25.1.06

Diablerie

Ce soir j'envoyais un sms à Alexandre où il était question de David alias Father Lucifer. Comme je suis un peu fénéant, j'ai activé la fonction d'aide à la saisie (T9) pour mes sms. Je trouve ça génial : pour écrire "coucou" je tape "amtamt" et ça fait "coucou". Trop bien. Bon le système a ses limites et des fois ça dérape : je veux taper "ciné" et ça donne "aime". Ce soir, j'ai commencé à taper "David" et au bout de quatre lettres j'ai regardé ce que ça donnait et j'ai eu l'impression d'être dans la quatrième dimension quand j'ai lu : "Fath "

23.1.06

La revanche du sapin de Noël

Finalement, Alexandre m'avait convaincu de racheter un sapin cette année.
On a pris un beau Nordman. Il n'a presque pas perdu d'aiguilles.
Depuis une semaine il n'avait plus ses atours colorés de Noël mais était toujours là, se desséchant sous nos yeux dans le salon.
Afin de ne pas le laisser dépérir sur le trottoir comme tant de ses congénères, je me décidai aujourd'hui à rentabiliser l'achat du sécateur de l'an passé et le dépiautait branche après branche, opération à l'issue de laquelle il ne restait plus que le tronc et le socle dans lequel il était enfoncé.
Comme je n'arrivai pas facilement à les désolidariser, je me retrouvai à tirer sur le tronc, avec mes deux mains. Pour renforcer ma prise, je mis mes pieds sur le socle, de chaque côté du tronc.
Je me penchai donc en pour tirer de toutes mes forces (qui sont toutes relatives).
Et d'un seul coup... je me pris le tronc dans les dents, me meutrissant la lèvre inférieure à l'extérieur comme à l'intérieur, m'éclatant la gencive au passage.
Putain de saloperie de sapin de Noël à la con !!!!!!!!!

22.1.06

Bon plan direct, rapide et sans blabla

C'était ce matin.
Quand la porte s'est refermée dans mon dos, je n'ai plus vu que Lui.
Son regard bleu, ses cheveux blonds très courts, son bouc très sexy, sa carrure fine et solide.
Pour une fois loin des stéréotypes et des pétasses baratineuses auxquelles j'avais été si souvent abonné.
Il m'attendait et s'est levé quand je me suis approché de lui.
Il était prêt.
Il était pour moi.
Il m'a aidé à me désahabiller.
Il m'a dit "on va au fond ?"
Sa voix, grave et virile, m'a fait comme un frisson.
Je l'ai suivi. Au fond.
Il m'a demandé de m'installer.
Je me suis étendu.
J'ai ôté mes lunettes et j'ai fermé les yeux.
La musique était bien, techno cool, pas trop forte. Bon choix.
Lorsque ses mains se sont posées sur moi, j'ai rendu les armes.
Elles étaient chaudes, si chaudes, et douces, si douces.
Il m'a massé. Un peu. Trop peu.
J'aurais voulu que ça ne s'arrête pas.
Mais ça s'est arrété.
On a changé de position, puis il est passé aux choses sérieuses.
Les yeux toujours fermés, je me soumis à lui.
Sa chaleur, sa douceur irradiaient de partout.
J'étais bien.
Je le sentais s'activer tout autour de moi, sans dire un mot, incessament.
Sous ses gestes aussi précis que précieux, je me sentais devenir beau.
Ses mains agiles et douces maniaient avec dextérité le moindre de ses accessoires.
Il était devant moi, m'effleurant le visage.
Il était derière moi, me faisant courber la nuque par une pression ferme de sa si belle main.
Je sentis une morsure à la base de mon cou.
Qu'allait penser Alex ?
Il me demanda : " du gel ?"
Je lui dis "non, ce n'est pas la peine".
Il epousseta alors mon visage une dernière fois, m'ôta ma blouse et me précéda vers la caisse.
21 euros la coupe.
Ce n'est pas cher payé pour un si doux moment.

Les 7 choses qui....

L'incroyable douceur de sa peau
La tendresse sonore de ses lèvres
La troublante immensité de son regard
Ses discrets clins d'oeil à mon intention
Son incomparrable manière de danser (surtout quand il a un peu bu)

Sa joie de petit enfant quand il partage des moments avec Lui ou Lui
Ses "bon ben voilà" quand il veut clore une conversation téléphonique

21.1.06

Quelle volonté !!!!

Dimanche soir, en rentrant d'un de ces week-end normands magiques dont les Dames du Manoir ont le secret et qui m'a permis entre autre bonheur de communiquer un peu plus que les fois précédentes avec mon adorable filleule Pétronille, je commis l'erreur de monter sur la balance.
Heureusement que je n'ai pas encore fait les soldes : l'idée même d'essayer des tailles de pentalon aussi éloignées du 42 me fait frémir d'une horreur sans limite...
Résolution : cette semaine diète.
Lundi matin, just a cup of tea.
Lundi midi, heu... rien. Je sais, ce n'est pas bien, mais j'avais rien prévu: il n'y avait pas grand chose dans le frigo le matin à part du fromage blanc et de la confiture de lait, le SPAR auprès du boulot est fermé le lundi, et si j'avais été à la cantine, c'est sûr, j'aurais craqué pour leur excellente pizza au saumon nappé de cette petite crème fraiche à l'aneth dont... bon, passons, pfffff !
Dans l'après midi je me suis descendu 2 litres d'eau afin de me remplir l'estomac.. bon, ça a bien rempli la vessie aussi et j'ai passé mon temps en aller-retour vers les toilettes, mais je n'ai pas trop eu faim.
Et lundi soir, après m'être tapé les 18 étages à pied avec les sacs de courses, petite soupe (sans crème ni gruyère... :-( ) et petite ratatouille.
Mardi, même chose, sauf que là, j'avais emporté ma boite de tomates cerise au boulot pour le midi. Hummm ! Trop bien.
Mercredi idem, avec au menu du midi des endives (aggrémenté d'un léger filet d'huile d'olive (faut pas pousser quand même !!!))
Jeudi matin, petit tour sur la balance : pas mal déjà. Encourageant. trop bien.
Jeudi même régime avec des concombres au fromage blanc allegé.
Bon depuis le début de la semaine, la collègue qui partage mon bureau ne m'encourageait pas trop trop : "tu fais comme les nanas, c'est pas bon de pas manger, tu veux pas que je te ramène quelque chose de la cantine, tu vas mettre ton organisme en carence, faut manger des laitages au moins...( je vais t'en foutre du laitage moi tu vas voir tu vas pas être déçue), les concombres c'est que de l'eau, tu va crever la dalle tout l'après-midi..."
Bon elle avait pas trop tort sur ce dernier point du reste...
Du coup jeudi soir... ah ! jeudi soir !... soirée restau...
Je jette un oeil sur les salades... grmpf... entre Eltan qui après son mojito commande des travers de porc- pomme de terre en robe de chambre et Alexandre qui se jette sur le bacon cheese-burger frites après son Americano, je me voyais bien faire Salade Cesar - perrier tiens !!!...
Bon, du coup j'ai craqué : apero (un excellent coktail que je ne connaissais pas à base de vodka-champagne et jus d'airelles.. hummmm ! trop bon), bacon-cheeseburger-frites itou (avec tout tout plein de ketchup ! ben tiens ! tant qu'à faire !) et.... Pecan Pie au dessert (au point ou j'en étais !)
Bon, je me suis fait insulté par la balance en rentrant (ta gueule connasse, c'est moi le maître et je me débarasse de toi quand je veux !), mais tant pis...
c'est trop bon les frites.
Je recommence lundi : la semaine prochaine, c'est ski et avec toutes ces conneries, je ne suis pas sur de rentrer dans ma combi....

19.1.06

ça en fait du pack d'eau !

Ce matin, je me suis trompé de RER.
Je ne sais pas à quoi je pensais, mais à Nation je suis monté dans le premier qui se présentait plutôt que de regarder les stations desservies comme je le fais tout les matins depuis un an.
Je me suis retrouvé à Nogent sur Marne en moins de temps qu'il m'a fallu pour en revenir...
J'ai été très en retard du coup.
Mais cela m'a au moins permis de lire Metro, le journal gratuit dont un exemplaire avait été oublié à côté du siège que j'occupais.
J'ai pu ainsi y voir avec étonnement la tête qui m'a paru très jeune du juge d'instruction d'Outreau, que la côte de Delanoë n'avait jamais été aussi haute qu'au moment de son agression au couteau, que Gonzague St Bris milite pour renommer la station de métro "La Muette" en "Mozart" et qu'on y diffuse de la musique tout au long de l'année, qu'une animatrice de M6 kid s'était faite virer pour avoir fait un DVD "anatomique", que les jeunes se droguaient plus dans le 16ème que dans le 19ème... bref, rien que du lourd.....
Et à propos de lourd, j'y ai aussi vu une photo aussi traumatisante que décomplexante. Celle de ce mexicain de 40 ans qui pèse... 500 kg !!!

Saperlipopette !!!

J'ai changé de lunettes.
Les nouvelles n'ont pas de monture.
Juste de toutes fines branches en titane, toutes droites, qui ne s'enroulent même pas autour de mes oreilles, mais se posent juste délicatement dessus.
Bref, autant dire qu'au sortir du lit ou de la douche, je passe un temps fou à les retrouver (je suis très très myope) : elles sont quasi invisibles et je suis obligé de les rechercher à tâtons...
Et comme je ne me souviens évidemment jamais où je les ai laissées, parfois je tâte longtemps......
Hier soir, il faisait noir quand je suis parti du boulot et à la descente du bus, j'ai bêtement entrepris de mettre ma sacoche en bandoulière....
Evidemment, la lanière en s'enroulant autour de ma tête a entrainé les lunettes avec elle, les faisant alors choir... dans l'obscurité du caniveau (il n'y a pas de lampadaire à cet endroit là ! ça serait trop facile sinon).
En plus, bien entendu, hier il a plu toute la journée.
Donc le caniveau était loin d'être propre.
Bref, me voilà à quatre pattes sur le trottoir en train de tatonner dans ledit caniveau à la recherche de mes lunettes au milieu de feuilles mortes (depuis longtemps) et autres détritus divers (finalement c'était sans doute une bénédiction que je ne puisse pas mieux voir).
L'horreur !
ça m'a rappelé cette horrible épreuve de Fort Boyard où le concurrent est obligé d'enfoncer sa main dans des pots sont il ignore le contenu afin d'y retrouver je ne sais quoi.
J'ai fini par les retrouver, mais bon, l'expérience ne fut pas très agréable.
pfffff !

17.1.06

L'année Mozart - II

En 1991, je m'étais donné comme objectif de voir sur scène tous les opéras "majeurs" de Mozart.... (Je rêvais alors de vivre à Nice, car L'opera de Nice avait programmé TOUS les opéras sur maître, du premier au dernier...)

L'Opera de Paris me permit d'en voir trois :
Le Nozze di Figaro en janvier à Bastille. C'était la première fois que j'y mettais les pieds. J'étais assis au deuxième rang d'orchestre de face et le spectacle y fut total. D'abord parce que la mise en scène de Strehler reste encore aujourd'hui (je l'ai revue l'an passée) inégalable. Ensuite parce que l'apparition au lever de rideau du deuxième acte de Renée Fleming en splendide comtesse est inoubliable (bien que du coup je loupais la distibution alternée dont Lucia Popp (qui devait disparaître quelques années plus tard sans que j'ai la chance de la voir) et La Bartoli (que je n'ai toujours pas vue non plus)). Enfin parce que cet opéra est à mes yeux le chef d'oeuvre absolu en matière de dramaturgie et de musique et que je peux le voir en boucle sans aucun ennui.
Idomeneo, en octobre, toujours à Bastille, dans une mise en scène assez moderne mais très respectueuse. C'est un opera dont je trouve la musique splendide, mais l'intrigue peu interessante et l'ensemble un peu long du coup.
Die Zauberflöte, en décembre, à Bastille encore, dans la mise en scène de Bob Wilson. Je goûte très peu l'esthétisme de cet homme là (qu'il est pourant de bon ton de porter aux nues) et en l'occurence il a ainsi fait de cette flûte quelque chose de très peu enchanteur à mes yeux. En plus Hans Peter Blochwitz qui constitue pour moi le Tamino idéal s'était fait porté pâle pour cette représentation qui m'a du coup beaucoup déçu.

Le Théâtre du Châtelet avait au départ co-produit l'intégrale de Gardiner et en 1991 c'était "Die Entfuhrung aus dem Serail" qui par chance y était donné. Cela m'a permis de le voir pour la seule et unique fois sur scène. Je ne garde pas beaucoup de souvenir de cette production sinon que l'entracte était bizarrement placée au milieu du deuxième acte juste après le "Martern" de Konstanze. Mais Gardiner semble coutumier de ce genre de bidouille dans ses représentations scéniques puisque quand j'ai vu Cosi l'année suivante, il avait transformé en duo les deux airs des deux soeurs dans le premier acte (Il est cependant regrettable que la rupture de cette co-production ait privé les parisiens (et donc moi du coup) d'un Don Giovanni et d'une Flûte qui auraient sans doute été plus dignes que ce que nous a fait l'opera de Paris pour ces deux oeuvres....)

Don Giovanni justement. Il n'avait pas été mis à l'affiche à Paris lors de ce bicentenaire et je suis donc allé à l'Opéra de Lille pour le voir sur scène. Là encore rien de mémorable dans cette production très colorée, sinon une replète Donna Anna qui semblait toute réjouie par les malheurs qui lui arrivaient. Dans une production honorable, pourquoi ne se souvient-on que de ce qui ne va pas ? Pourquoi n'ai-je encore jamais vu de production convaincante de cet opera qui en disque m'apporte tant de bonheur ? Pourquoi seule la mise en scène de Peter Sellar (tendance Harlem, piquouse d'héroïne et McDo) reste aujourd'hui dans ma mémoire comme réussie ?

Dans le nord toujours, j'ai eu la chance de découvrir un opéra que je n'avais alors jamais même écouté : "La Clemenza di Tito", soit le dernier opera composé par Mozart. La production de la Grande Ecurie et la Chambre du Roy à Tourcoing était magique. La distribution entrainée par Guillemette Laurens et Veronique Gens était parfaite. Et la mise en scène, sobre mais efficace. Quel plaisir de découvrir une oeuvre dans ces conditions. Quand je pense que Franck, qui avait eu la bonté de venir me chercher à la gare de Lille et de m'accompagner jusqu'au théâtre (pour revenir m'y chercher à la fin) n'avait pas voulu essayer d'avoir une place sous pretexte qu'il ne connaissait pas lui non plus cet opera alors qu'il y avait une place libre à côté de moi. Quel dommage que je ne l'y ait pas forcé !
Quelle tristesse aussi de savoir qu'après cela plus jamais je ne découvrirais un opera de Mozart...

Reste mon chouchou, mon opera pour île déserte, mon septième ciel lyrique à moi, à savoir Cosi Fan tutte. Ce n'est pas le plus compliqué à mettre en scène tellement l'argument est simple et les personnages peu nombreux. La musique y est splendide d'un bout à l'autre et devrait suffir à inspirer n'importe quel tâcheron.... Et bien, en l'occurence, j'ai probablement là assisté à la pire représentation d'un opera qu'il m'ait été donné de voir. Outre le fait que les airs étaient coupés et que les choeurs étaient, tenez-vous bien, en-re-gis-trés !!!!, je crois que le pire était la mise en scène : tout se passait dans un lit et les deux soeurs étaient en porte-jarretelle durant les trois heures que dura la représentation. Le tout n'était même pas drôle mais d'une vulgarité rarement vue... j'en frémis encore. bon, ok, je l'avais un peu cherché : cela avait lieu à la salle des fêtes de Colombe et était exécuté (jamais mot n'a ici été mieux à propos) par une troupe polonaise sans talent.... l'horreur !!!!!!

Mais le souvenir le plus fort que je garde cette année Mozart-là, je le dois à un petit spectacle de Claire Gibault qui avait eu la bonne idée (qualifié de "à peine digne d'un spectacle de patronnage" par Libé !) de réunir les airs de Zaïde et de "Der Schauspieldirektor" dans un montage scénique très distrayant et très réussi qui m'avait surtout permis de découvrir une dénommée Nathalie Dessay. Elle a fait du chemin depuis, mais restera pour moi celle qui, habillée d'une nuisette légère et clouée au mur par un projecteur de lumière blanche qui l'isolait de l'obscurité du reste de la scène, interprétait là un boulversant air de Mme Hertz qui m'avait profondément ému.
(Difficile ici de placer le mot Melopée ici tant la monotonie est étrangère aux Arie de Wolfgang)

12.1.06

Pourquoi ?

Pourquoi sur Cdiscount les DVD que j'y ai déjà achetés ont-ils depuis vu leur prix divisé par deux ou trois alors que ceux que je n'ai toujours pas achetés restent-ils hors de prix ??????

11.1.06

Connivence

Il y a parfois des moments de gràce.
Trois fois rien, mais qui vont droit au coeur.
Dimanche soir, au théâtre, alors que tous se bousculaient au bar pour avoir une consommation à l'entracte sans aucun respect pour ceux qui étaient là avant eux, quand le barman s'est enfin adressé à moi, je lui ai indiqué que le jeune homme à mes côtés attendait depuis plus longtemps. Celui-ci m'a alors adressé un remerciement agrémenté d'un joli sourire.
Je l'ai recroisé ensuite plusieurs fois et à chaque fois un petit sourire des yeux s'échangeait.
A la fin de l'entracte, lorsqu'il passa devant moi pour regagner sa place, il me gratifia encore d'un très grand et beau sourire auquel je répondis naturellement.
C'est con, mais ce sourire m'a été droit au coeur.
Il était en couple, moi aussi, donc c'était juste un sourire comme ça, chaleureux, sans arrière pensée. Beau.
Ce matin dans le RER, je m'assois face à une jeune femme plongée dans la lecture de ses notes.
A côté de nous discutent deux collègues.
Elle se plaint d'avoir du mal à trouver un copain à cause de ses gosses.
Il lui répond par un discours extrèmement machiste et beauf, malgré une apparence et une manière de parler qui se veulent cool.
"Elle m'a dit ensuite que j'avais qu'à la baffer. C'est facile, non? comme si c'était mon style de baffer une meuf devant ses gosses qui ne sont même pas les miens..."
Sur cette belle phrase, ils sortent de la rame.
Et simultanémment, la jeune femme et moi quittons un moment nos lectures pour les suivre des yeux, l'air également effaré... Puis en se replongeant dans nos livres, nos regards se croisent un dizième de seconde et, devant la similarité de nos expressions se recherchent à nouveau, le temps là encore d'échanger un grand sourire de connivence avant de replonger définitivement dans nos préoccupations respectives.
J'aime bien ce genre d'instant.

9.1.06

Conversation de fin de nuit blanche

- l'autre jour, j'ai vu un truc de fou à la télé. J'ai vu un reportage sur les baleines et ils ont dit qu'une couille de baleine, ça pesait 1 tonne. Vous vous rendez-compte? une tonne !
- ouais, c'est ça... et ma grand-mère elle en a des comme ça aussi !
- nan, sans blague, c'est vraiment ce qu'ils ont dit ! je vous jure !
- 1 tonne? tu te rends compte de ce que ça fait ? 1 tonne !
- qu'est-ce qui pèse une tonne qu'on compare?
- 1 vache?
- la 205 ?
- j'en sais rien... mais une tonne c'est énorme !
- comment tu veux nager avec des couilles d'une tonne, toi ?
- ça doit trainer au fond, c'est pas possible
- ça peut lui servir d'ancre en tout cas !
- ou ça l'empêche de remonter à la surface...
- mais enfin : une baleine, avec ou sans couille, ça pèse plus d'une tonne et ça nage très bien en surface
- ça pèse combien au fait une baleine?
- ben j'en sais rien, 10 tonnes?
- 10 tonnes, dont 1 dans chaque couille, ça fait des grosses couilles quand même....
- imagine si tes couilles faisait un dizième de ton poids, elles feraient 7 kg chacune
- ça commence à en faire une belle paire !
- ben je sais pas, combien ça pèse des couilles d'homme ?
- en tout cas, si tu essayes de les peser, je veux voir ça !
- vous avez pas une balance de cuisine qu'on essaye?
- nan, mais bon, on peut faire une estimation... combien ça peut faire?
- 300 g ?
- 300 g, mais c'est le poids d'une cannette de coca !
- 2 cannettes de coca dans le calcif, ça fait pas très discret !
- 30 g ?
- j'en sais rien, mais mettons 30 g pour un mec de 70 kg, ça fait combien ramené à 1 tonne ?
- mettons 90 kg pour simplifier, ça fait 300 fois
- donc ça fait 300 tonnes ! jolie baleine !
- sauf que c'est pas 300 fois mais 3000 !
- ha ouais, 3000 tonnes, là, pour le coup j'ai pas trop de référenciel !
- c'est plus une baleine, c'est l'iceberg du Titanic....

- bah en tout cas, je suis sûr que c'est ce qu'ils ont dit dans le reportage
- et la queue ? ils ont dit combien elle mesurait la queue du coup?
- combien de kilomètres ?
- sans compter que j'aimerais pas rencontrer un spermatozoïde sorti de couilles comme ça !
- c'est plus un spermatozoïde, c'est un serpent de mer
- et l'éjaculation.... c'est une marée blanche... des citernes entières...
- moi, je crois que je vais plus me baigner souvent du coup
- ....


Bon renseignements pris ultérieurement, le record est détenu par la baleine bleue et est de 90 kg par testicule (ce qui reste respectable : ça fait 9 packs d'eau quand même (ou 300 canettes de coca !)) et le spermatozoide reste de l'ordre de quelques microns quel que soit le mamifère dont il est issu...

7.1.06

Régime

Prendre un récipient en porcelaine blanche
(coupelle, ramequin ou petit bol)
Y verser copieusement de la confiture de lait
Bien l'étaler sur tous les bords du récipient
En laisser beaucoup au fond.
Completer avec du fromage blanc
(pas la peine de viser l'allégé, ce serait ici ridicule)

Déguster.

6.1.06

et beh....

Finalement, Série Club a repris la diffusion de OZ après les fêtes, ce qui m'a permis de regarder les deux derniers épisodes de la deuxième saison....
A la vision du dernier épisode, après deux asphyxies, une cruxifiction, une double énucléation et le bris de deux poignets et deux chevilles (chaque sévice étant heureusement (?) pratiqué sur des personnages différents), je me demande ce que me réservent les 40 épisodes restants.....

5.1.06

Keviiiiiiiiin !

Quand j'ai commencé à aller au cinéma régulièrement à partir de 1983, je me souviens avoir à l'époque adoré un film intitulé "FOOTLOOSE". Je trouverais probablement cela daubesque aujourd'hui, mais je me souviens avoir de manière durable été sous le charme de l'acteur principal Kevin Bacon.
J'ai très peu revu cet acteur par la suite (sauf dans l'oubliable Hollow Man où sa plastique restait cependant assez remarquable... et plutôt bien mise en évidence).
Je viens de le revoir dans "La Vérité Nue" de Atom Egoyan, un excellent film (même s'il qui vaut plus par sa construction, sa mise en image et ses personnages que par son intrigue hélas pas aussi interessante qu'elle aurait pu) dans lequel le beau Kevin officie aussi. Et bien je dois avouer qu'avec un quart de siècle de plus, son charme est toujours aussi efficace, bien que de manière très différente évidemment. Et il est certainement bien meilleur acteur qu'au temps de sa prime jeunesse où il dansait en cachette dans des entrepots déserts en écoutant Bonnie Tyler...
Il parait qu'il était aussi excellent dans Mystic River.... Je vais devoir vérifier cela sans tarder....

3.1.06

Tu peux te brosser, Maryse !

Il y a juste deux ans j'avais été voir une nutritionniste.
On avait alors convenu d'un nouveau rendez-vous pour 15 jours plus tard.
Durant ces 15 jours j'avais fondalement changé mon régime alimentaire ce qui n'a pas été sans poser des petits problèmes digestifs.
Du coup quand je suis retourné la voir elle m'avait trouvé le ventre un peu dur et prescrit un médicament.
Je me souviens de ses termes "je vais vous donner ça : ça devrait vous faire du bien".
C'est tout ce qu'elle a dit. Pas un mot de plus.
De fait, j'ai trouvé ce médicament très efficace et j'ai essayé de l'utiliser par la suite à bon escient, donc sans abus, de manière à le faire durer le plus longtemps possible.
Une fois la boite finie, j'ai noté le nom de ce médicament dans un coin de mon cerveau au cas où.
La semaine dernière, ayant ressenti les même symptômes, je me suis rendu dans une pharmacie.
- Bonjour, je voudrais du Deroxat s'il vous plait, si c'est possible d'en avoir sans ordonnance.
Grand sourire entendu de mon interlocutrice :
- Du Deroxat sans ordonnance? mais monsieur, c'est un anti-depresseur, on ne peut pas en avoir sans ordonnance !
Du coup je me suis senti très con, et d'une car j'ai bien vu qu'elle pensait que je la prenais pour une poire, et de deux pour avoir fait aveuglément confiance à la nutritionniste et pour n'avoir pas lu attentivement la notice avant utilisation...
Et par ailleurs, je me suis aussi senti très en colère : en effet, pour diverses raisons, je m'étais toujours juré de n'avoir jamais recours à ce genre de merde chimique (antidépresseurs et autres), et l'idée d'avoir été ainsi berné par cette conne me mets encore hors de moi !
Pour courroner le tout en rentrant hier soir, j'ai trouvé dans ma boite aux lettres une carte de voeux de cette charlatane me souhaitant santé et beauté (et si une visite par son cabinet pourri du XVIème pouvait aider, elle est bien entendu prète à m'y recevoir...)
GRRRRRRRRRR !