28.12.06

Zapping de Noël

L'avantage de passer les fêtes en famille, c'est aussi de regarder des émissions télévisées que je n'aurais pas regardées en restant chez moi...
ça me permet donc de constater plusieurs choses, entre autres que :
- je suis définitivement plus "Isabelle Aubret" que "Cali"
- elles sont bien troublantes ces images de Mickael Jackson venu au musée Grévin pour "inaugurer" son effigie : lorsqu'il passe auprès de Mozart enfant au clavecin, il ne peut s'empecher de lui caresser la tête.
- Je connais ma prochaine destination de voyage : la Namibie
- Qui est donc ce Tomer Sisley au si beau sourire ?
- Je vote définitivement pour la Segolène de Foresti (même si son Adjani est insurpassable)
nb: verifications faites Tomer Sisley a peut être un très beau sourire, mais côté humour, je préfère vraiment Foresti.

28.11.06

Seveur Vocal

Je suis au bureau.
Dans un open space.
Je pense soudain qu'il me faut interomppre mon abonnement téléphonique France Télécom avant la fin du mois.
Hors de question de payer un mois de plus ces foutus 15 euros.
Je compose le 1014.
- Bienvenue sur le serveur vocal de France Télécom. Pour commencer composer les dix chiffres du numéro de la ligne concernée par votre appel.
Je m'exécute.
- Nous allons transmettre votre appel à un opérateur. Afin de mieux vous orienter, prononcer naturellement l'objet de votre appel. Par exemple dites "J'appelle pour une création de ligne" ou encore "j'aimerais avoir des précisions sur ma facture". C'est à vous.
Afin de ne pas éveiller l'attention de mes collègues, je grommelle rapidement dand mon poing refermé sur le combiné : "interruption de ligne".
- Je n'ai pas bien compris ce que vous désirez. Recommencez.
Je m'exécute à nouveau, le plus discrètement possible "interruption d'abonnement".
- Désolé, mais je n'ai pas compris. Si vous souhaitez avoir des renseignements sur les offres Internets de France Télécom, merci de composer le 1013. Au revoir.
Je raccroche. Dépité.
Puis, mes collègues s'absentant pour une pause café, je recommence.
Cette fois-ci, seul dans le bureu, j'articule distinctement, façon Mireille Matthieu :"je souhaiterais arrêter ma ligne".
Même topo.
Je recommence.
"J'aimerais mettre fin à bon abonnement téléphonique"
Idem.
Grrrr
Je réessaye.
"Je voudrais avoir des renseignements pour une résiliation d'abonnement".
ça ne marche toujours pas.
La dernière fois, je capitule et je dis "création de ligne"
- Merci de patienter, nous vous orientons vers un agent commecial qui vous renseignera. Votre attente n'excédera pas 2 minutes.
Cinq minutes plus tard, une voix féminine humaine prend la relève de la voix artificielle qui me débitait des publicités jusque là.
- Bonjour. Je souhaiterais arréter mon abonnement téléphonique s'il vous plait.
- Quel est votre numéro de téléphone ?
Je le lui donne.
- Votre adresse s'il vous plait.
Je la lui donne.
- Puis-je vous demander pour quelle raison vous désirez mettre fin à votre abonnement ?
- Parce que j'ai changé d'opérateur.
- Très bien monsieur, je vous mets en relation avec notre service technique qui va prendre en charge votre demande. Au revoir.
Et là, immédiatement, autre serveur vocal :
"A cause d'un trop grand nombre d'appels, nous ne pouvons donner suite à votre demande. Merci de réessayer un peu plus tard"

14.11.06

Incident Voyageur

Un adepte des transports en commun comme je le suis est souvent soumis aux aléas du métro parisien et aux annonces sibyllines traitant soit de problème technique, soit de colis piégé soit encore du fameux "incident voyageur" qui est propice à toutes les divagations imaginatives, surtout les pires.
Or ce matin, j'ai assisté en direct à ce qui a dû être annoncé comme étant un incident voyageur afin d'expliquer dans les autres stations le retard de 10 minutes que subit la rame dans laquelle je suis monté à la station "Places des Fêtes".
Juste avant que j'arrive sur le quai, cinq contrôleurs devaient effectuer leur ingrate tâche consistant à cette heure de pointe à encaisser les réflexions des usagers maugréant contre le retard infligé par cet intempestif contrôle.
Sauf que si j'ai bien compris, une usagère n'avait pas montré son titre de transport (qu'elle n'avait sans doute pas ou qui n'était pas valide) et avait réussi malgré tout à passer le barrage en force et à courir jusqu'à la voiture centrale de la rame pour s'y engouffrer.
Je ne sais pas comment elle a fait vu son menu gabari opposé à celui nettement plus massif des cinq agents uniformisés, mais lorsque je débouchai à mon tour sur le quai, cédant à la coutume certes ridicule mais tellement répendue (pavlovienne sans doute) d'accélérer le pas dès que je vis la rame à quai pour être sûr d'y monter (dès fois qu'il n'y en eût plus par la suite, sait-on jamais !), je vis donc les cinq contrôleurs en demi cercle devant une porte de la rame et interpellant sans trop d'égards la passagère qui à l'intérieur s'était accroché à la barre.
Ils lui intimaient de descendre de la rame, ce qu'elle refusait obstinément de faire.
Ce qui devait arriver arriva et, après quelques avis violemment émis par un certain nombre des autres passagers (tous à l'encontre des représentants de la RATP), appel fut fait aux forces de l'ordre qui arrivèrent très promptement (je ne sais pas d'où ils venaient ni ce qu'ils pouvaient faire avant d'être appelés, mais ils se matérialisèrent avec une soudaineté inespérée). Leur uniforme fut plus efficace que celui des contrôleurs car dès leur apparition tout quolibet cessa et la passagère en faute descendit de la rame sans plus résister.
Et nous pûmes repartir, chacun retournant alors à son indifférence habituelle sauf la dame qui sur le quai resta, très entourée, et qui je pense n'allait pas retrouver sa quiétude très rapidement.
Durant les dix minutes où j'assistai à tout ceci, je me suis fait plusieurs réflexions.
Certes la dame était en faute et aurait probablement dû céder aux injonctions des agents mandattés là pour l'amender.
Mais durant tous le temps qu'ils passèrent à essayer en vain de la convaincre de descendre, combien d'autres fraudeurs pénétrèrent à leur tour dans la rame sans être inquiétés du tout ?
Cet acharnement, sans doute compréhensibe vu que c'est le pourquoi de leur emploi, devait-il aller jusque là ?
Aurait-il été le même, cet archarnement, si l'usager pris en faute avait été autre qu'une dame aussi chétive que rétive ?
L'intervention de la police est-elle justifiée pour ce genre d'incident alors qu'il y a tant à faire ailleurs ?
Et surtout, doit-on retarder et pénaliser (même si ici le préjudice n'est certes pas très important)250 passagers afin de faire cracher 16 euros à une fraudeuse ?
Je n'en sais rien, tout ce que je sais, c'est que cet incident a attristé le début de ma journée et j'étais à la fois peiné pour ces agents qui se faisaient insulter alors qu'ils faisaient finalement leur boulot (quel que soit le zèle dont ils faisaient preuve) et aussi pour cette petite dame qui se retrouvait soudain encerclée par les flics sur un quai de métro pour n'avoir pas acquitté l'euro réglementaire qu'exigeait sa présence en ces lieux.
Dorénavant, lorsqu'on invoquera un incident voyageur pour justifier un éventuel retard, j'éviterai d'évoquer de forts sanglantes visions de corps déchiquetés et j'essayerai plutôt de repenser à elle.

7.11.06

Amours passagères

Je m'assois dans le bus qui me mène au bureau.
En face de moi, une jolie blonde.
Elle me regarde avec insistance.
"Aimons nous" me lance ses beaux yeux bleus.
Mais moi je regarde le joli blond là-bas, plus loin dans l'allée.
"Touchons nous" lui suggérent mes yeux à moi.
Mais le joli blond lit son journal, indifférent.
Alors je reviens à mon polar de gare, désapointé.
Et la jolie blonde se remet à son sudoku, frustrée.
En descendant du bus, elle tentera un ultime chaloupement du bassin.
Mais mes yeux sont fixés sur la nuque de l'autre là-bas qui nous a devancé.
Ces histoires d'amours finissent mal.
En général.

21.10.06

Cute Bach


Christophe Rousset dirige cette année deux opéras de Haendel au Théâtre des Champs Elysées : Giulio Cesare in Egitto en ce moment puis Ariodante plus tard.
A chaque fois que je vois une photo de lui, je ne peux m'empêcher de repenser à ma maraine qui un jour, voyant chez moi le disque ci-dessus s'est exclamé : "dis donc, il est vachement mignon Bach" !!!

20.10.06

Fraîcheur de vivre....

Bon, hier soir, je suis allé au spectacle.
A la fin, alors que j'applaudissais avec enthousiasme, j'ai reçu un petit choc sur la tête.
Trois fois rien en fait, et j'ai supposé qu'il s'agissait d'une anse du sac à main de la dame derrière moi ou quelque chose du style.
Ensuite, les lumières se rallumant, je me suis levé et ai enfilé prestement ma veste avant de me diriger vers la sortie où j'échangeais quelques propos sur le spectacle avec mes amies.
Puis je pris le métro jusqu'à l'appartement.
Arrivé au dix-huitième étage, j'entrepris de retirer ma veste, mais je n'y arrivais pas facilement, comme si elle restait accrochée au tee-shirt par un enchevêtrement de mailles...
J'essayais donc de détacher tout ça délicatement pour ne pas abîmer mon beau tee-shirt noir tout neuf et... je sentis mes doigts entrer en contact avec une substance molle et collante.
En fait, depuis la fin du spectacle j'avais un chewing-gum collé entre les omoplates que j'ai consciencieusement réchauffé et applati contre ma veste (noire aussi) durant le trajet en métro.
Aux fruits en plus le chewing-gum ! Et blanc ! Du plus bel effet sur le noir ambiant !
Et moi qui constatait en sortant du théâtre qu'il y avait beaucoup de groupes scolaires dans le public, je me demande si on ferait pas mieux d'emmener le théâtre à l'école plutôt que l'école au théâtre.
Marre des cons de tout âge !

8.10.06

Discriminations Positives ?

J'attends le jour où Studio Magazine fera un dossier intitulé "cinéma et hétérosexualité", avec, à l'appui, la liste des 20 films incontournables sur ce "thème"...
(et en plus, ils n'ont pas été foutus de mentionner l'existence de ce chef d'oeuvre qu'est "Torch Song Trilogie". Pfff !)
Mais qu'attendre de toute façon d'une presse qui passe son été à gloser sur la couleur de peau d'un présentateur de JT ?

Off --> Out !!!!

Lorsque les producteurs ont vu le premier montage de Blade Runner, ils ont exigé de Ridley Scott et d'Harrison Ford qu'il y ait une voix off pour rendre l'intrigue un peu plus claire (pour eux en tout cas). Il aura fallu attendre presque 20 ans pour que la version director's cut fasse disparaître cette voix off sans que le film n'y perde quoi que ce soit en lisibilité tout en gagnant en intensité.
Vivement la version director's cut de "Le Parfum"...
Et si en plus à l'occasion ils pouvaient couper les interventions des deux plus grands cabots de ce début de siècle (Hoffman et Rickman pour ne pas les nommer), le film, avec son intrigue prenante, ses images magnifiques et sa musique superbe y gagnera peut-être ses galons de chef d'oeuvre...
En attendant, plutôt relire le livre qui lui en est véritablement un.

Et pourtant... j'aurais bien aimé savoir la suite...


...parce que pour mémoire, l'histoire d'amour entre ces deux-là n'a jamais été placée sous les meilleurs auspices. Dans la saison 1, elle devait faire le deuil de son ex et lui on le laissait pour mort à la fin du dernier épisode. Il réssucite au début de la saison 2 mais ils doivent se cacher pour s'aimer jusqu'à la moitié de la saison 2. Et durant la saison 3, il est marié à une autre (car elle a disparu durant 2 ans). Et du coup, durant la saison 4, c'est à lui de faire le deuil de son ex. Et c'est seulement dans ce dernier épisode de la saison 4 qu'ils se fiancent enfin et s'apprètent à se marier lorsque ces deux minutes se produisent. Les deux dernières minutes de la saison 4 (fastidieuse jusque là) que j'ai vues il y a déjà un an !!! pfff!!!!!

Bon ben ce sera Emule ou les DVD du coup...

Question :
Bonjour,
J'attends comme chaque année la diffusion de la nouvelle (et cette fois-ci dernière) saison de Alias. La lecture des différents programmes télé qui annoncent la diffusion de cette saison à partir du 29/09 sur TEVA n'annoncent pas de rediffusion en VO comme vous le faisiez les années précédentes. Est-ce une erreur de leur part ou bien un choix délibéré de la votre de priver de la VO vos spectateurs qui s'abonnent au cable justement pour éviter la VF systématique des chaines hertziennes ?
D'avance merci,
cordialement,
E.


Réponse :
Bonjour,
Nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à notre chaîne. Nous diffuserons à compter du 29 septembre, tous les vendredis à 20h50, la saison 5, inédite, d'Alias. Il n'y aura pas de diffusion en VO.
Cordialement,
L'Equipe Téva

Conclusion :
Vu que ça va passer sur M6 dans les mêmes conditions dans la foulée, quel est l'interêt d'avoir le cable ? Teva, qui faisait partie de mes chaines favorites en diffusant en VF mais aussi en VO Ally Mc Beal, Alias ou Sex & the City, rediffuse aujourd'hui en boucle ces séries uniquement en VF. Pourtant, je ne pense pas cela aurait beaucoup géné la cible de cette chaine (la fameuse ménagère) que la rediffusion de Alias à 1h00 dans la nuit de vendredi à samedi soit en VO... m'enfin !

20.9.06

Où en suis-je ?

Alias : la saison 4 ne m'a pas convaincu, mais bon, la 5ème et dernière commence sur Teva dans une semaine. J'espère bien voir Sloane crever un jour quand même !
Lost : j'ai trop trop hâte de voir la saison 2 (je n'allais pas me la taper en VF avec la pub et tout !!!)
The Shield : Jimmy a la bonne idée de rediffuser actuellement la saison 3 avant de diffuser la 4 et ce juste après que j'ai fini de regarder les DVD des 2 premières saisons. ça tombe vraiment pile poil !
24 : pffff ! on a la saison 4 en entier, mais on ne l'a pas encore regardée... et la 5 ne va pas tarder à débouler sur Canal. Il parait qu'elle est top en plus, la 4 !
Sur Ecoute (The Wire) : La meilleure série du moment. Faut que je regarde rapidement la fin de la saison 1 et que j'achète de toute urgence la saison 2
Nip/Tuck : Là, je suis à jour. Même si la saison 3 était bien décevante (l'identité du découpeur me reste en travers de la gorge si j'ose dire...), rien que pour voir Deneuve se faire refaire les seins, j'ai hâte de voir la saison 4 !
Desperate Housewives : le coffret de la saison 1 nous attend. Il faut juste trouver le temps.
OZ : il me manque plein d'épisodes des saisons 3 et 4, mais bon j'ai regardé la 5 et la 6 (et dernière) alors je peux considerer que c'est bon, non ?
X files : on a les 9 coffrets, mais je n'ai regardé que le premier épisode. Il en reste 215.
Arrested Development : Je ne suis pas très enthousiamé par les premiers épisodes, mais maintenant qu'on a le coffret...
The L World : J'ai commencé à enregistrer la saison 2 mais on n'a toujours pas regardé la 1.
Six Feet Under : On a la cinquième et dernière saison. Et en plus on sait qui meurt (putain de photo derrière le coffret !!!!!). Quand on l'aura vue, il n'y en aura plus (snif). Mais bon, quand même, il faut la regarder...
Queer as Folk : J'ai enregistré les saisons 3, 4 et la 5 (et dernière!) commence ce soir.
Les 4400 : ça y est on a reçu le coffret de la saison 2.
Sans compter toutes celles qu'on n' a jamais commencées (Soprano, Carnivale et autres Rescue Me...), celles qui s'annoncent (Prison Break), ni toutes celles qui ne m'attirent pas (les hospitalières et les tribunalières... heureusement car 14 saisons de N.Y. District et 11 de Urgence, ça ne se rattrape pas comme ça) ou qui ne m'attirent plus (NYPD Blues, Les Experts).
Heu... on le trouve où le temps ????

14.9.06

Séance Tenante

Il FAUT aller voir Little Miss Sunshine

21.8.06

Prima Donna

J'ai passé mon week-end sur You Tube à rechercher fièvreusement toutes traces visuelles des Gruberova, Kasarova et autres Florez....
Mais j'ai aussi trouvé ça :

18.8.06

Mes Divas

Allez hop, gràce à YOUTUBE je me suis fait moi aussi mon petit blog parallèle, avant tout pour mon plaisir personnel à moi... mais c'est une passion que j'aime partager avec toutes celles et ceux qui comptent...

Générique Nostalgique


Je l'ai eu dans la tête toute la journée.....

11.8.06

Vaisseau Fantôme

"Selon une légende maritime du XVIIème siècle, Le Hollandais Volant est un navire marchand, commandé par le capitaine Hendrick Van Der Decken. Alors qu’il s’apprête à passer le cap de Bonne Espérance, il est pris dans une violente tempête. L’équipage supplie le capitaine de faire demi-tour pour chercher un abri près des côtes, mais ce dernier refuse et s’entête. Il va jusqu’à déclarer qu’il naviguera jusqu’au jugement dernier mais qu’il passera le cap. Pour prix de ce blasphème, il est condamné, par Dieu ou Diable, à errer sur les mers sans jamais trouver de port où accoster, et ce jusqu’à la fin des temps.
Le romantisme allemand, dans les années 1820, reprendra cette légende en y ajoutant le développement suivant : le capitaine est condamné à errer pour l’éternité mais il peut revenir tous les 7 ans sur terre, une journée durant. Il sera délivré de sa malédiction s’il trouve une femme qu’il aime jusqu’à sa mort.
"
Alors, dans ces conditions d'où il sort ce Davy Jones dans Pirates des Caraïbes 3 avec sa tête de poulpe et son coeur enfermé dans un coffre et son histoire d'une fois tous les 10 ans ? Hein ?
En capitaine maudit esseulé la mèche au vent sur le pont de son navire, James Mason dans Pandora, c'était quand même autre chose, non ?

8.8.06

Outrage !

Lu aujourd'hui sur Forum Opera dans la critique d'un DVD de Rigoletto :

"Avec sa longue perruque blond platine et sa robe de mousseline blanche, la soprano colorature Edita Gruberova fait d’autant plus penser à une grosse chatte angora qu’elle miaule plus qu’elle ne chante. Elle ne touche guère tant elle est agaçante avec ses minauderies et le crescendo émotionnel de l’œuvre s’en trouve hélas bien appauvri."




Pfff !
Et en plus, pour avoir vu l'oeuvre, je dois bien reconnaître qu'elle est ridicule dans ce film ma diva préférée... mais de là à le dire ainsi....

4.8.06

12 minutes de bonheur intense

Jeudi 2 Août, minuit, La Motte Piquet Grenelle.
Je monte dans la voiture, je mets le contact.
La musique s'élève dans l'habitacle.
C'est le Memorial de Michael Nyman.
Sublime et pompière paraphrase purcellienne.
Je monte le son.
Je démarre.
Je vais traverser Paris.
Rouler dans Paris la nuit : un plaisir sans pareil.
Je passe entre l'Ecole Militaire et la Tour Eiffel.
Je passe entre le Pont Alexandre III et le Dôme des Invalides.
Je passe devant le Palais Bourbon et tourne vers La Concorde.
Là, du pont, l'un des plus beaux points de vue que je connaisse.
L'Obelisque, les fontaines, les réverbères, le Crillon.
Avec, au fond, La Madeleine vers laquelle je me dirige.
Boulevard des Capucines, L'Olympia néone tout rouge.
Quand j'arrive Place de L'Opera, la voix de l'ange s'élève.
Comme à chaque fois, je m'incline devant les splendeurs du Palais Garnier.
Ensuite, long ruban de lumières multicolores, la rue Lafayette.
Je la remonte jusqu'à la Rotonde de la place Stalingrad.
Puis, le XIXème.
La mairie.
Je contourne les sombres Buttes Chaumont.
Place des Fêtes.
Ivre de sons et de lumières, je me gare.
La musique s'arrête.
Dans deux minutes, son sourire.

26.7.06

La Terre qui Pleure

Ceci dit, je n'ai jamais vu de film de Théo Angelopoulos. Mais quand j'ai vu les photos de son film Eleni utilisées pour ilustrer certaines pages du programme de la saison 2006/2007 de l'Opéra de Paris, je me suis dis que je tenterais bien l'expérience : ça a l'air superbe.


Foggy Day

Un jour, un collègue m'avait raconté que lorsqu'il avait vu "Paysages dans le Brouillard" de Theo Angelopoulos il avait tellement adoré le film qu'il l'avait conseillé à tout son entourage.
Quelque temps plus tard un de ses amis lui dit :
- Au fait, j'ai été voir le film que tu nous avais conseillé, j'ai adoré.
- C'est vrai ? t'as bien aimé ?
- Oui vraiment. Et Sigourney Weaver est vraiment très très bien.
- Sigourney Weaver ? Mais tu es allé voir quoi comme film ?
- Ben, "Gorilles dans la Brume" comme tu nous avais dis...
Merci à Erinaceus de m'avoir remis cette anecdote en mémoire...

24.7.06

Magasinage

"Je suis allée pour la premiere fois chez Harrods, ça m'a un peu impressionné quand même.
Le Bon Marché à côté, ca fait super U."
(extrait d'un mail de M. après un we à Londres)

Loïs et Clark

Ah là là ! Quel bonheur que d'entendre fanfaronner la musique de John Williams dans une salle obscure ! J'avais la banane pendant tout le générique !
Mais quand même, Margot Kidder et Christopher Reeve, côté charisme, c'était autre chose !

21.7.06

Péremptoire ?

Pourquoi, quand je regarde la liste des films qui passent à Paris cette semaine, le seul que j'ai vraiment envie de voir, c'est West Side Story, alors qu'on est déjà allé le voir lundi dernier....
J'ai vu qu'une reprise de La Soif du Mal était prévue pour août.
Vivement.

20.7.06

She likes to be in america

Qu'arrive-til aux personnages des fictions une fois que la dernière page est tournée ou que les lumières de la salle se sont rallumées ?
Par exemple, à la fin de West Side Story, après que son fiancé Bernardo ait été tué par Tony, Anita trahit la promesse faite à son amie Maria et provoque à son tour la mort de Tony.
Ensuite, on sait que Maria s'est noyée dans des circonstances étranges une vingtaine d'années plus tard, mais quid d'Anita ?
Imaginons alors que pour fuir tous ces drames, Anita ait quitté New-York et le West Side pour s'installer, disons à Baltimore.
Là, elle va abandonner la couture pour s'initier à la psychologie, puis, après quelques années elle rencontrera un homme (Peter Raimondo) qu'elle va aimer et épouser et avec qui elle va vivre pendant plus de 30 ans jusqu'à ce qu'il soit assassiné lors d'un sordide fait divers, la ramenant ainsi à sa jeunesse passée parmi les délinquants du West Side.
Femme forte et femme de tête, elle va alors rentrer dans les ordres afin de se consacrer à la rédemption, et à l'aide aux malfaiteurs incarcérés. Sous le nom de soeur Peter Marie, elle va officier dans la prison expérimentale de OZ où elle va prêcher la bonne parole toujours de manière très rationnelle, où elle va aussi organiser des groupes de supports aux drogués et faire profiter tout le monde de ses talents de psychologue.
Seul personnage totalement positif au milieu d'un univers dépressif d'une noirceur inimaginable, elle va ainsi petit à petit racheter les erreurs de sa jeunesse passée à danser sur les toits new-yorkais.

10.7.06

Just one look !

Je déteste Harlan Coben. A chaque fois que je commence un de ses romans, je sais que je ne pourrais rien faire tant que je ne l'aurai pas terminé. Après "Disparu à Jamais", "Ne le dis à Personne" et, un peu moins bon, "Une Chance de trop", me voici depuis ce matin pris au piège de "Juste un Regard".
Allez, j'y retourne, je veux savoir ce qu'il va advenir de Grace, Cora et Charlaine......

4.7.06

L'homme que vous aimerez haïr

Je l'avais déjà vu une ou deux fois, toujours marquant, dans des seconds rôles, soit au cinéma soit à la télé. Il est notemment le rédacteur en chef de Peter Parker dans les Spiderman de Sam Raimi.
Je me souviens aussi l'avoir beaucoup aimé dans un épisode de Nip/Tuck où il jouait un écrivain qui voulait rédiger un essai sur la condition féminine et pour mieux pouvoir le faire trouvait très bonne l'idée de se faire greffer une paire de seins qu'il avait finalement beaucoup de mal à assumer.
Tout ça c'était avant de voir Oz.
Dans Oz il incarne l'infâme Vernon Shillinger.
Un cauchemar ambulant.
Depuis, quand je revois sa tête, j'en ai des sueurs froides.
Et hier, je l'ai revu dans une autre série, "The Jury", sur série Club.
The Jury est l'oeuvre des mêmes créateurs que Oz et Homicide : Tom Fontana et Barry Levinson. Il n'y a hélas qu'une seule saison de 10 épisodes, mais je prends énormément de plaisir à la vision de chacun d'entre-eux.
Hier, dans le 8ème épisode, le jury avait pour lourde tâche de déterminer si l'accusé était coupable d'avoir tué durant une émeute le prêtre de la prison dans laquelle il était incarcéré.
Petit clin d'oeil rigolo : les 12 jurés était en grande partie interprétés par des acteurs de OZ, dont ce fameux J.K. Simmons, aka Vern Shillinger.
Lorsque j'ai vu sa tête, lorsque j'ai entendu sa voix, j'en ai encore eu froid dans le dos.
Pour moi cet homme est vraiment l'incarnation du mal.
Et bizarrement, j'ai du mal en voyant et en entendant l'acteur à le différencier de son personnage.
Bouh, cache toi méchant !!!!!

29.6.06

Rough Cut

Régina : entrée topless en belle robe de cuir rouge. superbe solo au second acte.
Ruth : déchirant solo du premier acte. course effrenée et répétée avec Rainer.
Rainer : un sublime solo dans chaque acte. duo des bancs avec Fernando.
Andrey : boxeur solitaire revivant un match puis dragueur des alpages. Pas de solo.
Silvia : Nageuse des abysses, un solo au second acte pour une fois mémorable.
Dita : Virtuose, omniprésente, un solo dans chaque acte, dont le premier, interminable.
Na Young : tu es merveilleuse. un solo dans chaque acte, mais rien d'inoubliable, hélas.
Daphnis : voluptueux envol vers les doux rêves d'un oreiller. solo bien à lui à l'acte deux.
Mélanie : sauvage solo au premier acte. Pastorale amoureuse de Andrey.
Thusnelda : gracieux solo, un peu lisse cependant.
Pascal : Solo tonique au second acte. Très joli passage de sifflement avec Fernando.
Cristina : solo typique de Cristina pour une fois silencieuse. hilarante en groupie de Rainer.
Franko : le petit nouveau. Petit solo classique au deuxième acte. un peu lisse aussi.
Michael : beau solo viril; en arrière plan un défilé "classique" de tous les autres hommes.
Fernando : solo des mouchoirs au premier. solo des escalators au second. Indispensable.
Kenji : virtuosissime ! inoubliable intervention finale après le magnifique solo de l'acte un.
Anna : solo de la sirène. on ne peut pas aimer tout le monde. tant pis.
Ensembles : l'homme chou; les très humides bains coréens; la bouleversante valse horizontale; l'oppressante, exténuante et merveilleuse tornade finale.
Trop de bonheur.

Vue de là...

Vu d'ici...

28.6.06

a priori, c'est définitivement foutu

Opera Buffa

- Ce soir, je pars tôt
- C'est à dire ? A quelle heure ?
- 18 heures max
- Pourquoi ? le match n'est qu'à 21 h...
- Le match ?
- Ben oui : France Espagne !
- ... (regard lourd de sens)
- Tu fais quoi alors ?
- Je vais à l'Opera
- A Garnier ?
- Non, à Bastille
- Tu vas voir quoi ?
- L'Elixir d'Amour
- C'est de qui ?
- Donizetti
- Connais pas. C'est un remplaçant ?

27.6.06

Aline, pour qu'elle revienne

Hier soir, dans Charivari sur France Inter, Frédéric Bonnot recevait le chanteur Christophe.
Durant une heure j'ai été sous le charme de ce grand philosophe actuel qui a dit, entre autre :
"Il n'y a pas besoin d'être deux pour aimer"
puis
"Durant le festival de Cannes, j'ai fait des rencontres très... dimensionnelles"

25.6.06

Alexandre le (presque) Devin

Bon CE n'était pas un épisode de PJ, mais ce n'était pas non plus une production Spielberg....
En revanche il y avait bien Juliette Binoche dans la distribution (mais pas dans ce passage là).
Evidemment, le seul segment qui parle d'insécurité dans "Paris Je t'aime" se déroule (et s'intitule) Place des Fêtes.
Lors d'un des premiers plans, on voit même notre appartement (avec la fenêtre ouverte mais sans Alex, ni son appareil).
A noter que depuis le tournage, l'enseigne de la boulangerie a été réparée.

23.6.06

21.6.06

17.6.06

Garçon sensible

Dimanche matin.
File d'attente pour entrer au Rijksmuseum.
Peu de monde encore.
Devant nous un jeune homme habillé de manière voyante.
Donc je le vois.
Il semble très agité, très enthousiaste.
On entre dans le musée, il sort de mon esprit.
Au rez de chaussée, quelques salles exposent des objets divers du XVIIème.
Je les parcours assez rapidement, plus interessé par la muséographie et les réactions des visiteurs.
Dans la troisième salle cependant une maison de poupée attire mon attention.
Trois étages.
Trois pièces par étages.
Toutes superbement meublées dans les moindres détails.
Je l'observe assez longuement, amusé et étonné par cette reproduction.
J'entends alors un petit cri à mes côtés.
Je regarde.
Il est là.
Le garçon agité.
Il vient juste d'arriver devant la maison de poupée.
Ses yeux brillent.
Il a la main sur la bouche.
A peine son petit cri émis, il s'éloigne.
Il est resté à peine deux secondes devant la vitrine.
Sa réaction du coup m'étonne et je le suis des yeux alors qu'il entre dans la pièce suivante.
Il se dirige alors vers un musculeux Triton en bronze qui trône au milieu de la pièce.
Il lui pose la main sur la cuisse et commence à le caresser tendrement.
Je regarde alentour.
Personne ne semble le remarquer.
Je continue donc ma visite et entre à mon tour dans la pièce suivante.
J'entends encore le cri.
Cette fois-ci il est penché au dessus d'un grand plat en argent, une main sur le coeur, l'autre tenant le plan du musée devant sa bouche.
Il n'a rien à envier à Michel Serault dans la cage aux folles.
Là encore, il reste deux secondes avant de quitter la pièce.
Je m'interroge.
Est-ce là une manifestation outrancière du syndrôme de Stendhal ?
Quand je me penche à mon tour par la suite sur ledit plat en argent qui me laisse totalement indifférent, je me demande comment le garçon va réagir devant les Vermeer et Rembrandt qui nous attendent à l'étage.
Peut-être serait-il sage de lui conseiller de ne pas gravir l'escalier.
Au moment où je m'approche à mon tour du Triton, je le vois sortir de la salle suivante et revenir sur ses pas.
Il marche précipitemment, me frôle sans me voir, et continue sa course à rebours vers l'entrée.
Il est décomposé.
Il n'en peut plus.
Il est en larmes.
Il me bouleverse.
J'aimerais tellement parfois ressentir des émotions aussi intenses devant des oeuvres d'art.
Mais non.
Je continue ma visite sereinement.
Sans cesse ébloui, mais jamais ému.
Tant pis.
Garçon sensible mal habillé, je t'envie.

11.6.06

Partez sans réfléchir....

Pour fêter ses 10 années d'existence Thalys nous a offert 30 minutes de retard à l'aller et 1h20 au retour.
(D'abord c'était pour avarie sur un train nous précédant mais ça c'est vite transformé en présence d'individus sur la voie pour enfin devenir pour cause de manifestation sur les voies... ben voyons, un dimanche soir à 21h00....)

9.6.06

Fierté mal placée ?

Ce week-end, à l'occasion de l'expo Rembrandt-Carravagio, nous allons découvrir une ville jusqu'alors inconnue et qu'on nous dit très belle. En plus il va faire beau.

La semaine prochaine on enchaîne "Il Barbiere di Siviglia" à l'Opéra comique et "Don Giovanni" au Théâtre des Champs Elysées....

Et la semaine suivante, ce pourquoi on s'est tapé tant de mauvais spectacles depuis le début de la saison puisqu'on ne peut la voir sans s'abonner : la création 2005 de Pina.

Et pendant ce temps là, y'en a qui vont se taper chips et bières devant leur téloche......
Dès fois j'aime vraiment bien être un garçon pas comme les autres.
C'est ma private gay pride à moi.
I am what I am.
Trop chouette.

deux francs six sous

Lu cette semaine sur un post-il collé à la machine à café :
"J'ai oublié 35 cents hier dans cette machine. Merci à celui qui les a pris de me les rendre en appelant le poste 40.06"

Aérophagie chronique

Lu cette semaine sur un A4 scotché sur la porte du hall de l'immeuble :
"La personne dont la tuyauterie est bruyante même la nuit est priée de faire le nécessaire pour que cela cesse rapidement sous peine de poursuite pour tapage nocture et atteinte à la tranquilité d'autrui"

6.6.06

Ici aussi....

Bon, je sais, il y a des combats sans doute plus indispensables...

Blog certifié 100 % sans Coupe du Monde de Foot

Recommandé par des Influenceurs.

5.6.06

Moi ça m'amuse...



Cultes multiples

Samedi après-midi, visite de l'église Saint-Germain l'Auxerrois.
Tandis qu'Alex photographie à tout va, je baby-sitte son neveu de 5 ans, Erwan.
- dis, pourquoi il est mort dieu ?
- euh... Dieu n'est pas mort. Il peut pas mourir.
- Pourquoi il peut pas mourir ?
- Parce que ce n'est pas un homme
- et Jésus, c'est un homme ?
- Oui, Jésus, lui, c'était un homme.
- Et il est mort ?
- Oui, lui il est mort.
- mais pas Dieu.
- non, pas Dieu.
- Et Dieu il est où alors ?
- On ne sait pas trop... Il est... un peu partout...
- Il habite où ?
- Dans le ciel.
- Avec le Père Noël ?
- Pas très loin sans doute, oui...
- et, dis, tu pourrais monter sur cette colonne toi ?
- ben non, pourquoi ?
- Spiderman, il pourrait lui !

2.6.06

29.5.06

Pourquoi je ne choisirai pas la transparence d'Alice

Parce qu'elle a vraiment l'air trop godiche !!!!!!!!!!!!!!!
et puis quand même... y'a des limites....

20.5.06

Carambar !


L'essayer, c'est l'adopter !!!

J'ai eu un ticket

Il y a queques mois, quand nous avons appris Alex et moi que Jérémie Kisling allait se produire à la Cigale, on s'est évidemment précipité à la FNAC pour acheter nos billets.
J'ai proposé à Marina de se joindre à nous vu qu'elle avait bien aimé un précédent concert où elle nous avait accompagné. Elle a pris son billet il y a un mois.
Hier soir, rendez-vous fut donc donné devant la Cigale.
En attendant que j'arrive, Marina et Alex se sont installés dans un proche troquet.
Mon téléphone sonne quand je sors du métro Anvers.
C'est Astrid.
Elle aimerait vient venir aussi mais n'a pas de billet donc me demande de voir s'il est possible d'en acheter directement à la Cigale.
Je m'approche de la salle, et avisant que la file d'attente est assez longue et que les gens commencent à entrer, je décide de faire la queue. J'appelle alors Alex pour lui demander qu'ils me rejoignent.
A ce moment là un charmant jeune homme passe auprès de moi avec trois places à la main qu'il cherche visiblement à vendre.
Je l'interpelle en lui disant que je suis interessé par une place mais que comme je n'ai pas de monnaie sur moi, si ça ne le dérange pas d'attendre un peu, quelqu'un va arriver et je le payerai alors.
Je rappelle Alex pour qu'il se radine vite fait avec de la thune, et il m'informe alors que Marina vient de se rendre compte qu'elle a oublié son billet chez elle et que donc il faut lui en acheter un autre du coup.
Je raccroche et dit au jeune homme que finalement je vais prendre deux billets vu qu'une personne a oublié sa place chez elle. Il me les fait à 15 euros chacun. Marina arrive alors et me donne 25 euros. C'est tout ce qu'Alex et elle ont pu réunir. Elle part derechef en quète d'un distributeur.
Alex nous rejoint alors, mais la file d'attente a largement diminué et c'est bientôt notre tour d'entrer.
On se met sur le côté et on laisse passer tout le monde.
Marina tardant à revenir, Alex se propose de partir lui aussi retirer de l'argent.
Je reste donc seul, durant un temps qui me parut vraiment très long, à taper la discut' au charmant jeune homme qui se demande s'il va ou non utiliser la troisième place.
Je lui fais l'apologie du chanteur qu'il ne connait pas et ça a l'air de le tenter finalement.
Marina revient alors.
On finit la transaction.
Billets de banque contre billets d'entrée.
On se souhaite mutuellement une bonne soirée.
Alex finit par revenir aussi.
Astrid n'étant toujours pas là on décide de l'attendre tous les trois dehors.
Alex se met tout à coup à fouiller nerveusement ses poches, don sac.
Il blémit.
"Je ne trouve plus ma place ! Je l'avais à la main quand je suis arrivé au distibuteur, j'en suis sûr !"
On vide son sac sur le trottoir.
On feuillette son livre page après page.
Je fouille chacune des poches de son jean's.
Rien n'y fait.
La place est introuvable.
Le charmant jeune homme est toujours là, un peu plus loin, à se demander s'il entre ou non.
Alex se précipite sur lui et lui achète la dernière place.
Astrid arrive.
On peut enfin entrer.
Chacun avec sa place.
Le type a quand même dû nous prendre pour une sacré bande de bras cassés !!!!!

12.5.06

Savoir aimer...

En même temps... l'autre jour j'étais assis auprès de trois jeunes sourds muets qui communiquaient par ce si beau langage des signes...
C'est aussi pas mal bruyant en fait !!!!

Méchanceté Gratuite

Savoir que l'écoute de leurs musiques favorites à un tel volume sonore dans leur casque les condamne irrémédiablement à la surdité ou aux acouphènes me procure une joie sournoise m'évitant d'être trop excédé par la constatation que leur manque de savoir vivre m'empêche de jouir tranquillement de mes lectures.
Qu'ils soient sans tarder privés définitivement de leur plaisir ceux qui n'ont aucun respect pour le mien !

11.5.06

Lisse Brisée !

La voix est chaude et grave, limite sensuelle et envoutante.
Rousse* plantureuse bien plantée derrière son micro, elle chante.
Elle chante, sans âme et sans passion, mais les mots sont jolis et les mélodies, bien que se ressemblant toutes un peu, agréables.
Je me prends à la regarder, malgré sa robe qui lui sied si peu, et, surtout, à l'écouter avec plaisir.
Je m'enfonce dans une douce torpeur, bercé par l'ambiance un peu suave.
Je préfèrerais être assis dans un bar cosy un cocktail à la main que dans les sièges baquet si inconfortables et promiscuits du café de la danse, mais je perdrais alors le sens des paroles.
Les chansons s'enchaînent, sans rupture de ton, sans rupture de rythme, sans rupture de rien.
Elles s'enchaînent, se ressemblent, et me bercent.
Je ne suis pas séduit outre mesure : je n'assiste pas là à la performance inoubliable d'une bête de scène qui ne rechigne à rien pour séduire le public : elle ne nous parle pas de son shampoing aux germes d'avoine, elle ne plonge pas dans le public, elle ne nous fait pas chanter avec elle ni exécuter une petite chorégraphie simpliste.
Elle chante.
Entre deux chansons, elle tente de temps en temps un contact discret :"ça va ?", "j'ai soif... qui aurait la gentillesse de m'apporter un verre de vin ?", "j'ai oublié ce que je dois chanter maintenant !"...
Elle nous présente deux fois ses musiciens.
Pour meubler sans doute.
L'ambiance n'est pas à la grosse déconne.
L'ambiance est feutrée.
On applaudit doucettement entre chaque chanson.
Je pense à Barbara, Gréco, Ribeiro, Fontaine, Juliette, Clarika.
Même à la Grande Sophie ou à Héléna.
Je comprends la différence entre "chanteuse" et "interprète".
Je me dis parfois "mais putain qu'est-ce que je fous là ?"
Mais bon, ce n'est pas nul, ce n'est pas désagréable, c'est juste un peu... morne.
A un moment, pour introduire une chanson elle dit :
"Parfois je me demande ce que les gens seraient prèts à faire pour de l'argent"
Et alors se produit l'évenement qui rendra hélàs la soirée inoubliable.
Dans cette ambiance feutrée où l'absence d'humour le dispute à l'absence de vie, un homme sort du public et monte sur scène : "Moi, je suis prèt à tout pour de l'argent".
Les musiciens ont l'air interloqué et la chanteuse semble destabilisée par cette intrusion.
Il continue : "je suis conseiller au crédit lyonnais alors vous pensez je sais de quoi je parle"
Elle s'approche "euh... comment vous appelez-vous ?"
- "Noël et je suis vraiment prêt à faire n'importe quoi pour de l'argent"
- "et bien Noël, excusez moi mais j'allais chanter là et..."
- "je voudrais aussi dire à ma copine que..."
La chanteuse se tourne vers la coulisse l'air paniqué et crie "sécurité!!! sécurité !!!"
Deux malabars montent sur scène et ceinturent Noël.
Noël est un petit bonhomme tout rond et qui a l'air parfaitement inoffensif.
Et pourtant...
Devant nous, ils lui baissent son pantalon (sous lequel il ne porte rien), lui arrachent sa chemise, lui passent les menottes et.... le ligotent (avec une corde apportée peu avant par le bassiste), le baillonnent avec quatre tours de scotch (à la demande de la chanteuse) et l'attachent à une barre en fer à l'avant- scène, face au public .
Pendant tout cette séquence, la chanteuse a pris un livre de Marx et nous en lit un passage.
Puis l'homme humilié jeté ainsi en pature à nos regards ébahis, elle reprend son tour de chant comme si de rien n'était et nous livre encore quatre ou cinq chansons suavement mornes avant de sortir définitivement de scène avec ses musiciens.
Les lumières se rallument.
La salle commence à se vider.
L'homme reste là, attaché, jusqu'à ce que deux ou trois personnes du public, passant devant décident de lui porter secours et l'aident à se libérer (ses habits sont heureusement restés à ses pieds, mais je ne suis pas resté pour voir comment il s'est défait de ses menottes).
Je ne comprends pas.
Je ne comprends pas la finalité de cette "mise en scène", de cette intrusion malsaine dans un tour de chant aussi peu vivant. La corde apportée juste avant et le peu de résistance offerte par Noël lors de son lynchage laissent heuseusement penser qu'il s'agissait d'un truc préparé. Mais dans quel but ?
Et que penser du manque de réaction du public (pourtant nombreux) qui n'a rien exprimé : aucun rire, aucune protestation, aucun mouvement de surprise... rien.
Rendu amorphe par l'heure anesthésiante qui venait de s'écouler, le public a accepté cette pitoyable scène sans broncher (moi le premier).
Quelle horreur !
J'ai trouvé ça gratuit, malsain et inoportun.
Je pense que je n'irai pas revoir Barbara Carlotti sur scène de sitôt.
* Il parait en fait qu'elle est blonde, mais sous les sunlights du café de la danse, j'ai trouvé qu'elle portait beau le roux.

Je-n'y-crois-pas !

Comme pour confirmer mes récents propos, voici le SMS que je reçois à l'instant : "LCL le Crédit Lyonnais se joint à Célio pour la Journée des Amis ! les 12 et 13/05. Bénéficiez de 30% de réduc chez Célio sur présentation de ce sms en caisse."
J'me vois bien, tiens !

3.5.06

Vieux con ?

Il y a dix ans, lorsque je donnais rendez-vous à quelqu'un à un endroit et à une heure précise, on finissait toujours par se retrouver, même si l'un des deux avait un peu de retard. Nul besoin de s'informer toutes les 5 minutes de la station de métro où on en était, ni de nous communiquer nos positions respectives une fois arrivés sur le lieu dit : devant le cinéma, c'est devant le cinéma; il n'y a pas mille et une façon d'y être.
Il y a dix ans, quand je marchais dans la rue, je regardais les lieux traversés et les gens rencontrés. Je n'avais pas l'impression de m'ennuyer et n'avais pas le désir frénétique de trouver à qui j'allais bien pouvoir faire signe durant cette promenade. Et si jamais en effet le besoin se faisait sentir d'appeler une tierce personne, je suspendais ma promenade le temps de trouver une cabine téléphonique et d'y passer la communication voulue, sans avoir pour autant l'impression de perdre du temps.
Il y a dix ans lorsque je voulais écrire à quelqu'un, je prenais ma plus belle plume, je soignais autant que faire se peut mon écriture et mon orthographe et je prenais du plaisir à cette occupation, même si elle ne se produisait finalement que fort peu souvent : en janvier, pour les voeux, ou pour certains anniversaires... La délivrance du message n'était sans doute pas instantanée.. et la réponse non plus... mais finalement, attendre puis trouver une lettre dans sa boite au lettre, la décacheter, en déplier les feuilles et s'intaller confortablement pour la lire, c'était aussi un plaisir certain...
Il y a dix ans, jamais je n'éprouvais le besoin d'écrire à quelqu'un pour l'informer que j'étais à la cantine, que j'y mangeais ci ou ça, que j'étais à Montparnasse là, puis à Odéon maintenant..., que j'étais en réunion et que je m'y faisais chier, que j'allais me charger des courses pour ce soir, à quelle heure t'arrives, t'en es où, attention l'ascenseur de droite est en panne...
Il y a dix ans quand je voulais savoir l'heure, je regardais ma montre. Elle était toujours allumée et ne me demandait pas d'entrer un code pour me donner l'information cherchée.
Il y a dix ans, quand je voulais écouter de la musique dans les transports en commun, j'avais mon balladeur à cassette audio. Et si l'envie m'avais pris d'en faire profiter toute la rame de métro, j'aurais eu un ghetto blaster. Au moins ça annonçait la couleur et on voyait d'où ça venait !!!
Il y a dix ans quand je voulais prendre des photos, j'avais mon reflex ou un jetable. Evidemment, je n'avais pas le droit d'entrer avec dans les salles de spectacle. Et je ne pouvais pas prendre discrétement en photo l'avenante personne assise en face de moi dans le métro, mais était-ce si grave ?
Il y a dix ans je n'avais jamais entendu les termes GSM, Pixels, MP3, Blue tooth...
Vivais-je plus mal pour autant ?
Je ne crois pas.
Je trouvais ridicule ces gens qui marchaient dans la rue en parlant fort avec une petite antenne dressée au dessus de l'oreille.
Je ne me sentais pas encore dépendant de cet appareil qui s'est en si peu de temps imposé comme incontournable dans nos vies quotidiennes. Et dans nos vies moins quotidiennes aussi...
Que serait Jack Bauer sans téléphone portable ?
Comment Drew Barrymore aurait-elle été traumatisée dans la scène d'ouverture de Scream?
Je me suis fait toutes ces réflexions à deux reprises la semaine dernière.
La première ce fut au théâtre des Champs Elysées, quand du haut de mon balcon, je vis au bout de 3h30 de spectacle quantité de petits écrans bleus s'allumer subrepticement à l'ochestre (sans doute pour vérifier l'heure qu'il était car l'opera ça va bien mais quand est-ce qu'on mange du coup ?).
La seconde, ce fut à la Cigale, quand la Grande Sophie s'est assise au bord de la scène pour un rappel a capella. Toujours du haut de mon balcon, je vis le spectacle ahurissant de plusieurs centaines d'écrans bleus se tendre en éventail vers elle, comme une offrande numérique faite à l'artiste (sans doute ici soit pour faire entrendre sa voix à un ami lointain soit pour immortaliser son image dans une compression de mauvaise qualité).
Et puis, c'est insupportable, tous les soirs, dans le RER il y a quelqu'un qui écoute de la "musique" sans casque via les hauts parleurs grésillants de son téléphone portable, sans se soucier de géner ou non ses co-voyageurs....
J'en peux plus.....
Je prends ici la résolution de couper cet engin du diable lorsque je n'en aurais pas l'usage.
Voilà !

27.4.06

Ô mes Théâtres.... (4)

THEATRE NATIONAL DE CHAILLOT

Occupée par deux couvents au 17ème siècle, la colline de Chaillot accueille un palais "mauresque romano-byzantin" de Davioud pour l’exposition universelle de 1878. Elle est transformée pour l’exposition universelle de 1937. Jacques Carlu construit alors le palais de Chaillot en gardant les structures de Davioud. L'architecte choisit de ne pas reconstruire un monument massif qui aurait du mal à exister face à la tour Eiffel. Il remplace alors l'ancienne coupole par un vide central et recouvre l'ancien bâtiment d'une façade néoclassique sobre et imposante, typique des années 1930. La décoration est confiée à 71 peintres et sculpteurs représentant toutes les tendances de l'art de l'époque.
Fondé en 1920 dans le Palais du Trocadéro, sur l’initiative du directeur Firmin Gémier, le Théâtre National de Chaillot (appelé Théâtre National Populaire jusqu’en 1972 ainsi que Théâtre du Palais de Chaillot entre 1938 et 1947) est considéré comme le premier théâtre populaire du monde, instaurant un système d'abonnement et proposant une programmation variée pour tous âges et classes sociales.
Suite à la première édition du festival d'Avignon dont il est le créateur, Jean Vilar est nommé à la tête du théâtre en 1951. Il marque sa présence par plusieurs innovations : prix réduits, vestiaire gratuit, pourboires supprimés, matinées réservées aux scolaires.... Le public est invité à rejoindre sa place au son des trompettes de Maurice Jarre (c’est toujours le cas aujourd’hui). Les portes sont fermées dès le début du spectacle par respect des oeuvres et du public (ce n'est pas toujours le cas aujourd'hui...).
En 1948, Chaillot devient, pour un temps, le siège de l'O.N.U. C'est dans la grande salle qu’est signée la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme le 10 décembre de cette même année.
Par la suite, le théâtre subit de multiples transformations et passe à trois salles. Plusieurs directeurs s’y succèdent : Georges Wilson en 1963, Jack Lang en 1972, Antoine Vitez en 1981 et Jérôme Savary en 1988. Depuis 2000, le théâtre est dirigé par Ariel Goldenberg et en plus de présenter les créations théâtrales d'Alfredo Arias, de Jérôme Deschamps ou de Robert Lepage (entre autres), est devenu la deuxième grande salle parisienne où l'on peut voir de la danse contemporaine, accueillant les chorégraphes et compagnies qui ne se produisent pas, peu ou plus au Théâtre de la Ville (William Forsythe, Jean-Claude Gallotta, Philippe Decouflé, Montalvo-Hervieu, le Nederlands Dans Theater, ou le Ballet Cullberg...)

Ce soir je vais justement y voir deux des dernières créations du Ballet Cullberg : une pièce de Mats Ek qui dirige la compagnie de 1985 à 1993 et une autre de Johan Inger qui la dirige depuis 2003.
Vivement ce soir....

26.4.06

J'ai rien fait moi !

Hier soir, à 21h29 heure française, quelqu'un du Orleans Parish Criminal Sheriffs Office s'est connecté sur mon blog....

25.4.06

Didascalie

Dans Semiramide, la scène finale se déroule dans un tombeau.
Le tombeau de Ninus, roi de Babylone, assassiné par sa femme Semiramide aidée par Assur.
Ninia, Le fils de Ninus et de Semiramide descend au tombeau pour venger son père et y tuer Assur.
Assur descend lui-même au tombeau pour y tuer Arsace son rival, choisi par Semiramide pour monter sur le trône à sa place.
Entretemps, Semiramide s'est rendu compte que Arsace et Ninia était une seule et même personne. Pressentant donc le piège tendu à son fils, elle descend aussi au tombeau pour tenter de le protéger.
Et là, l'obscurité aidant, au moment où Assur poignarde Arsace et que Ninia embroche Assur sur son épée, Semiramide s'interpose et reçoit les deux coups en lieu et place des deux hommes.
Gilbert Deflo est un metteur en scène qui respecte le livret à la lettre, et dans cette scène finale, il a choisi de rendre l'obscurité du tombeau très réaliste, donc toute la scène se déroule sans éclairage. C'est à peine si on entraperçoit le visage blanchâtre de Semiramide de temps à autre dans un rai de lumière.
Les deux autres protagonnistes, on les entend, mais on le les voit guère.
Cela aurait pu être une bonne idée, sauf que la scène est d'une part très très longue (chacun entre à son tour à tâtons dans le tombeau, la reine demande interminablement pardon à son défunt mari empoisonné par ses soins, on tourne longuement autour de la tombe, bref, ça s'éternise un poil...) et d'autre part, elle intervient après trois heures de spectacles donc à un moment où il est 23h30, où on en peut plus de la chaleur là-haut sur le balcon, qu'on à très soif, un peu faim et où l'on voudrait tous qu'on en finisse très vite avec cette histoire où il ne se passe somme toute pas grand chose.
Si c'est juste pour entendre la musique et les voix sans rien voir, ça va, j'ai les CD d'une version autrement mieux interprétée que celle qu'on vient de se taper depuis 19h30.
Donc le coup du tombeau obscur, merci, on s'en serait bien passé, là.
(En même temps, au moins on ne voit pas les postures hiératiques grotesques que les chanteurs nous ont infligés durant les deux actes de l'opera.)
Pour une fois qu'une didascalie est respectée !!!!