23.12.05

De la musique avant toute chose

Faire des cadeaux aux autres, c'est de saison et de rigueur.
S'en faire à soi-même, c'est jouissif et indispensable.
Cette année, parmi tous ceux que l'on m'a fait découvrir, trois albums m'ont particulièrement touché et m'accompagnent aujourd'hui presque quotidiennement.
J'ai envie de les partager.
N'hésitez pas.
Ca me fait vraiment plaisir de vous les offrir.

Je veux vivre sur terre
Je ne veux l'éviter
Là où les rires prolifèrent
Insoumise aux regrets

Elle, c'est Daphné.
Depuis que j'ai entendu son disque, je ne peux m'en passer.
Elle m'est indispensable. Elle me donne la pêche.
A mille lieux des hurlantes de la star'ac.
A mille lieux des sussurantes estampillées nouvelle scène française.
Elle est unique, émouvante, boulversante.
Je l'aime. A la folie.

J'veux des flammes, dans mes voiles, qu'elles montent dans les cieux
Que quand je plane, les étoiles s'enfoncent dans mes yeux
Que mon âme se dévoile et qu'elle respire un peu
Que l'on danse et si ça s'étend, c'est tant mieux

Lui, c'est Jéremie Kisling.
Depuis que j'ai entendu son disque, je le fredonne sans cesse.
Il m'est indispensable. Il me donne la pêche.
Sa voix est une guimauve acidulée.
Sa poésie est d'une naïveté touchante.
Sa musique et ses mélodies font mouche à tous les coups.
Je le aime. Beaucoup.

All I have in the head is to find a real Heaven.
Eden of harmony, smoothly, quickly, quietly, it’s all about me.
Yeah me, follow me, just for the quality
Guilty? I’m not so guilty cause all I feel is so easy

Eux c'est Smooth.
Depuis que j'ai entendu leur disque, je subis leur sortilège d'envoutement.
Ils me sont indispensables. Ils me donnent la pêche.
Il sont nantais, mais avant tout talentueux.
Eteignez la lumière. Fermez les yeux.
Montez le son. Et quel son !

Je les aime. Vraiment.

22.12.05

Y' a de l'abus !

Pourquoi ne faudrait-il pas abuser des bonnes choses?

Les mauvaises choses hésitent-elles, elles, à abuser de nous?

Pensine

- Quelle déception !!! King Kong cuvée 2005 est vraiment une grotesque et interminable purge....
- on a finalement un sapin : un beau nordman tout décoré (avec des boules) qui ne perd pas ses aiguilles.
- je n'arrive toujours pas à courir plus d'une demi-heure
- entre le 1er et le 14 décembre on a passé 27h en connexion sur Free, ce qui ajoute 37 euros sur la facture France Telecom
- le prochain opera que l'on va voir sera Semiramis en... (AAAAAAAARGH !) Avril !!!
- j'ai fini "la coupe de feu" ce matin dans le RER
- A titre de geste commercial, Noos nous a prelevé le 20 au lieu du 15 et a ajouté pour l'occasion 10 euros à sa facture
- dans 10 jours, nous fêterons nos 6 ans
- je n'ai toujours pas vu le dernier Gilliam, le dernier Allen, le dernier Cronenberg, le dernier Wenders, le dernier Ozon, le premier Tommy Lee Jones
- le foie gras et le tiramisu sont des merveilles inégalables.
- la semaine prochaine, nous irons à Guérande. La semaine suivante à Disneyland.
- il faut que je passe moins de temps sur les blogs quand je suis au bureau
- nous n'irons pas à Wuppertal cette année
- demain, c'est la dernière de Jérémie Kisling au Zèbre. Nous y serons.
- je vais commencer "Deuil Interdit" de Connelly ce soir pusique je n'ai pas d'épisode de OZ à regarder.
- il faut que je renvoie le courier pour les actions. Finalement, je vais vendre. Ca financera le forfait à Courchevel.
- le pack d'eau ne perd pas une goutte. Il y a même parfois une bouteille cadeau en bonus.
- le prochain spectacle de danse contemporaine que je vais voir sera Marie Chouinard en... (AAAAAAARGH !) mars !!!
- je ne sais pas quand je pourrai revoir Gruberova.
- il faut qu'on aille voir Don Giovanni au Théâtre des Champs-Elysée.
- il faut que j'appelle Jérôme. Je me dis ça tous les jours depuis janvier.
- il faut que j'écrive à Franck. Je me dis ça tous les jours depuis mai.
- il faut que je me mette à travailler maintenant.......

21.12.05

OZ

Oz est une série HBO (comme Sex & the City et Six Feet Under qui compte parmi mes séries favorites) qui comporte 6 saisons et 56 épisodes en tout.
Je n'avais jamais eu l'occasion de la regarder car je voulais la voir depuis le début.
Or en octobre, Série Club a repris la diffusion en V.O. de la saison 1, puis la saison 2 et du coup je découvre cet univers carceral ultra-violent et ultra-déprimant avec une effroyable délectation.

Donc ce matin je m'appretais à programmer l'enregistrement des deux derniers épisodes de la saison 2 diffusés en principe ce soir, comme chaque mercredi.... mais un coup d'oeil dans le programme TV m'apprit que ces épisodes n'étaient pas prévus ce soir. Un petit tour sur le site de série club m'en donna la confirmation. et rien non plus mercredi prochain.....

Donc j'ai vu 14 épisodes sur les 56 et ça s'arrête comme ça (en plein milieu d'une saison en plus, donc avec tout un tas d'intrigues en suspens) !

En général, je ne critique pas les chaines du cable qui font un gros effort pour la diffusion de toutes ces séries en VO, mais quand même, je trouve ça un peu frustrant parfois ces rediffusions en dépit du bon sens (Recemment, Jimmy avait diffusé the Practice en commençant à l'épisode 2. Je leur avais envoyé un mail pour demander pourquoi et ils m'avaient répondu qu'ils n'avaient plus de droits de diffusion pour l'épisode 1 !!!!)

Heureusement, en même temps, j'apprends que Paris Première va diffuser en janvier la 3ème saison de Nip / Tuck !!!!!
Et ça, c'est une sacrément bonne nouvelle...

20.12.05

Soufflante

Un collègue que j'apprécie beaucoup vient de rentrer dans le bureau pour inviter un autre de mes collègues à une réunion. Avant de ressortir, il me regarde et me dis "tu peux venir aussi, mais il ne faut pas dormir. A chaque fois que je fais une présentation tu t'endors et c'est trop destabilisant, donc si c'est pour dormir, je préfère que tu ne viennes pas !"
Les boules !

A bon entendeur !

J'aime beaucoup lire les notes manuscrites laissées par nos concitoyens désirant faire passer un message aux autres.
Par exemple, sur le comptoir de la boulangerie où je viens d'acheter mon sandwich, il y avait écrit :
"Celui qui a volé la boite pour la sclérose en plaques devrait avoir honte".

Dans le hall de l'immeuble depuis quelques mois, il y a une affiche indiquant
"merci aux fumeurs de ne pas jeter leur mégots par les fenêtres de la tour : risque d'incendie !"
Le tout illustré par une photo jaunissante où l'on voit en effet un mégot sur un coin de nappe entouré d'un cercle rouge gras et (pour les plus myopes) surmonté d'une grosse flèche noire.

Les plus drôles souvent sont les mentions lues dans les toilettes.
Outre les classiques "merci de laisser cet endroit dans l'état où il était quand vous y êtes entré", j'ai pu lire récemment "merci à celui qui a emprunté le vaporisateur de désodorisant de le ramener au plus vite".

Mais celui que je préfère reste celui-ci :
sur le papier A4 où on pouvait lire "merci d'utiliser la balayette" un petit rigolo avait ajouté "j'ai essayé, mais je préfère vraiment le papier".

18.12.05

Sac à Sapin

Cette année, la décision est prise : pas de sapin de Noël à l’appartement.
Déjà l’an dernier on avait hésité, puis on avait fini par en acheter un, pas cher, au monop (faut bien rentabiliser les boules et les guirlandes).
Mais ce sapin là, contrairement aux précédents, il avait un défaut majeur : il perdait ses aiguilles.
A donf !
Et c’est peu de le dire !
Même quand il était tout seul peinard toute la journée au milieu du salon, quand on rentrait le soir, il y en avait 500 000 par terre.
Et quand on négligeait de les aspirer vite, on en entraînait partout à travers l'appart. Le pied.
Et quand on avait l’outrecuidance d’effleurer une de ses branches, il le prenait très mal et doublait la perte !
L'horreur !

Bon du coup, les fêtes passées, il a bien fallu s'en débarrasser, mais dès qu'on l'approchait et qu'on le touchait, il remettait ça.
Si on avait dû le descendre comme ça juste en le portant, on aurait pu remonter notre trace à travers le hall, les ascenseurs et le couloir, c'est sur.
On ne savait pas comment faire.
Comme j’étais en déplacement, Alex devait le descendre un soir de la semaine, mais il s'est fait mal partout en le secouant pour lui faire tomber un max d'aiguille (5 cm d'épaisseur sur la moquette !)
Puis il a aspiré tout ça, mais là, problème : on n'avait plus qu'un seul sac pour l'aspirateur, et les aiguilles de sapins ça se tasse un peu moins que la poussière...
Bref, il a vidé deux fois le sac à la main avant de le réutiliser, mais c'était pénible.

Le vendredi soir, on a mis des gants et tout et on l'a secoué comme des malades, mais il avait beau en tomber des centaines de milliers, il en restait toujours des milliards accrochées aux branches.
Et sans compter celles accrochées aux fringues, plantées dans la peau, entre les doigts des main ou sous la plante des pieds.
L'enfer !

Alors le samedi, une fois Alex parti bosser, j'ai décidé de m'y atteler définitivement et de mettre ce putain de sapin dans un grand sac, partant du principe qu'en enfilant le sac du haut vers le bas, les branches allaient se resserrer le long du tronc comme elles l'étaient lors de l'achat.
Tu parles !
J'ai galéré, couché le sapin, pris des branches dans la gueule, des aiguilles encore une fois un peu partout, secoué tout ce que je savais : rien n'y fit et j'abandonnai, désespéré.

Je ressorti l'aspirateur pour au moins faire disparaître les aiguilles, mais une fois le sac trop rapidement plein, quand j'ai essayé de le vider à la main, comme il avait déjà été un peu fragilisé et qu'en plus j'étais un tantinet énervé, il s'est évidemment déchiré dans mes mains.
J'aurais pleuré !

Mais comme je suis un grand garçon, j’ai retenu mes larmes, j’ai décidé de ne pas me laisser abattre et suis descendu au monop pour acheter :
1°) un sécateur
2°) un grand sac poubelle
3°) un sac d'aspirateur (dont j'avais bien pris soin de prendre les références de la marque : Moulinex 1000 SL !)

Mais au monoprix de la place des fêtes, évidemment, rien de tout ça (sauf les sacs poubelles, mais à quoi bon ?)

Donc, puisque j'étais sorti, hop, métro jusqu'au BHV Rivoli. Un samedi !
Bon, le rayon bricolage au sous-sol du BHV Rivoli, Spielberg pourrait y tourner un Indiana Jones sans problème : quoi qu'on y cherche on ne trouve rien, on se perd, c'est sombre, bondés de bricoleurs du dimanche, plein d'embûches, oppressant....
Après y avoir tourné une bonne demi-heure et de plus en plus énervé, je m’adressai à un vendeur qui m'accorda son attention une fois fini l'interminable récit de sa partie de foot de la veille à son collègue et qui me dit que les sacs d'aspirateur c'est au 3ème au rayon électroménager (bien sûr, suis-je bête) et les sécateurs plutôt au rayon jardinage, là, tout au fond à gauche.
OK.
Je trouvais l'un puis l'autre, fis la queue pour payer - une demi-heure.
Puis ayant un intense besoin d'un achat plus consolatif, je me rendis au rayon disque pour acheter le dernier Maroon 5 entendu chez un pote le jeudi soir et hop, encore 3/4 d'heure de queue......
Je n'en pouvais plus !

Bon, de retour chez moi, inutile de dire que le sapin a eu beau crier, supplier, prier, il fit les frais de mon énervement et c'est avec un plaisir immense et intense que je le dépiautai branche après branche, chacune une fois coupée étant brandie triomphalement vers le plafond avant d'être violemment rejetée par terre et piétinée rageusement dans une danse sacrificielle et un chant victorieux.

Ensuite, j'enfournai toutes les branches dans un sac plastique (elles faisaient moins les fières, là, tout à coup ... sans parler du tronc, ridiculement et piteusement dénudé : le pied ! l'absolu pied ! j’exultai ! trop bien !)

Bon, toute cette opération eut son revers : le nombre d'aiguilles disséminées sur le champs de bataille.
Et hop, c'est évidemment là que mon deuxième achat entra en jeu : les sacs d'aspirateur.....que j'avais choisis longuement en vérifiant mille fois que c'était bien ceux du Moulinex 1000 SL. Je sortis un sac, et là, tout de suite, j'ai vu que ça ne collerait pas : il n'avait pas du tout, mais alors pas du tout la forme de celui que j'avais déchiré un peu plus tôt....
Je me suis dit, confiant : pas grave : c'est un nouveau modèle, j'ai vérifié : sur l'aspirateur c'est marqué "1000 SL" et sur les sacs aussi, donc, ça ne peut que coller...
Sauf que ça ne collait pas du tout : beaucoup trop grand, le sac, une fois que je me suis échiné à le faire entrer dans l'aspirateur, était tellement tassé qu'il était évident que le compartiment réservé à son accueil ne pourrait engranger le moindre gramme de poussière en plus.

Trois solutions : soit je bouffe le sac, soit je balance l'aspirateur, les sacs, les branches, le tronc par la fenêtre en éructant interminablement mon désespoir par insultes homophobes interposées (putain d'enculé de pd de sac à la con), soit je me calme, zen, et je trouve une solution.
Pas envie de retourner au BHV, donc, tant pis, je fais ce qu'il ne faut pas faire, je retire le sac et je referme l'aspirateur et là je vois, sur le capot qui se referme, juste au dessus de 1000 SL la mention "Moulinex Compact". OK. On ne perd pas de vue son objectif, on réfléchira plus tard aux implications de cette mention..
Et hop, j'aspire sans sac.....

Bon, le filtre n'apprécie pas trop et je suis obligé de vider trois fois le compartiment en le secouant dans un grand sac en plastique. Je dois à chaque fois bien nettoyer le filtre encrassé, mais au final, j'ai réussi !

Voilà.
Résultat, pas de sapin cette année et la prochaine fois, c’est sûr : on met le prix et on achète un Norman !
(je ne sais pas ce que c'est mais quand je racontais cette histoire d'aiguille, on me répondait invariablement :"ha, c'est parce que c'est pas un Nordman. Moi je prends toujours un Nordman et je n'ai jamais de problème")

17.12.05

Gran pezzo concertato a 14 voci

Ils sont là. Tous les 13.
Ils sont à l'auberge du Lys d'Or.
Ils attendent la diligence qui les emmenera à Reims pour assister au couronnement de Charles X.
Il y a là une comtesse parisienne, un érudit italien, un baron allemand, une marquise polonaise, un général russe, un colonel anglais, un grand d'espagne, un jeune officier français, une poetesse romaine ainsi que quelques personnages de leurs suites.
Ils sont réunis dans le hall de l'auberge avec tous leurs bagages lorsqu'arrive la nouvelle : La diligence attendue a eu un accident et il est impossible d'en trouver une autre dans les temps.

Le temps s'arrète alors.
Et la musique avec.
Ils sont là. Tous les 13. Sur la scène.
Stupéfiés. Statufiés.
Et chacun va entonner a capella un chant magnifique et lent exprimant sa douleur de ne pouvoir de rendre à destination comme espéré. Ce morceau réunissant 13 des 14 personnages principaux de l'opera sans accompagnement d'orchestre est une merveille dont mes oreilles ne se lassent pas.

Arrive alors le 14ème personnage, l'aubergiste, qui interrompt la méditation en annonçant qu'ils pourront se rattraper largement à Paris où des monstrueuses festivités sont organisées pour célébrer l'évenement et qu'en attendant ils vont pouvoir festoyer à l'auberge en l'honneur du nouveau roi.

La stupeur se transforme alors en une joyeuse débandade précipitée où la joie de chacun va exploser dans un de ces ensembles brillants et entrainants dont Rossini a le secret.

Le public du Chatelet hier soir s'est laissé berner par ce morceau enthousiasmant, appaludissant à tout rompre et interminablement les artistes comme si l'opera était terminé (alors qu'il reste encore une demi-heure de musique à venir).

Le voyage à Reims de Rossini est le dernier opera qu'il a écrit en italien et le premier qu'il a écrit hors d'Italie. Le livret est ininteressant au possible (aucun argument digne de ce nom, aucun enjeu dramatique, aucune caractérisation de personnage). C'est une pièce de circonstance. Mais c'est à ma connaisance le seul opera qui demande une telle distribution (18 solistes dont 10 personnages principaux).
C'est la première fois que je le voyais sur scène et j'ai été comblé par cette débauche d'effets vocaux, entièrement gratuits, visant à la seule virtuosité, réhaussée ici par une très amusante et très réussie mise en espace et interprétée par une troupe de jeunes chanteurs russes tout à fait à la hauteur..
Prima la musica....

16.12.05

Bel Canto

Ca aussi ça me manque.
Terriblement.
Pour la première fois depuis une dizaine d'année, je ne me suis pas abonné à l'Opera de Paris.
Les formules d'abonnements proposées et leur prix de plus en plus prohibitifs ont eu raison de ma volonté.
Seuls quatre opera cette saison me tentaient vraiment, mais pour les voir il me fallait en choisir 9 en tout dans mon abonnement...
Trop coûteux.
J'ai renoncé, préférant me rabattre sur des réservations en cours d'année pour les quatre en question....
Sauf que pour trois d'entre-eux, tout à été réservé par les abonnements et qu'il est aujourd'hui impossible d'obtenir des places pour les voir.
Depuis deux ans que la direction actuelle a été mise en place, rien ne va plus.
Pfffffff !
Heureusement, Le Théâtre des Champs Elysées, l'Opera Comique et le Théâtre du Châtelet permettent plus facilement (bien que de manière tout aussi coûteuse) d'assister à des représentations scéniques d'oeuvres lyriques.
Ce soir, nous allons voir "Le Voyage à Reims" de Rossini au Châtelet.
Cela fait déjà quatre mois que je n'ai pas vu un opéra sur scène.
Trop longue attente....
La dernière fois c'était déjà Rossini... à Pesaro.... Magique !
La prochaine fois ce sera encore lui, au Théâtre des Champs Elysées, puis encore lui à l'Opera Comique.
Puisqu'en cette année de comémoration des 250 ans de la naissance de Mozart, il est impossible d'aller à Garnier y écouter ses chef d'oeuvre, je décrète que pour moi 2006 sera l'année Rossini !
Na!

Psycho-ticket

Hier soir, 20h45, Nation, Ligne 2, direction Porte Dauphine, une femme rentre en furie dans la rame :

- Merde, ils font chier à la fin, j'ai pas que ça à faire moi, merde. Je suis salariée, moi, putain. Je travaille tous les jours, moi, c'est pas comme eux ! Merde ! Je le prends tous les jours leur putain de métro à la con, toujours les mêmes putains de stations à la con, toujours la même putain de ligne à la con. Je bosse comme une dingue tous les jours, je ne compte pas mes heures et là ils viennent me faire chier avec leur putain de contrôle à la con. Il croient quoi eux ? Que j'ai du temps à perdre à remplir leur truc là ? Je ne suis pas psychotique, moi ! Faut être psychotique pour perdre du temps à écrire leur numéros à la con sur un bout de carton tous les mois...

Effervescence Matinale

Depuis trois jour je soigne mon angine annuelle à l'aide d'un cachet d'antibiotique générique et d'un cachet d'anti-inflamatoire générique matin et soir.
Je les avale machinalement, ensembles, hop, ou l'un après l'autre, hop, hop, dans la bouche, hop, un peu d'eau, hop, gloups, c'est fait.
Hier soir je me suis demandé pourquoi l'anti-inflammatoire avait un petit goût acidulé.
J'avais déjà enregistré ce petit goût mais le cachet passait trop peu de temps sur ma langue pour que je perde du temps à me poser la question.
Hier soir, je me suis dit que peut-être en fait ce cachet était-il plus à sucer qu'à avaler, mais trop tard, il était déjà descendu....
Ce matin, par acquis de conscience j'ai lu la notice....
Pourtant, c'est marqué en gros sur la boîte : 20 comprimés sécables effervescents !!!!

15.12.05

Minorité Relative

Un jour, une relation occasionnelle qui ne connaissait rien de mes préférences sexuelles, s'est exclamée :
" à 27 ans, tu n'as ni permis de conduire, ni télévision ! Je pense qu'en France tu dois appartenir à une toute petite minorité de personnes..."
ben du coup, je devais appartenir à une toute petite petite petite minorité alors......

14.12.05

ça marche !

Le cable man n'ayant pas jugé bon de se déplacer (il ne sait pas ce qu'il a manqué !), le dépannage s'est fait par téléphone....
Alexandre était pourtant là pour le recevoir, mais bon.

(une gastro de bon aloi m'évitant de prendre mon après-midi)

Du coup, cela fait une semaine que cela aurait pu déjà remarcher !

Mais fi de l'amertume et du ressentiment, l'heure est à nouveau au blog, au mail, au chat...
Youpiiiii !

Pour le geste commercial, on verra plus tard

Quand à nos adresses mails, qu'elles reposent en paix !

Trois anges et un Zèbre

Mon dieu qu'il est mignon ce Jérémie Kisling !
A croquer...
Et quand il enchaine "Ah si j'étais un homme", "Love Boat" et "I Love to love", ses petits déhanchements me suggèrent de bien inavouables envies.....

Mais c'est là compter sans son mignon trompettiste !
Celui là, je serais prèt à me damner sans la moindre retenue afin qu'il vienne jouer pour moi l'adagio du concerto de Marcello en concert... très privé !!!

Et puis, finalement, le plus beau hier soir, le plus touchant, ce qui m'a mis la larme à l'oeil et fait fondre comme à chaque fois, ce fut le magnifique regard embué et le radieux sourire épanoui d'Alexandre....

Oubliés mes fantasmes adultères avec le mélodieux petit suisse et le pro de l'embout cuivré....

Ces yeux, ce regard et ce sourire-là ne souffrent aucune concurence.
Nul besoin de se damner quand on est au paradis.


(NB : il y avaient d'autres anges hier soir au Zèbre de Belleville, et pas des moindres... Notemment ceux avec lesquels j'ai eu grand plaisir à partager un bon petit Irancy 1986...)

13.12.05

Elles me manquent !

Je l'ai revue hier soir pour la première fois depuis... trop longtemps...
Elle parlait de son prochain film et sa voix a reveillé en moi une nostalgie irrepressible.

Elle a partagé ma vie 5 années durant et chaque fois qu'une année s'achevait je n'avais qu'une hâte, que la suivante débute au plus vite.......

Pourtant elle ne m'a pas laissé seul et j'ai plein de destins en suspens :

Il parait que cette gourdasse de Kim n'est pas dans la saison 4 et que Jack n'est plus au CTU.
J'en suis à l'épisode 16 de la saison 4, et Sloane est encore une fois borderline.
Qui va mourir prochainement dans la prison d'Esmerald City ?
Cette délicieuse salope d'Ava Moore va-t-elle s'en sortir ?
Quid de Justin et de son romantique violonniste ?
(Alex ! on a deux saisons à regarder maintenant, faut qu'on s'y mette !!!!)
Qu'est-il advenu de l'insupportable femme de Nate ?
(Alex, ça fait un mois qu'on a les DVD maintenant, faut qu'on s'y mette !!!!)

Malgré cela, elles me manquent.... terriblement !
D'abord, bien sûr Phoebe, Monica et Rachel
puis, dans une moindre mesure Ally, Renée, Georgia, Elaine et Ling..

Mais surtout elles, mes quatre new-yorkaises préférées :
Charlotte, Carrie, Miranda et surtout Samantha !

Je ne saurais jamais ce qu'elles sont devenues.
Elles vieilliront sans moi.
Je vieillirai sans elles....
snif !

10.12.05

Square Elisa Mercoeur

Ce soir je suis arrivé à Nantes à 20H30.
Pour aller diner chez mon frère qui habite près du CHU, j'ai ignoré le tramway et décidé de marcher, en suivant les voies qui filent vers le Croisic...
Ces voies, avant de devenir souterraines pour passer sous le centre-ville, longent le square Elisa Mercoeur, très central, mais très isolé, fort peu éclairé, et ouvert toutes la nuit aux passants.
Je ne m'y suis pas aventuré et ai préféré le contourner.
C'est parait-il un lieu de drague très couru nuitemment. Les rares fois où j'ai osé m'y aventurer étant plus jeune, je n'y ai jamais vu grand monde, mais ne m'y suis jamais non plus vraiment attardé.
Bien que plutôt joliment aménagé, c'est une des rares endroits de Nantes qui m'angoisse et m'évoque de fort mauvaises pensées...
Lorsque j'étais petit, je jouais très souvent avec plusieurs de nos voisins parmi lesquels Yannick et Hervé.
Yannick a le même age que moi et Hervé celui de ma soeur. Nous avons été à la maternelle ensembles, puis ensuite nos chemins scolaires ce sont séparés, leurs parents très croyants et très pratiquants les ayant inscrits à l'école privée. Ce qui ne nous empechait pas de les retrouver les mercredis et les samedis, pour jouer dans le quartier mais aussi au basket et au catéchisme, ces deux activités ayant rythmé toute mon enfance
Je m'amusais bien avec eux, on était tout le temps les uns chez les autres et c'était de franches rigolades. J'ai perdu de vue Yannick et Hervé durant mes dernières années de collège, puis je les ai oubliés durant mes années de lycée. Pas vraiment volontairement, mais comme ça. Le temps passant, mes choix personnels m'ayant éloigné et du basket et du caté, j'ai fini par ne plus revoir personne de cette époque et par ne pas me soucier de leur devenir.
Lorsque j'étais en fac, il m'est arrivé de les croiser, une fois, de loin. Ils avaient bien changé physiquement et alors que je les avais connu tout petits, rachitiques,maigrichons et chétif, ils étaient devenus de vigoureux gaillards gras et costauds. Des monstruosités. Des gorets. Répugnants. La vision de leur transformation m'a fait froid dans le dos.
Quelques temps plus tard, un soir en rentrant de la fac j'ai trouvée ma mère catastrophée. Elle venait d'apprendre un sordide fait divers les concernant.
Ils se rendaient régulièrement dans le square Elisa Mercoeur avec deux de leurs amis et le plus mignon des 4 (qui ne devait a priori être ni Yannick ni Hervé) s'amusait à séduire un jeune homme esseulé, venu ici en quête d'aventures, de chaleur ou de tendresse... Une fois la proie charmée, il l'éloignait dans un coin sombre du square et les quatre lui tombaient dessus, le dépouillaient violemment, le déshabillaient intégralement et bien entendu finissaient par s'acharner sur lui à coup de poings et coups de bottes...
Leur manège a semble-t-il duré un certain temps avant qu'un de ces malheureux ne porte plainte et qu'ils finissent par tomber eux-même dans un guet-apens policier.
(Ils ont été ensuite condamnés et ont fait de la prison, mais pas assez longtemps à mon goût puisque je les ai recroisé une fois quelques années plus tard, après qu'ils aient déménagés du voisinage. A leur procès, quand on leur a demandé pourquoi ils avaient fait ça, ils ont répondu que c'était parce que les homos étaient responsables de la propagation du Sida. ça a été leur seul argument)
J'ai dit à maman que je ne comprenais pas comment c'était possible qu'ils en soient arrivés là avec l'éducation qu'ils avaient reçu. Leur mère tous les dimanches faisait chanter les paroissiens à l'Eglise tandis que leur père nous avait enseigné le catéchisme. Ils me paraissaient alors exemplairement bons. A cette époque je n'avais pas encore compris que la foi et la religion n'étaient pas exactement la même chose.
Ce jour-là je me suis demandé (et me demande encore) comment ces deux garçons avec qui je me suis autant amusé gamin avaient pu ainsi franchir l'intolérable limite. Et si c'était moi qui avait été leur proie un soir de leur funeste quète dans le square Elisa Mercoeur ? Auraient-ils eu pitié de leur ancien camarade de jeu ou au contraire leur fureur en aurait-elle été décuplée ?
Ce soir, pour une fois je trouve aussi que la ville avait ce teint blafard lorsque je sortis de la gare....

8.12.05

Actions / Réactions

Je travaille depuis un certain nombre d'année pour la même société.
En Juin 2000, j'ai reçu, comme tous les employés de cette société un courrier de notre PDG nous annonçant que le comité de direction avait décidé de nous offrir à tous l'opportunité de devenir actionnaire à moindre coût, en nous permettant à tous d'acquérir entre 1 et 12 actions (suivant l'ancienneté et le coefficient de chacun) au pris modique de 99 euros l'action.
En juin 2000, l'action était côtée à 110 euros.
Pour mettre en place l'opération, le courrier devait être envoyé trois mois avant le début de l'opération et le prix de l'action figé pour cette offre.
Nous devions donner réponse pour fin août 2000.
Or, fin août, l'action était passée à.... 90 euros.
Donc débandade des employés qui ne voyaient plus, c'est logique, l'intérêt d'acquérir des actions à 9 euros de plus qu'au prix public.
Donc retape du "management de proximité" qui expliqua à chacun qu'il ne fallait pas être petit, qu'il fallait voir sur long terme et donc malgré tout profiter de l'offre.
Je me suis fait avoir et ai souscrit pour 10 actions : Investissement de 990 euros prélevé sur salaire.
Depuis l'action n'est jamais repassé au dessus de 90 euros, mais bon, on peut considérer qu'on n'est toujours pas sur le long terme, donc je ne panique pas et garde espoir.

Sauf que...
Notre PDG (accessoirement créateur et actionnaire principal de la dite société) part en retraite l'an prochain et, pour assurer ses arrières, il a négocié notre rachat (présenté par lui dans divers courrier comme un heureux rapprochement avec une société complémentaire nous offrant diverses opportunités de développements des plus interessants) et donc vendu ses actions à une société (complémentaire, donc) dont il intègre le board jusqu'à son départ en retraite et dont nous devenons donc employés.
Jusque là, rien d'exceptionnel.
Depuis que l'OPA est connu, le prix de l'action est figé à 73 euros, ce qui est sa valeur la plus haute depuis très longtemps.

Et là, que viens-je de recevoir ?
Un nouveau courrier de mon PDG qui me conseille instamment d'apporter mes actions à cette OPA....
Le courrier est luxueux (une plaquette plastifiée avec des couleurs et tout), non avare de détails sur les motivations du rapprochement et l'intérêt pour chacun d'y apporter ses actions : " ce qui vous permettra de réaliser une substancielle plus-value dans la mesure où le prix de 73 euros est une aubaine inespérée par rapport à la cotation de l'action depuis quelques temps"

Bon, je ne suis pas très bon en finance (mon banquier ne dira pas le contraire), mais je suis quasiment certain que récupérer 730 euros en 2005 contre 990 euros dépensés en 2000 n'est pas vraiment ce que l'on puisse considérer comme une plus-value, substancielle ou non.

Bref, du coup, je ne sais pas trop quoi faire. Est-ce que je les garde en espérant que leur côte finit par augmenter un jour ou l'autre?

Mais les actions d'une société n'existant plus peuvent-elles encore augmenter ?

Le courrier indiquait aussi que la nouvelle société, si elle finit par obtenir au moins 95% des actions pourra décider de retirer les autres de la cotation. Est-ce que cela veut dire qu'elle rachetera toutes les actions encore en circulation (dont les miennes) et si oui, à quel prix ?

Et si je les vends.... en fait, le courrier n'explicant pas comment procéder pour les apporter à l'offre et cet apport devant avoir lieu avant le 19 décembre, je pense que je ne vais pas vraiment avoir le temps de me poser la question... ici on me conseille de les garder, là de plutôt les revendre.... qui croire ?

Je suis joueur, donc je vais les garder. De toutes façons, je vais gagner les 44 millions de l'euromillion vendredi, donc je ne suis plus à 260 euro près....

bref... pffffffff !!!!!

2.12.05

Objectif n° 3 : Ne pas se laisser faire

Hier matin, je reçois un coup de fil affolé d'Alexandre qui n'avait plus accès à internet à la maison. Je lui dis que je regarderai ça le soir pensant que ce ne serait sans doute pas grand chose.
Le soir, je refais tous les branchements, je vérifie tous les paramétrages : le modem fonctionne bien, je suis connecté au réseau, mais il me faut me rendre à l'évidence, nous n'avons plus accès à Internet !
J'appelle Alexandre au bureau pour lui demander de se connecter sur le site de notre fournisseur d'accès (Noos pour ne pas le nommer) et vérifier s'il n'y a pas des travaux de maintenance annoncés sur le réseau. Il vérifie, mais ne voit rien d'anormal. En revanche, il m'annonce qu'il n'arrive pas non plus à consulter ses mails sur le Webmail de Noos. Je lui demande d'essayer de consulter les miens : même problème, nos identifiants ne sont pas reconnus.
Grrrrr !
Il est 20h35 quand j'appelle le support de Noos qui ferme à 21h00.20mn plus tard, je suis toujours en musique d'attente (à 0,34 euros la minute, ça me fait bouillir !)
J'ai enfin une demoiselle qui décroche à 20h53. ça nous laisse 7 mn pour régler le problème. ça va être chaud.
Elle me fait revérifier tous les branchements, me confirme qu'elle me voit bien sur son réseau, me parle comme à un débile (mais ça, j'imagine qu'elle n'a pas toujours comme interlocuteur des gens qui savent ce que c'est qu'un ping, donc je ne lui en veux pas) et finit par me dire qu'elle ne voit pas d'où ça peut venir et qu'elle m'envoie un technicien.Elle regarde "l'agenda d'intervention" et me propose un rendez-vous pour le.... 14 décembre !!!!!
AAAAAAARRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGHHHHHHHHH !
Elle trouve mon énervement inapproprié, ne peut rien me proposer de mieux, ha si, peut-être le 13 mais non finalement que le 14, pas possible avant.
J'accepte donc le rendez-vous esperant que j'arriverai par moi-même à régler tout cela avant.
Il est 21h00. "Avez-vous encore des questions monsieur ?".
J'aborde donc le problème des e-mails.
Grandiose.
- si vous ne pouvez pas les consulter, c'est que vous avez un problème de mot de passe.
- j'entends bien, mais comme je n'ai pas changé mon mot de passe depuis des lustres, j'aimerais savoir comment il est possible comme cela tout à coup qu'il ne soit plus valide
- je n'en sais rien monsieur, vous n'avez qu'à le changer et ça devrait marcher mieux.
- mais enfin, pour que je puisse en changer, il faut d'abord que j'arrive à me connecter avec celui-ci
- oui
- mais je ne peux pas vu qu'il n'est plus valide
- je sais bien monsieur, mais il faut attendre de pouvoir vous reconnecter alors
- mais enfin, tant qu'il ne sera pas valide, je ne pourrais pas me reconnecter
- je sais bien monsieur
- donc comment je peux faire ?
- essayez de changer votre mot de passe et de le remplacer par un qui sera valide.
- (grmpf... elle se fout de ma gueule là ou quoi....) Euh.... et vous, vous ne pouvez pas me le réinitialiser ?
- non monsieur, vous êtes le seul à pouvoir changer votre mot de passe.
- mais enfin je ne dois pas être le premier qui a un problème de mot de passe. vous faites comment d'habitude?
- je demande à l'utilisateur de le changer lui même.
- (surtout rester calme) bon, enfin, vous êtes d'accord que si mon mot de passe n'est pas valide, je ne peux pas me connecter à ma messagerie ?
- oui monsieur
- et vous êtes bien d'accord aussi que pour changer mon mot de passe moi-même, il faut d'abord que je me connecte ?
- oui monsieur
- et donc, je fais comment moi du coup pour me connecter avec un mot de passe invalide (connasse) ?
- il faut attendre de pouvoir vous reconnecter. Je ne peux rien vous dire de plus. avez-vous encore des questions monsieur ?
- oui. Comment expliquez-vous que nos deux mots de passes soient invalides le même jour? ça ne vous parait pas louche ça?
- c'est en effet étrange monsieur. je vais vérifier quelque chose. pouvez-vous m'indiquer quelles adresses mail vous utilisez ?
- e.e@noos.fr et alexandre.alexandre@noos.fr
- je vérifie....
(silence)
- en fait ces adresses n'existent plus sur notre serveur.
-(glurps) comment ça, elles n'existent plus sur votre serveurs ? c'est une blague?
- non monsieur. il y a quelques jours nous avons supprimé un certains nombres d'adresses mails qui n'étaient plus valides ou dont les possesseurs étaient en irrégularités de facturation, et il semblerait que l'on en ait malencontreusement supprimées un peu plus que voulu.
(grmpf ! aaarrrrgggghhhh ! gloups !)
- Malencontreusement !!!! vous plaisantez ?
- non monsieur
- vous avez j'imagine des sauvegardes de ce qui a été supprimé ?
- non monsieur
- vous êtes en train de me dire que nos adresses ont été "malencontreusement" supprimées et que nos mails sont définitivement perdus ?
- oui monsieur
- c'est innacceptable !
- je suis désolée monsieur, je ne fait que vous informer, je ne peut rien faire de plus.
- mais enfin comprenez moi; cela vous arriverait à vous, vous ne diriez rien ?
(silence)
- OK. bon, je ne vous remercie pas vu ce que vous m'avez aidé à résoudre ce soir.
- je vous remercie de votre appel monsieur. au revoir monsieur.
Il est 21h10. Elle a fait du rab.Moi, je bous. Je n'en reviens pas. j'ai envie de tout casser, d'acheter une free box ou une life box, là tout de suite, maintenant, là.

Ce matin, arrivé au bureau, je me connecte à mon tour sur le portail de Noos.Durant la nuit, j'ai réfléchi et me suis dit que ce n'était pas possible, qu'il ne pouvait pas en être ainsi et que forcément il y avait une explication.
On était hier le 1er décembre et forcément cela avait un rapport avec ce début de mois.
De fait, en consultant "mon compte", je vois que ma facture de novembre "noos net + noos TV" a été correctement payée mais que, à compter du 1er décembre, je n'avais plus d'abonnement à Noos net.
Je rappelle donc le service payant et demande à une nouvelle interlocutrice de vérifier l'état de mon abonnement. Après moult tergiversations et discussions oiseuses, elle me confirme enfin qu'en effet l'abonnement s'est arrêté depuis hier matin (alors qu'on n'a évidemment rien demandé). L'explication qu'elle me donne n'est pas satisfaisante*, mais elle me promet que cela sera résolu dans les 48h au plus tard, sans doute plus tôt.
Pour le moment, je n'ai toujours pas accès à mes mails sur le portail de Noos.J'ose espéré que la grognasse d'hier soir s'est copieusement trompé et que nous allons récupérer nos historiques !Wait and see.


* petit rab :
Depuis quelques mois, Noos propose aussi une offre téléphonique que j'ai trouvée alléchante. Un samedi de fin septembre, j'ai donc appelé pour savoir comment en profiter. Après encore une fois une longue discussion sur ce service à 0,34 euros la minute, j'ai fini par me laisser convaincre de prendre un rendez-vous pour recevoir le technicien qui me changerait le modem afin de pouvoir bénéficier en plus de l'offre téléphonie. Mais hélas, au moment de fixer le rendez-vous, mon interlocutrice s'est aperçu qu'elle n'avait pas accès à l'agenda et m'a donc proposé de me rappeler sans faute le lundi. Deux semaines passèrent sans qu'on ne nous rappelle. J'ai donc rappelé, patienté 20 mn et expliqué ce qui se passait. Je suis tombé sur une charmante personne qui a accusé sa collaboratrice d'incompétence avant de m'accorder un rabais de 7 euros sur ma prochaine facture (en remboursement de l'attente téléphonique), mais qui hélas ne pouvait me proposer de rendez-vous pour le moment car leur agenda était plein pour les deux mois à venir. Elle me proposa néammoins de rappeler plus tard pour refixer un rendez-vous. Ce que je n'ai évidemment pas fait, ayant entre temps décidé de me passer de cette offre. Et puis début novembre, un soir en rentrant je suis tombé sur un message de Noos laissé sur notre répondeur téléphonique : "Puisque vous n'avez pas rappelé pour prendre rendez-vous, nous annulons la modification que vous aviez demandée à votre contrat, à savoir le changement de modem pour bénéficier de Noos Tel".
OK. ça me va bien. Sauf que selon mon interlocutrice de ce matin, c'est cette annulation qui a mit aussi un terme à notre abonnement à Noos Net depuis hier.
Je pense que bientôt Free aura deux nouveaux clients (dès qu'ils ajoutent Série Club et Jimmy à leur offre TV !!!)

29.11.05

Culte

Marie-Thérèse Porchet à son fils dont elle vient de découvrir l'homosexualité :

- Quand je pense que quand tu étais petit, je ne pouvais même pas te mettre un suppositoire !

(Marie-Thérèse Porchet. "La truie est en moi")

22.11.05

Une Reine dans le Marais

Hier soir, après avoir manqué une étoile puis levé un coude fou à la santé d'un ami notre, nous avons croisé Isabelle de France dans la rue Vieille du Temple.

Certes le port de Julie était moins royal ici, avec ses bottines noires, son fuseau en velours beige, son blouson de cuir à moumoutte et son I-Pod aux oreilles que lorsqu'elle apparait tout en raideur capetienne avec sa robe bleue et sa coiffe blanche pour recevoir Robert ou Mahaut d'Artois, mais bon, c'est la première Reine (de sexe féminin en tout cas) que je croise dans le marais...


Vivement ce soir qu'on regarde l'épisode 4 (enregistré hier pour cause d'agappes sus-mentionnées) et qu'on voit encore une Jeanne jeter sa vaisselle avec conviction en proférant des insultes à l'encontre de son chien de neveu tandis qu'une autre Jeanne distillera venins et poisons régicides....





19.11.05

je l'aurai un jour... je l'aurai !

Cette fois-ci l'escalier plutôt que l'ascenseur.

La capuche enfilée avant le départ.

Les buttes chaumont, désertes, dans le brouillard et dans le noir.

30 minutes

2 tours du lac

2 titres de plus sur la BO de Kill Bill


... et les 18 étages sur la pointe des pieds !


Frais comme un gardon ?

pas vraiment !

Mais il y a déjà du progrès.

17.11.05

Pourquoi courir ?

Suis-je obligé de courir?

Est-ce une torture de courir ?


Le fait est que je n'ai jamais été sportif (toujours le dernier choisi par mes camarades de classe lors de la composition des équipes de foot), jamais été interessé par la moindre idée de surpassement de moi (tant pis pour le guiness... ), jamais été motivé par le plus petit esprit de compétition (comme si quelqu'un pouvait m'égaler !), jamais été enivré par n'importe quel parfum de victoire (monter sur un podium devant tout le monde en écoutant la marseillaise.... horreur !), ni même jamais été fasciné par les exploits sportifs de mes congénères (peut-être Galfione à la rigueur... mais sans grand rapport avec ses performances à la perche)


bref, tout ça n'est pas pour moi.


Mais j'ai un corps, composé de tout plein de muscles dont pour la plupart j'ai toujours ignoré l'existence et qui, le temps passant, finissent par se montrer un tantinet rancuniers.


Et j'ai un coeur qui me fait aussi sentir à toute occasion qu'il se complaît dans sa gangue de graisse et de toxines en tout genre et qu'il apprécie moyennemment que je l'y secoue à chaque fois que je tente d'attraper un bus ou un metro...


Et j'ai dans ma salle de bains tout un tas d'énemis qui se gaussent silencieusement derrière mon dos quand je sors de la douche (le miroir, le pèse personne....)


Bref, donc, du coup je coure.

A la différence de bien d'autres activités sportives ça ne demande aucun investissement financier (pas d'abonnement hors de prix), aucun équipement particulier (pas de raquette, de rame, de ballon), ça peut se faire partout, n'importe quand (pas besoin de réserver un cours 2 semaines à l'avance), en n'importe quelle tenue (pas de m'as-tu-vu), sans aucun critère physique d'age ou de souplesse, .... bref c'est à ma portée.


Je coure seul. Pour moi même.

Pas de compétition, pas de luttes, pas de courses, pas d'objectifs, pas de performances.

Je coure dans le parc des Buttes Chaumont, un endroit que j'aime énormément, au milieu des arbres, des oiseaux, des gens.

Je coure parce que ça me défoule, parce que j'aime ça.

Voilà.

Donc ni torture ni obligation.

Juste un peu de volonté et de motivation.


La motivation exerçant une très forte pression sur la volonté ces derniers temps, je vais donc me remettre à fréquenter assidument les sentiers escarpés de mon parc parisien préféré.

15.11.05

Objectif n° 2 : Se décrasser

Dimanche matin.

On est le 13 novembre.

Dans moins de 3 mois, le ski.

Si je veux avoir l'air de quelque chose sur les pistes, il faut que je songe à me bouger le cul.

Sans tarder.

Allez, hop, sitôt dit, sitôt parti.

Ou presque.

D'abord, la tenue.

Il fait très froid.

Alors en bas j'enfile un caleçon long puis mon pantalon de survêtement

et en haut, un tee-shirt à manches courtes, un autre à manches longues et mon sweat shirt à capuche.

Une paire de chaussettes.

Mes reebooks.

et hop, c'est parti.


Ha non ! mon lecteur MP3 !

Où est-il?

Il est là, avec le casque, mais les piles sont mortes.

La dernière fois que j'ai couru, il y a deux mois, j'ai écouté 5 mn de musique avant qu'il ne tombe en rade. Trop les boules.

Je trouve des piles neuves, j'enroule le casque autour des oreilles.

Comme à chaque fois je galère à mettre les lunettes par dessus, mais c'est bon, j'y arrive.

Je cache les diffférents fils dans mes différentes couches de tee-shirt pour pas être encombré.

Je noue même les deux fils de ma capuche pour pas les prendre dans le menton quand je coure.

Double noeud.

J'allume le lecteur MP3.

Bang Bang

La BO de Kill Bill : ça me va, ça va me donner la pêche.

Je sors de chez moi, je ferme la porte.


Les clés.... qu'en faire ?....

Je n'ai pas de poche qui ferme, je les garde à la main.

Il parait que ça évite les points de côtés.

(de courir avec un truc dans la main... pas forcément des clés !)

J'hésite : l'escalier ou l'ascenseur ?

J'appelle l'ascenseur.

The Grand Duel.

Je sors de l'immeuble et commence à trottiner.

Objectif : tenir au moins une demi-heure.


Bon, y'a le marché et les voitures en double file, je peux pas trottiner comme je veux.

Je m'arrète et me faufile comme je peux afin de traverser la route tranquillement.

Arrivé sur l'autre trottoir, je redemarre.

Putain, il caille un max.

J'essaie de mettre la capuche.

A cause du double noeud, j'ai du mal.

Je force. ça bloque au oreilles.

J'y arrive enfin, mais, hop, le casque s'arrache et les lunettes avec.

Flute et zut.

J'essaie de remettre tout comme il faut, mais je n'y arrive pas : la capuche est trop serrée.

Je m'arrète donc, m'énerve sur le double noeud, y arrive, retire la capuche, remet le casque; les lunettes, la capuche, le double noeud... c'est bon.

Je repars.

Twiste nerve. Bernard Herrman.

Direction, les Buttes Chaumont.


D'abord, le plus dur, ce sont les jambes.

J'ai l'impression qu'elles sont rouillées, ça craque de partout.

La droite surtout.

Un peu la cheville. Un peu le genou. Un peu la hanche.

Mais bon, au bout d'un moment, quand elles commencent à être bien échauffées, ça se calme.

Un long moment de bien être.

Je ventile bien, respire à fond, avec le ventre.

Le coeur ne bat pas trop vite.

Je ne suis pas trop essouflé.

Les jambes suivent.

Trop cool.

Je regarde ma montre.

Pffffff !

ça ne fait que 8 minutes que je suis parti !


Oublie la montre et concentre toi sur ta foulée.

Tu vas trop vite là.

C'est la musique qui t'entraine.

Ode to Oren Ishii.

Ralentis.

Pas grave si tu te fait doubler par tout le monde.

Vise l'endurance, pas la performance.

Et puis comme ça, de dos, tu peux mater tranquilou...

Qui les épaules, qui les jambes, qui les fesses...

Ralentis je te dis !!!!!!


Je regarde par terre, le bout de mes chaussures.

Je me concentre sur ma respiration.

Je veux vraiment y arriver.

Green Hornet.

Le genou droit me refait un peu mal.

J'ai le souffle plus court et j'essaie de ventiler mieux en repirant plus lentement,

en respirant à fond, en gonflant le ventre, bref, j'essaie de réguler.

Don't let me be misunderstood.


J'arrive devant la mairie du XIXème, je jette un coup d'oeil à la pendule.

20 mn.

Pas mal.

Je suis allé plus lentement que d'habitude, donc j'ai des chances de tenir un peu plus longtemps.

J'oblique vers le lac. Vais-je en faire deux fois le tour ?


ça y est, je sens que je suis arrivé au maximum.

Le coeur me resonne dans la tête.

J'ai du mal à respirer correctement

Les jambes sont super lourdes.

Je me demande comment elles font pour continuer à me porter.

J'insiste.

24mn, plus que 6, il faut que j'y arrive.

J'insiste encore.

Je force.

Mon cerveau demande plus, mais mon corps ne suit plus.

Il est à bout.

Mes jambes sont en béton.

Je m'arrête au début du second tour.


Tout tourne.

Ma vue se brouille.

Je respire difficilement.

J'ai l'impression que mon coeur va exploser dans ma gorge.

J'étouffe sous cette capuche, avec cette musique qui me hurle dans les oreilles.

Intense sensation de vertige et d'oppression.

Je lutte contre l'envie de m'écrouler sur l'herbe.

J'ai bien fait de m'arrêter.

Je ventile à nouveau.

Inspirer, expirer.

Je retire la capuche, j'arrache le casque.


Sensation de fraicheur.

De silence.

De nature.

Je me calme.

Je conrinue à marcher.

Direction la maison.


J'essaie de marcher assez vite.

Je reprends mon souffle petit à petit.

Je prends mon pouls.

Il se calme assez vite.

Je récupère.

Les jambes rechignent un peu plus.

Va falloir les habituer.


Je marche, là, tout en sueur, dans ce beau parc aux couleurs automnales.

Il fait frais, mais beau.

ça va mieux.


Il y a 10 ans je courais une heure sans problème.

Quand je me suis étonné des difficultés éprouvées 10ans plus tard, ma mère m'a dit :

"Il y a 10 ans, si tu avais courru avec un pack d'eau dans les bras, tu aurais couru une heure?"

"ben non.... je ne pense pas... quelle drôle d'idée !!!"

"tu aurais tenu combien de temps ?"

"ben, je sais pas... pas beaucoup je pense.. pourquoi ?"

"parce que les kilos que tu as pris en 10 ans sont a peu près équivalent au poids d'un pack d'eau, non ?"

ça calme.....


De retour à l'immeuble, je prends la décision qui tue :

Je monte par l'escalier.

18 étages.

297 marches.

Dès le 8ème, c'est à nouveau la tempète.

Les jambes n'en peuvent plus, le coeur proteste et le souffle se fait court.

encore 10, puis 9 (la moitié) puis 8, 7, 6.... on touche au but.

Au 18ème, je me traine comme une loque, une serpillère, jusqu'à la porte.

Je l'ouvre et me précipite à la fenètre pour respirer de l'air frais.

Gouluement.

Il me faut boire, vite.

Retirer mes fringues trempées... même le sweat shirt est humide..

Quelques étirements.

Puis, plus tard, une bonne douche.


Passage sur la balance.

Le pack d'eau perd plus d'une bouteille.

Satisfaisant.

Aujourd'hui, trois jours plus tard, je n'ai même pas de courbatures.


Vivement la prochaine fois.


Pack d'eau, j'aurai ta peau.

14.11.05

Objectif n° 1 : Savoir dire NON

- Allo ?

- Bonjour. Pourrais-je parler à M. Alexandre s'il vous plait ?

- M. Alexandre n'est pas là.

- Pourrais-je parler à Mme Alexandre alors?

- Euh... il n'y a pas de Mme Alexandre.

- Ah... vous êtes peut-être son compagnon ?

- Euh... oui.

- Je me présente, je suis Sabrina de la société Vogica. Nous avions contacté M. Alexandre en début d'année qui nous avait fait part de vos projets d'aménagement de cuisine et de salle de bain. Je voulais savoir si c'est toujours d'actualité.

- Euh... en fait, nous avons déjà aménagé la cuisine et nous ne pensons pas nous occuper de la salle de bain avant un certain temps.

- C'est à dire ? Pensez-vous le faire dans les 3 ans ?

- Dans les 3 ans ? Euh... oui, sans doute.

- Donc je vous propose de recevoir notre représentant qui est dans votre secteur cette semaine afin qu'il vous fasse des propositions d'aménagement de votre salle de bain.

- En fait, ce n'est vraiment pas à l'ordre du jour, donc je pense que le mieux serait que nous vous recontactions quand nous en aurons besoin et d'éviter de faire perdre son temps à votre représentant...

- Vous savez, comme il est dans votre secteur, ça ne pose pas de problème, autant ne profiter, c'est sans engagement de votre part : il passe, il regarde votre salle de bain et vous fait quelques propositions et vous laisse toutes nos brochures et ensuite en effet vous nous recontactez quand vous en aurez envie. Pour le rendez-vous, je vous propose mercredi 16 ou jeudi 17, comme vous préférez.

- Ah, en semaine, ce sera tout à fait impossible, nous travaillons tous les deux...

- Bien entendu, mais il adapte ses horaires bien sûr. Il peut passer jusqu'à 20h. Alors, on dit mercredi 16 ou jeudi 17 ?

- Euh...

- On peut prendre rendez-vous maintenant, ça ne vous engage à rien car nous vous rappelons la veille afin de confirmer le rendez-vous, il vous sera alors toujours temps d'annuler celui-ci si vous avez d'autres obligations. Alors,mercredi 16 ou jeudi 17 ?

- mettons jeudi 17 alors.

- vous rentrez chez vous à quelle heure ?

- euh... pas avant 20h en général...

- Pas de problème, il connait tout à fait les contraintes des gens en semaine, donc, c'est noté, nous avons votre téléphone chez vous et votre portable, nous vous rappelerons donc mercredi 16 pour confirmer le rendez-vous de jeudi 17 à 20h, chez vous. Merci Monsieur et au revoir.


En raccrochant, comme à chaque fois, je m'en voulais terriblement de n'avoir pas su être plus ferme et

1°) de n'avoir pas mis fin à la conversation dès la première phrase

2°) d'avoir menti en disant que la cuisine était faite. j'aurais dû dire la même chose pour la salle de bain. Pourquoi ce demi-mensonge qui n'a aucun sens ?

3°) et surtout de ne pas avoir su éviter carrément la prise de rendez-vous !!!!!!!!


Sachant qu'on n'est là ni mercredi ni jeudi soir, on n'aura a priori ni l'appel de confirmation, ni le rendez-vous lui-même.

J'ai oublié de demander confirmation pour le numéro de portable.... j'espère lâchement que c'est bien celui d'Alexandre qu'ils ont....

Mais tout au fond de moi, je suis quasiment convaincu que c'était déjà moi qui avait déccroché en début d'année et m'étais fait passer pour lui.... Aurais-je alors poussé le vice jusqu'à donner son numéro à lui ???


Pffffffffffff !

10.11.05

Ne la laisse pas tomber...

Dimanche soir, tard, devant le café des fêtes, un couple de quincagénaires est en pleine discussion. Quand je passe à leur niveau, je l'entends, elle, dire :


Ecoute, n'insiste pas, on en a déjà parlé. J'ai un job qui paye bien, j'ai un appart que j'aime beaucoup, donc j'ai pas envie qu'on vive ensembles, c'est clair ? J'ai pas besoin d'un homme pour vivre avec, j'ai juste besoin d'un homme pour coucher avec...

7.11.05

Peluche

Pourquoi, parmi l'invraisemblable quantité de peluches qui jonchent sa couche, ma petite nièce d'un an s'obstine-t-elle à ne choisir que le petit phoque blanc pour me le tendre à travers les barreaux de son lit ?


15.10.05

Tops 5

Mowgli - Vic - Han - Indiana - Amélie

Jack - Sidney - Rachel - Samantha - Nate

Mel - Harrison - Christophe - Brad - Brad

Billy - Franck - Orson - Alfred - Stanley

Sergio - John - Steven - Stanley - Ridley

Tim - John - Quentin - Francis - Michael

Jacques - Jean Jacques - Krystof - Pedro - David

Antonio - Jean Sebastian - Ludwig - Frantz - Gustav

Wolfgang - Gioacchino - Vincenzo - Guiseppe - Giacomo

Fiodilidgi - Angelina - Gilda - Flora - Lucia

Edita - Vesselina - Juan Diego - Hans Peter - Nathalie

Pina - Angelin - Dominique - Jean Claude - Daniel

Sylvain - Marie Claude - Patrick - Maxime - Julie

Sarah - Ella - Nina - Dina - Billie

Barbara - Leo - Brigitte - Jean - Juliette

Benjamin - Daphné - Jérémie - Yann - Catherine

Bjork - Madonna - Kylie - Jay Jay - Moby

Arthur - Michael - Marc - Dennis - Richard

Thierry - Daniel - Tonino - René - Sébastien

John - James - Stephen - Dan - Richard

Michel - Armistead - Oscar - Aidan - Alain

John David - Jean - Milan - Anna - William

Fred - Dominique - Patricia - Kathy - Anne

Xavier - Guillaume - Marc - Michael - Pascal

Marie France - Véro - Véronique - Guylaine - Elvire

Marina - Florian - Jérémie - Estelle - Sébastien

Agnès - Astrid - Laurence - Franck - Jérôme

Michel - Marcelle - Myriam - Sylvain - Céline

Enora - Maeleen - Angélique - Roxane - Lucas

Eric - Rico - Bébé - Mon petit chat - Mon Ange

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Vous accompagnez mes joies et mes peines.

A divers degré, je vous dois tout ce que je suis.

Vous m'êtes tous indispensables.

je vous aime.