28.3.06

Vorrei Spiegarvi, Oh Dio !

Elle, la première fois que je l'ai entendue, c'était en Reine de la nuit dans l'intégrale d'Harnoncourt. Elle m'avait laissé littéralement sur le cul. Depuis, elle s'est éloignée de Mozart pour se consacrer presque exclusivement aux oeuvres de Bellini et de Donizzetti, et dans les scènes de folie de toutes leurs héroïnes, elle me bouleverse à chaque fois.
Je ne l'ai vue qu'une seule fois sur scène dans un opera. C'était au Staatsoper de Vienne dans I Puritani de Bellini et ce soir là elle fêtait ses 30 ans de carrière dans ce lieu prestigieux. Un Triomphe. Ce fut magique. Vraiment.
Elle est assez décriée par la critique et ne se produit hélàs que très rarement en France. Mais qu'importe, ses disques sont là pour mon plus grand plaisir. Sa manière de vocaliser me donne toujours autant de frissons, et dans ces airs de concert de Mozart, je la trouve inégalable. Ce disque est un bijou qui, à chaque écoute m'émerveillle comme à la première fois.

26.3.06

Il tape fort


Je n'ai jamais aimé le son de la guitare. Il évoque pour moi soit les larmoyants "Jeux Interdits" et autre Concerto d'Aranjuez soit en version electrique, les interminables solo d'un Clapton ou d'un Santana auquel je suis insensible, voire allergique.
Alors découvrir un jeune type tout seul sur scène avec juste une guitare, ben, ça me faisait un peu peur... pas très envie d'entendre un sous Brassens ou un nouveau Duteil....
Et bien j'aurais eu tort de m'en priver, car outre son physique de jeune premier, sa voix d'ange quand il chante et sa voix de velours quand il parle, Ben Ricour possède sur scène bien d'autres atouts qui m'ont fait passer un merveilleux moment hier soir à l'Européen. Très beau spectacle, joliment mis en scène, super ambiance dans la salle et un artiste simple et sympa.
Et à voir comment il se sert de la sienne, moi aussi, maintenant, j'ai la guitare qui me démange, alors....

(video réalisée par Camille Henrot et présente sur le site et sur le premier album de Ben Ricour "L'Aventure" )

21.3.06

Lulluby of Birdland

Hier soir, je l'ai réécoutée pour la première fois depuis bien trop longtemps et me suis rendu-compte combien elle me manquait, combien elle m'est indispensable, combien elle avait été importante pour moi à une époque où je me retrouvais dans les mots et les mélodies qu'elle me sussurait en boucle de sa voix si chaude et si sensuelle : "Lover Man", "Misty", "Tenderly" ou encore "Embraceable you"....

Ce disque a accompagné mes peines à une époque où elles me parraissaient absolument incurables : celle d'un jeune homme n'ayant jamais aimé et doutant d'arriver à aimer comme il le voulait.

Aujourd'hui, j'ai une infinie tendresse pour ce jeune homme-là et si par delà le temps je pouvais lui envoyer un petit signe je l'informerais du bonheur qui l'attend et qu'il le trouverait finalement le Funny Valentine qui lui ferait découvrir How High the Moon tout en lui sussurant The Sweetest Sounds...

15.3.06

Avec bla bla cette fois ci

Samedi, je suis retourné chez le coiffeur.
IL n'était pas là.
Tout m'a paru plus moche du coup .
Le gérant (moche) m'a installé "au shampoing".
J'y suis resté un moment avant que que l'une des coiffeuses (toutes moches) présentes termine sont client et soit disponible pour moi...
Sur les quatre en lice, je n'en connaissais aucune et, comment dire.... ne savait pas trop laquelle espérer... ou redouter...
J'espérais toujours LE voir surgir de la coulisse.... en vain !
Finalement, une Cher anorexyque, trop longtemps restée sous sa lampe à UV et ayant trop longtemps mariné dans un estagnon de parfum bon marché, m'a demandé "quelqu'un vous coiffe ?"
Euh, là tout de suite, tel que vous me voyez, assis depuis 10 minutes sur ce fauteuil en vieux sky usé, non, là, visiblement personne ne me coiffe.....
"Non" répondis-je plus laconiquement.
"Je vais m'occuper de vous alors"
Ouais. trop super.
Elle me mit la serviette, me demanda de pencher la tête en arrière et commença à faire couler l'eau.
Froide l'eau.
Je le lui dis.
Elle passa un temps fou à régler plus chaud.
Sans résultat.
A ce moment, une de ses collègue vint dans le bac mitoyen pour nettoyer différents ustensiles.
Et comme on était tout au fond du salon, bien loin du gérant à l'entrée, elles commencèrent à papoter tout bas.
Moi avec l'eau qui coulait fort et froide dans les oreilles, je n'entendais que des bribes, mais bon, ça avait l'air sérieux : "...toujours comme ça ?..." "... 9h debout, sans pause....." "... combien de temps...." "... faut pas pousser quand même..." "...bla bla bla..."
Cher avait l'air inquiète.
Et a priori, elle ne pouvait pas faire deux choses à la fois, donc à chaque fois qu'elle parlait (et c'est elle qui menait la conversation), ses mains arrêtaient de bouger.
Je les sentais immobiles, posées sur mon cuir chevelu, en mode pause.
Le rinçage fut fait à l'eau bouillante, mais je ne dis rien.
Trop hâte que ça se termine.
Hop, on va vers les miroirs, où je ne mire pas grand chose car j'ôte mes lunettes.
J'ai horreur qu'un coiffeur me parle parce que sans mes lunettes je n'entends rien.
"Je vous les coupe comment ?"
"Courts. Surtout derrière et sur les côtés"
"Et dessus ?"
"Courts aussi, mais moins"
"Je peux le faire à la tondeuse alors ?"
"heu... oui, si vous voulez"
Bon sans lunettes, je n'entends rien mais en plus je ne peux pas voir l'évolution de ma coupe de cheveux. Je vois juste la quantité qui tombe autour de moi et ça me parait toujours énorme mais quand je remets les lunettes, je suis toujours déçu de voir qu'il en reste autant.
Mais là, je la devinais un peu gesticulant rapidement autour de moi et ça n'avait pas l'air d'être une fignoleuse.
Plutôt genre "à la truelle".
Mais bon. C'est son métier. J'ai confiance.
"Vous habitez dans le quartier ?"
Merde... une bavarde en plus. 10 contre 1 qu'elle me parle de mes prochaines vacances.
"oui"
"depuis longtemps ?"
"euh... oui.... 5 ans..."
"c'est sympa, hein? commerçant et tout. vous vous plaisez ?"
"oui oui"
"et vous venez souvent ici ?"
"ici ?"
"oui, dans ce salon..."
"euh, oui, depuis quelque temps déjà..."
"combien de temps?"
"je ne sais pas trop... six mois, un an peut-être...."
"ha, oui... et... ça va ?"
"euh.... globalement , oui,ça va pas mal"
"c'est jamais la même personne qui vous coiffe, si ?"
"c'est vrai que depuis quelques temps en effet, ça change à chaque fois (hélas !!!!)"
"ça tourne beaucoup hein ?"
"euh.... ha bon ? (ça veut dire quoi? qu'IL est définitivement parti....?)"
"les clients s'en plaignent pas mal a priori"
"euh.... ha bon ?"
"oui oui.... on aime bien retrouver les mêmes personnes. c'est important pour la confiance"
Alors là, j'hésite... abonder dans son sens, c'est reconnaitre implicitement que je prefererais être coiffé par quelqu'un d'autre (ce qui n'est pas faux, au vu, entre autre, du massacre auquel elle procède allegrement), mais ne pas abonder, c'est la contredire.... donc pas top non plus.... je rusai.
"bah, les hommes sont peut-être moins sensibles à ça que les femmes, non ?"
"je ne crois pas. quand on est habitué et content de la personne, on n'a pas envie que ça change tous les jours, non ?"
"pourquoi? ça ne fait combien de temps que vous êtes là ?"
"j'ai commencé mercredi. mais je ne sais pas si je vais rester"
Personnellement, je souhaite de tout mon coeur que non.
Quoi dire de plus ?
rien.
De toute façon c'est fini.
Je remets mes lunettes.
Je ne m'étais pas vu pareil depuis le service militaire.
"C'est assez court ?"
Je hausse les sourcils et commence à esquisser un sourire ironique, mais non, Cher ne rigole pas.
"C'est très bien comme ça."
hop, passage à la caisse.
Pas de pourboire.
21 euros.
C'est bien cher payé pour un si lourd moment.

13.3.06

Le petit doigt sur la couture....

Pffff !
Ce matin réveil tardif, lever à la bourre, ça commence mal.
En plus, bien que j'ai eu tout le temps ce week-end, j'ai pas un pantalon de repassé.
Meeeeerde !
Bon, je branche le fer, puis file à la salle de bain.
Rasage, douchage, séchage, coiffage, crémage, parfumage, et hop, habillage.
Merde, le pantalon.
Je passe 10 bonnes minutes à faire le pli.
Il est pas raccord avec ce qui reste du précédent.
Pas grave, c'est mieux que rien, ça ira comme ça.
Hop, enfilage du pantalon.
Puis petit déjeuner, rapide, avec Alex qui sort de la douche à son tour.
Je mets mes pompes en finissant mon café.
houlà ! déjà cette heure là.
Je suis vraiment très très à la bourre.
Un coup sur les dents.
Je décroche le portable du chargeur.
Je mets ma veste.
Je vais prendre ma sacoche...
Zut, mon livre...
Je vais le chercher dans la chambre et reviens vers ma sacoche qui gît par terre.
Je m'accroupis devant pour y glisser le livre.
CRAAAAAAACCCCCCCC !
Un bruit sec. Rapide.
Un sensation intense de.... courant d'air froid !!!!!
Mon pantalon s'est décousu d'un seul coup d'un seul sur les 20 centimètres qui descendent de la ceinture jusqu'à l'entrejambe, par derrière....
C'est net et sans bavure.
Même pas déchiré.
Juste décousu.

OUIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!

Comme si j'avais besoin de ça pour commencer ma journée !
Je retire ma veste, mes pompes, ce qu'il reste du pantalon, je rebranche le fer, choisis un autre pantalon, le mets sur la planche, hésite, débranche le fer, tant pis, j'y vais en jean's....
Il n'est pas repassé non plus mais je m'en tape.
Il ne va ni avec ma chemise ni avec mes pompes, mais je m'en tape aussi.
J'en ai déjà marre de cette journée de merde.

Et depuis, je suis partagé entre l'énervement et le soulagement.
Enervement d'avoir passé du temps à faire quelque chose pour rien (et j'ai horreur de repasser !)
Soulagement que ça soit arrivé chez moi !
Enervement que j'ai pas été foutu de bouger mon cul pour aller courrir depuis... pfff, au moins ça...
Soulagement car mon pack d'eau de toutes façon il est pas dans mes fesses, donc c'est le pantalon qui devait être naze....
...

Mais bon, quand même, depuis ce matin, je n'ose plus m'asseoir, j'évite de me pencher, je serre tout le temps les fesses... et, le pire, c'est que quand je marche, j'ai toujours cette sensation de froid et je me touche sans arrêt les fesses pour vérifier que mon jean's n'est pas troué !!!!
pffffff !

12.3.06

Bad Idea

J'aurais pa dû...
J'aurais pas dû faire ça ce soir, là, si tard....
Il est 2h15... Je viens de terminer...
Je suis tout seul dans l'appart....
Non vraiment....
J'aurais pas dû regarder Scream et Scream 2 ce soir... !

7.3.06

Vertueux Virtuose

J'ai toujours été fasciné par les orgues.
Quand je visite une église, je reste toujours en admiration devant l'imposante et complexe masse de bois et de métal suspendue ainsi dans les airs.
Lorsqu'en plus il y a un organiste devant les claviers comme ce fut le cas il y a deux semaines dans la collegiale Sainte Gudule de Bruxelles, ma fascination se transforme en pure exultation.
Ces moments sont magiques.
Le week-end dernier, nous avons visité un certains nombre d'églises dans le Perche : à Mamers, à Bellême, à la Perrière : toutes vides lorsque nous y entrions. Toutes envoutantes, chacune dans son style.
Doux moments de partages, d'irrespects, de respects, d'introspection.
Dans deux d'entre elles, l'orgue n'était pas cet énorme chateau dans le ciel, mais de plus petite taille, posé à même le sol, à portée de ma main qui dans les deux cas souleva le couvercle et laissa courir silencieusement les doigts sur les touches d'ivoire.
Ne pas être musicien sera sans doute le plus grand regret de toute ma vie.
Nous avons aussi visité la grandiose cathédrale du Mans.
L'un des orgues y est bizarrement coincé au fond d'une aile du transept.
Assis dans l'aile opposée, près de Rafaele, tandis qu'Alexandre prenait de magnifiques photos, je restai encore une fois en admiration devant l'imposant instrument et je m'imaginais venir un soir tout seul dans cet impressionnant endroit et jouer toute la nuit avec brio sonates, rhapsodies, fugues et autres toccatas...
Me reveiller virtuose demain matin.
Mon fantasme le plus récurrent.

6.3.06

Bedtime stories....

J'aime bien les jolies histoires.
Et à la télé on en raconte tout plein tout plein.
D'abord, voyons l'histoire de Damien. Amateur de chasse et de motocross, il vit avec Sylvie qui élève des cockers. Dis comme ça, ça a l'air de rien. Mais voilà, dans le voisinage, il y a Bernadette (dite Bad Bernie) et Joseline (dite Evil Josie) qui guettent chacun de leurs faits et gestes et vont leur mettre des bâtons dans les roues pour les empêcher de construire une résidence secondaire auprès de leur chenil. Quelles garces ces deux-là alors ! Elles vont jusqu'à entrainer Daniel, le frère de Damien dans leur machination. Alors il est pas content Damien. Il lui dit à son frère tout ce qu'il pense, que c'est une honte et que la mère elle va pas être contente d'apprendre ça... Bref, après bien des rebondissements, ils se retrouvent tous à prendre l'air et des carioles au Grand Bornand et tout s'arrange : maintenant ils se diront bonjour quand ils se croiseront dans la rue. Trop bien !
Quelle jolie histoire !
Voyons maintenant ce qui arrive à cette pauvre Gislaine. Elle en a connu bien du malheur la Gislaine : d'abord son mari, puis son fils ainé sont décédés dans un accident de voiture. Depuis, elle se donne à fond dans sont travail pour entrenir sa bien jolie maison et aussi s'occuper un peu de son bon à rien de Teddy ! Alors celui-là, je vous jure, c'est un numéro ! A 19 ans, il prend du rhum au petit déjeuner (ou du whisky c'est selon), il passe la nuit à fumer et à danser avec ses potes et après, du coup, évidemment, il passe sa journée au lit. Alors la Gislaine, tu penses, elle est pas ravie ravie quand elle rentre pour sa pause déjeuner de le trouver encore au lit son Teddy. Elle essaye de le secouer mais rien n'y fait, elle n'y arrive pas.
Elle en peut plus Gislaine ! Elle est à bout !
Mais soudain, par magie, dans le couloir un petit génie surgit et changea le Teddy en vendeur épanoui !
Bon, le petit génie, il s'appelle Pascal, mais il se fait appeler Le Grand Frère, il est costaud et il mâche pas ses mots. Il fait un tour en forêt avec Teddy, lui fait faire de l'escalade, lui fait faire du close combat, lui fait faire de la philosophie (genre : "tu vois Teddy cette mandale que je viens de te foutre dans la tronche, ça lui fait le même effet à ta mère quand tu lui dis "dégage grognasse, fous moi la paix". C'est la même chose Teddy"). Il est trop bien Pascal. Le grand frère dont tout le monde rêve. Vraiment.
Bon, le Teddy pendant deux jours il s'en prend plein la tronche, mais à la fin, ils tombent l'un dans les bras de l'autre et la Gislaine elle trop contente que son Teddy il soit devenu aussi bien sous tout rapport maintenant : il ne boit plus, il a un bon job, il communique... tout ça en deux jours !
Elle n'ose pas y croire la Gislaine. Et quand le grand frère s'en va dans sa voiture, ils sont vraiment trop touchants là, la mère et le fils sur le trottoir devant leur joli pavillon à lui faire signe de la main.....
Encore une bien jolie histoire ! Vraiment !
Allez, une dernière pour la route :
Voyons, allons voir du côté de Véronique.
Alors, Véronique elle aussi elle en a eu bien du malheur. Son mari s'est suicidé alors qu'elle ne s'y attendait pas du tout, la laissant seule avec ses enfants et son assurance vie. Heureusement, elle a un frère qui a été vraiment vraiment trop trop super à ce moment là. Tellement super qu'il en a profité pour lui emprunter 30 000 euros (15 000 + 15 000).
Depuis, elle s'est fait virer de son job, Véronique et, plus de deux ans après, son frère ne lui toujours pas rendu le fric et ne veut pas lui rendre... C'est quand même moyen moyen comme attitude, quand même, je trouve moi...
Bref, du coup Véro, elle se dit, comment que je vais faire pour la récupérer ma thune, hein, comment ?
Alors elle ouvre télé 7 jours, et elle hésite...
"si j'écris un bouquin sur le sujet, je pourrais en parler chez Fogiel ou Ruquier, mais pfff, j'ai pas le temps d'écrire moi"
"ou alors, j'écris à Bataille et Fontaine, mais si jamais ce connard de frère n'ouvre pas le rideau, j'aurais l'air maligne"
"ou alors j'attends un "ça se discute" spécial genre "j'ai prété de la thune à mon frère", mais bon, ça peut encore prendre un peu de temps"
"quel dommage que Evelyne Thomas ait arreté C'est mon choix, car elle, elle m'aurait aidé c'est sûr !!! pffff ! qu'est-ce que je vais devenir????"
Et puis là, elle le voit, lui, le gendre idéal, trop mignon avec sa petite coupe de premier de la classe, son joli costume de marque et ses jolies lunettes qui lui donne l'air si sérieux et elle se lance... c'est là qu'il faut qu'elle aille !!!!!!!
Vas-y Véro... fonce ....
Quelle belle histoire encore !!!
Alors moi, je remercie du fond du coeur ce type, là, lui, le premier de la classe, pour offrir à la France entière durant toute la soirée du vendredi des émissions aussi bien écrites, aussi bien réalisées qui racontent des histoires tellement morales, tellement jolies, qui donnent une si belle image des relations humaines qui vantent autant les mérites de l'entraide et de la fraternité, avec tellement de sophistication, de légereté, de subtilité...
Merci à toi ô grand pourfendeur de la trahison familliale, de l'injustice sociale, de l'arnaque mesquine
Merci à toi ô grand défenseur du voyeurisme immonde, de la reconstitution surjouée, de la moralisation grandiloquente
Merci aussi à tes diffuseurs, tes annonceurs, tes producteurs, tes collaborateurs (ha ! ces avocats visqueux, ces psychologues chagrins, ces conciliateurs sirupeux)
Merci à toi de donner à chacun l'envie de se battre pour de grandes causes, de sortir de son quotidien mesquin, de reveiller son imaginaire en berne.
Merci.
Vraiment.
Du fond du foie.

3.3.06

Blonditude

Il va falloir que je me plante encore combien de fois avant de comprendre que lorsque je regarde le programme télé et que je vois une série à enregistrer indiquée à 00h40 sur la page du jeudi 23, il faut que je mette la date du vendredi 24 lors de ma programmation ?
pfffffff !!!!!!
Et aussi pourquoi toujours attendre la dernière rediffusion pour se lancer dans cet exercice hautement perilleux de programmation d'enregistrement, hein? pourquoi ?

2.3.06

Quand la pluie commence à tomber....

Il y a deux jours, on m'aurait demandé qui est Pia Zadora, je n'aurais pas su quoi répondre.... J'aurais hésité entre une planète dans Star Trek et une italienne has been de la pop eighties... mais sans pouvoir lui attribuer le moindre titre (alors qu'hélas je me souviens du "boys boys boys" de Sabrina).
Il y a deux jours, on m'aurait demandé qui est Jermaine Jackson, cela aurait évoqué vaguement un bellâtre souriant et musclé de la fratrie du petit Michael, mais là encore, impossible de me souvenir de ce qu'il aurait bien pu chanter.
Il y a deux jours, on m'aurait demandé de fredonner "And when the rain begins to fall", j'en aurais été bien incapable, le titre ne m'évoquant absolument rien du tout.
Et puis, avant hier soir, en zappant sur le cable, je suis tombé sur l'innénarable clip de cette chanson interprétée par le duo en question.... Et là j'ai bien vu le bellâtre à peu près en phase avec mes souvenirs, mais l'autre là, la gorette déguisée en tortue Ninja, non, vraiment, il ne subsitait d'elle aucune trace dans mes neurones...
et pourtant ! quel clip ! comment avais-je pu l'oublier ????
et surtout depuis..... j'arrête pas de fredonner "And when the rain begins to fall..."
et en plus... je crois que j'aime bien !