables :
- en tailleur, genoux sur les accoudoirs;
- pieds sur le fauteuil, jambes repliées entourées par les bras
- jambes croisées étendues sur le dossier du siège de devant.
Durant les pub et les bandes annonces, elle discute et glousse assez fort de tout et de rien, mais surtout de mecs.
Ensuite, quand le film commence, elle s'assagit un peu.
Quand il y a une réplique drôle, elle la répète à sa copine (au cas où...) et elle glousse.
Quand il se passe un truc trop fort, elle dit "Trop fort !"
Quand il se passe un truc dingue, elle dit "Dingue !"
Et quand il se passe un truc inimaginable, elle met sa main deavnt sa bouche et elle dit "han putaaaaaain !"
Inévitablement, son portable sonne durant la séance et elle met un temps fou à le retrouver dans son sac pour l'éteindre.
Et quand le film est fini, elle dit obligatoirement "c'était trôp bien".

7.4.07

Déclaration

Karine Viard, je vous aime !

Meurtres à la carte

"Je me suis levée, Anne aussi.
- Qu'est-ce que vous diriez de rester dîner mesdames ? On pourrait se faire livrer des enchiladas et des margaritas ?
- C'est très aimable à vous, ai-je répondu, mais je suis là pour mon travail, pas pour faire des mondanités.
- Vous savez où me trouver.
Cyr nous a raccompagnées dans l'entrée.
- Qu'est-ce que tu voudrais qu'il fasse ? a repris Anne.
J'ai réfléchis un moment.
- Qu'il fouille le quartier."
J'arrête ma lecture.
Kathy Reichs n'est certes pas l'écrivain du siècle et nombre de ses tics d'écritures m'agacent au plus haut point, mais là quand même, il y a un truc que je ne comprends pas.
Je relis tous le passage et ne comprends toujours pas ce que la réplique d'Anne vient faire ici.
Je relis encore.
Non, vraiment, ça n'a rien à voir.
Je regarde les numéros de page.
"Cyr nous a raccompagnées dans l'entrée" est tout en bas de la page 160.
La réplique d'Anne est en haut de la page... 129 !!!!!
Je feuillette rapidement la suite, espérant qu'il s'agit juste d'une insertion malvenue de quelques feuillets, mais non : les pages 129 à 160 sont tout simplement doublées... et après la deuxième page 160, cela continue à la page... 193 !!!
Il est 23h30, le suspens est à son comble et je suis planté là !
J'essaie malgré tout de continuer à partir de la page 193, mais j'arrête au bout de quelques lignes car c'est quand même frustrant.
Je n'ai évidemment pas gardé le ticket de caisse....
Bah, après tout ce n'est qu'un livre de poche, donc je le racheterais.
Même si ça me rend (un peu) triste de savoir que les 160 première pages de mon second exemplaire ne seront jamis lues... et que les 246 dernières pages de mon premiers exemplaires ne seront jamais lues non plus....
Merci Pocket !

30.3.07

A la parisienne......

Mercredi matin, 8h15.
Avant de partir bosser, en refermant la fenêtre de la chambre, je jette un oeil en contrebas pour vérifier si la 106 que j'ai eu la flemme de rentrer au garage la veille au soir est toujours là.
Pour être là, elle est là !
Elle ne risque pas de bouger !!!!

Bon, il m'est déjà arrivé de m'extraire de ce genre de situation après 20 longues minutes de manoeuvres et une bonne suée, mais il y avait au minimum un centimètre de jeu devant et derrière. Là, ça s'annonce nettement plus chaud.
Je descends, et de fait, je constate que là ça ne va pas être possible.
Les deux voitures sont litterallement encastrées dans mes deux pare-chocs.
Je jette un oeil aux autres voitures de la rue, et je constate que la mienne est la seule à subir ce genre d'outrage.
J'attends 15 minutes sur le trottoir (le van s'en va durant ce laps de temps), cherchant quoi dire aux conducteurs effrontés lorsqu'ils finiront par se pointer.
Aucune des deux voitures n'ayant de ticket de stationnement, je me dis qu'ils viendront avant 9H pour éviter de se prendre une prune. Ils ne se pointent pas.Je me caille.
8h45, je remonte à l'appart.
J'envoie un mail au boulot avec la photo pour expliquer mon retard.
Et j'attends.
J'attends.
J'attends.
Jusqu'à 9h30.
Là j'écris un mot rageur en deux exemplaires.
"Qaund on ne sait pas se garer, on ne conduit pas connard. Je te souhaite la pire journée possible".
Je relis.
Je réécris sans "connard" et en remplaçant "te" par "vous".
Je ne me relis pas, je serais capable de finir par leur dire merci.
Je descends, je glisse les deux mots sur les deux pare-brises et je m'en vais prendre le métro.
10 euros aller-retour.
Vive la banlieue lointaine.
J'arrive au boulot à 10h50.
Et le soir, quand je rentre, les deux voitures ne sont plus là.
Mais j'ai une prune. Laissée à 11h45.
11 euros.
Dans ces cas-là, j'ai beaucoup de mal à aimer mon prochain.

26.3.07

VOSTF

Le grand monsieur s'assoit juste sur le siège qui est devant le mien.
Même en me tenant bien droit, je n'arrive pas à voir tous le bas d'écran.
Sa tête empiète sur les sous-titres.
Durant les bandes annonces de "Miss Potter" et "Scandaleusement célèbre", je m'aperçois que je comprends les dialogues même sans lire les sous-titres.
Aller, je ne fais pas chier mon monde, je ne bouge pas.
Cela fera un bon exercice.
Après tout, d'après mon CV, je suis bilingue....
Le film commence.
Après deux minutes, je demande à Alex de se déplacer d'une place.
J'avais surestimé mes compétences.
Je maîtrise moyennement bien le mandarin en fait.
J'avais oublié qu'on allait voir "La Cité Interdite" !

6.3.07

No comment


un nouveau commentaire sur votre blog....

Je ne pensais pas provoquer ce genre de réaction.....
Hélas, vu le vocabulaire et le style des intervenants, cela ne fait que renforcer mes convictions quant au public de la chaine.... On ne peut même pas la dire "décervelante" car d'avance le cerveau semble déficient....

15.2.07

Cabine d'essayage

Il est chouette ce fute.
Je vais l'essayer.
Alors voyons... 48, 46, 44... non, non, non
Ah voilà, 42 et 40.
Direction : les cabines.
Alors, le 40.
OK.
Je savais que ça m'agacerait.
C'est pas loupé.
Je ne sais même pas pourquoi je persiste à toujours prendre un modèle de cette taille.
Ca fait au moins 10 ans que je n'ai pas réussi à entrer dans un 40.
Je devrais arrêter, ça va finir par me déprimer.
En attendant ça m'enerve.
Voyons le 42.
Là, ça va je rentre sans problème.
J'ai juste du mal à fermer le bouton.
Je rentre le ventre.
Encore un peu.
Là.
Ca y est, c'est boutonné.
Bon, je suis quand même un peu serré, non ?
Pas tant que ça en fait, si?
Bah si quand même, ça crève les yeux.
Pfff...
Pleure pas.
Respire un coup.
Calme toi.
Que faire ?
Allez, ça me coûte mais...
"Alex, tu peux aller me chercher un 44 finalement s'il te plaît ? j'ai l'impression qu'il taille petit ce modèle.... Merci !"
Alors, qu'est-ce que ça donne le 44 ?
Pas trop mal.
Je le boutonne sans problème en tout cas.
Il est même légèrement trop grand non ?
Enfin, là, au moment où je l'essaye, non, il n'est pas trop grand.
Il me va immpeccable même.
Mais comme je vais perdre au moins 10 kg la semaine prochaine vu que je vais commencer à faire du sport et à faire gaffe à ce que je mange, il va finir par être rapidement trop grand, c'est sûr...
Donc si je le prends, je vais le mettre quoi... un mois, grand max.
Vu le prix, ce serait dommage.
Autant prendre le 42.
Oui, mais, si, il n'y a aucune raison, mais bon, admettons, si je mets un peu plus de temps à mettre en pratique mes bonnes résolutions, je risque de pas rentrer dedans tout de suite.
J'en ai déjà au moins trois à la maison des pantalons jamais mis, dont un acheté il y a au moins...
bref...
"Non finalement je n'en prends aucun. Je n'aime pas le modèle en fait. La couleur, la coupe, je ne sais pas, mais à ce prix là autant acheter quelque chose qui me plaise, non ?"
(Je reviendrais dans un mois, ce sera plus sûr...)

5.2.07

Scéance tenante

Au milieu des années 80 sont sortis un certains nombre de films qui se ressemblaient tant par leur sujet que par la manière coup de poing dont ils le traitaient.
Ces films restent encore aujourd'hui parmi ceux qui m'ont énormément marqué :
Under fire de Roger Spottiswoode
Salvador de Oliver Stone
et, à mes yeux le film majeur de cette série : La Déchirure de Roland Joffé.

Dans tous ces films on assiste aux aventures de journalistes occidentaux plongés dans des guerres civiles, que ce soit au Niccaragua, au Salavador, en Indonésie ou au Cambodge. Confrontés au pire de ce que l'espèce humaine peut se faire à elle-même, les personnages en ramenaient lorsqu'ils s'en sortaient, les témoignages les plus éprouvants qu'il soit.
Dans chacun de ces films on assiste, entre autre, à des scènes de massacre le plus terribles qu'on puisse imaginer. Impossible d'oublier que tout cela est ou a été bien réel. Impossible de lutter contre un sentiment d'effroi et d'impuissance total, de celui qui marque durablement bien après que les lumières se soient rallumées.
Il en est de même pour le film que nous sommes allés voir hier.
Il faut aller voir Blood Diamond.

31.1.07

Chrono

Quand même...
je ne sais pas comment Robert Langdon et Jack Bauer font pour faire autant de chose en 24h.
Moi, certains jours, j'ai juste l'aspirateur à passer et même ça je n'arrive pas à le faire....

Ange ou démon ?

Il est de bon ton de dire du mal de ceux qui vendent.
Il est de bon ton de dire du mal de Dan Brown.
D'accord, la toute fin de "Anges et Démons" est un peu lassante avec ses rebondissements qui n'en finissent plus.
D'accord, il y a quelques invraisemblances peu élégantes (le saut d'hélico ou l'approche de la troisième église à trois) .
Mais quand même, quel plaisir que ce jeu de piste dans la capitale italienne !
Quel plaisir que cette efficacité sans faille !
Ce n'est ni de l'histoire, ni de la philosophie, ni de l'anti-religion primaire.
C'est juste du divertissement.
Mais de quel niveau.
Je ne serais pas de bon ton.
Vivement le troisième tome des aventures du professeur Langdon !
Vivement notre prochaine visite à Rome.
(l'été prochain ?)

16.1.07

Les sybillins écrits du gardien

"Monsieur Madame je vous informe que la troisième chaudière n° 2 a été mise en fonctionnement dans le but de votre confort"

11.1.07

Soldes Out

Ce n'est pas encore cette année que je vais faire les soldes !
(hors de question que j'achète du 44 !)

7.1.07

Ma Mère l'Oye

Recemment en achetant un livre dans une gare, j'ai eu un livre cadeau en bonus : "Contes en Prose" de Charles Perrault.
Comme beaucoup, je connaissais ces contes à travers les diverses interprétations destinées aux enfants, mais n'avais jamais pris le temps de me pencher sur les versions originales. Je n'avais jamais lu Andersen, ni Grimm, ni, donc, Perrault dans le texte.
Alors, première surprise, j'ai ainsi appris que Perrault n'a écrit que 8 contes en proses (La belle au bois dormant, Le petit chaperon rouge, La barbe bleue, Le chat botté, Les fées, Cendrillon, Riquet à la houppe et Le petit Poucet) et trois contes en vers (Grisélidis, Peau d'âne et Les souhaits ridicules).
J'ai donc dévoré les contes en proses (il n'y a que "Les Fées" qui m'était inconnu) et pu constater différentes choses les concernant :
- De la belle au bois dormant, je me souvenais très bien avoir lu une version qui racontait ce qui arrivait à la pauvre Aurore une fois qu'elle était mariée et mère de famille. Ces faits qui se passent donc bien après le réveil de la Belle m'avaient traumatisé car il y était question de cannibalisme envers les enfants de la princesse et de fosses aux serpents. Je les ai retrouvés tels qu'en mes souvenirs dans le texte d'origine. Dommage que Walt Disney ait fait l'impasse dessus !!!!!
- Le petit chaperon rouge se fait manger par le loup. Point barre. Pas de chasseur. Cependant "Tire la bobinette et la chevillette cherra" est bien une citation d'origine. J'aimerais bien aujourd'hui qu'on me montre ce système de fermeture et ainsi moi aussi faire choir une chevillette.
- Dans Barbe Bleue en revanche, si c'est bien l'herbe qui verdoie, le soleil ne rougeoie pas et le chemin ne poudroie pas, c'est directement le soleil qui poudroie. Pas de chemin ni de rougeoiement !
- dans Cendrillon, la petite pantoufle est définitivement en verre et pas du tout en vair. Que ce soit dit.
- Pour le reste, on ne sait pas ce qu'il advient de la soeur moche dans Riquet à la houppe, l'ogre tue bien ses 7 petites filles dans le Petit Poucet et le Marquis de Carabas doit sa fortune au Chat Botté, conformément à ce que j'en savais.
Quelques extraits maintenant :
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"L'ogre avait sept filles qui n'étaient encore que des enfants. Ces petites Ogresses avaient toutes le teint fort beau parce qu'elles mangeaient de la chair fraîche comme leur père; mais elles avaient de petits yeux gris et tout ronds, le nez crochu et une fort grande bouche avec de longues dents fort aïgues et fort éloignées l'une de l'autre. Elles n'étaient pas encore fort méchantes; mais elles promettaient beaucoup, car elles mordaient déjà les petits enfants pour en sucer le sang."
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"D'abord elle ne vit rien, parce que les fenêtres étaient fermées; après quelques moments elle commença à voir que le plancher était tout couvert de sang caillé, et que dans ce sang se miraient les corps de plusieurs femmes mortes, et attachées le long des mur. "
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" On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles,
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal d'écouter toutes sortes de gens,
Et que ce n'est pas chose étrange
S'il en est tant que le loup mange."
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et enfin mon préféré :
"Cependant tout le Palais s'était réveillé avec la Princesse; chacun songeait à faire sa charge, et comme ils n'étaient pas tous amoureux, ils mourraient de faim; la Dame d'honneur, pressée comme les autres, s'impatienta, et dit tout haut à la Princesse que la viande était servie. Le Prince aida la Princesse à se lever; elle était toute habillée et fort magnifiquement; mais il se garda de lui dire qu'elle était habillée comme ma grand-mère, et qu'elle avait un collet monté, elle n'en était pas moins belle. Il passèrent dans un Salon de miroirs, et y soupèrent, servis par les Officiers de la Princesse; et après souper sans perdre de temps, le grand Aumônier les maria dans la Chapelle du Château, et la Dame d'honneur leur tira le rideau : ils dormirent peu, la Princesse n'en avait pas grand besoin, et le Prince la quitta dès le matin pour retourner à la ville, où son père devait être en peine de lui."