20.8.07

Tagliata Grana Rucola


Qui n'a jamais mangé ça n'a jamais rien mangé !


3.8.07

On dépasse les autos

Depuis le début de la semaine, tous les jours je passe devant.
Le matin et le soir, et aussi parfois le midi.
Des fois y'en a.
Des fois y'en a pas.
Ca a mis cinq jours à faire son chemin.
Et ce soir je me lance.
Je m'approche de la borne.
Il n'y en a qu'un de libre.
Je suis les instructions.
Je mets mon passe Navigo.
Je choisi un code.
Je mets ma carte bleue.
Je tape un autre code.
Et le temps que je fasse tout ça, le seul libre est parti.
Mais la borne est intelligente et peut m'indiquer où en trouver un autre.
Mais je suis moins intelligent et je n'arrive pas à le lui faire indiquer.
Entretemps un autre arrive et devient disponible.
Yes !
Je tape vite mon code.
On m'indique le numero 14.
Je me dirige vers lui.
J'appuie sur le bouton.
Je tire sur le guidon.
Et hop.
Je m'assoie sur la selle.
Ca fait bien 10 ans que je ne suis pas monté sur un vélo moi.
Ca fait tout bizarre.
Les premiers mètres sont délicat.
Puis je retrouve mon équilibre.
Ca ne s'oublie pas parait-il.
En effet, je retrouve vite mes marques.
Et me voilà rue de la Victoire.
Puis rue Lafayette.
Jusqu'à Stalingrad.
Puis Avenue Secretan.
Puis avenue Simon Bolivar.
Houla ça monte.
Je jongle entre les trois vitesses.
Je pédale dans la semoule.
Je pédale super vite et j'avance super lentement.
J'arrive aux Buttes Chaumont.
Je prends la rue Botzaris.
Je tourne rue Fessart à la recherche de la rue des Solitaire.
Je tourne en rond plusieurs fois dans l'enchevétrement des petites rues derrière Jourdain.
J'arrive enfin rue des solitaires.
Oups, elle devient sens unique à mi-chemin.
Tant pis, je fais comme si de rien n'était.
Et me voici arrivé Place des Fêtes.
Il y a une station au début de la rue des Fêtes.
J'y remets le vélo.
Et voilou.
En moins d'une demi-heure.
Un peu en sueur.
Un peu essouflé.
Mais euphorique.
Depuis 18 ans que je suis à Paris, c'est la première fois que j'y fais du vélo.
C'est trop bien.
Vivement lundi matin.
Je vais aller bosser en vélo maintenant.
Vive les Vélib !