Aussi appelé Salle Favart (du nom de celui qui est considéré comme le créateur du genre Opera Comique : Charles Simon Favart) ou Théâtre Italien, l'Opéra Comique tourne bizarrement le dos au Boulevard des Italiens et offre sa belle façade à une petite place jolie comme un décor de cinéma : la place Boieldieu.
La Salle Favart, située entre les rues Favart et Marivaux, a connu trois états différents au cours de sa longue histoire. La première Salle Favart, bâtie en 1781-1783 pour abriter la Comédie Italienne, fut inaugurée en 1783. Par la suite elle fut rebaptisée Théâtre Royal Italien (appelé aussi Théâtre Italien tout court). Incendiée en 1838, la première Salle Favart est reconstruite immédiatement et ouvre ses portes à nouveau en 1840 comme siège de la troupe de l’Opéra-Comique (deuxième Salle Favart). Détruite une nouvelle fois par le feu en 1887, le théâtre est reconstruit une fois de plus entre 1894 et 1898, mais sur un plan différent du précedent (troisième Salle Favart, la salle actuelle).
C'est dans cette salle qu'ont été créés "Carmen", "La Damnation de Faust" ou encore "Pélléas et Mélisandre".
J'y ai vu mon premier "Idomenée", mon premier "Elexir d'Amour" , mon premier "Comte Ory"...
Avant l'arrivée de Jérôme Savary à sa direction en 2000, la gestion de l'Opera Comique était assez aléatoire et les saisons s'y suivaient et ne s'y ressemblaient guère....
Gràce à Savary, la salle a été rénovée et a acquis en janvier 2005 le statut de Théâtre National, ce qui devrait le mettre à l'abri pour les prochaines années.
La prochaine saison 2006-2007 est la dernière de Savary qui sera remplacé part la suite par Jérôme Deschamps...
Je ne suis pas toujours fan des productions "légères" de Savary, mais ses adaptations de "La Périchole" et autre "Vie Parisienne" ont au moins eu le mérite de ramener du public dans cette très belle salle.
J'y vais ce soir pour voir une operette d'un certain Oscar Straus : "Trois Valses".
Vivement ce soir.....
2 commentaires:
Ô mes théâtres,
Ô mes silences,
Mes paradis et mes enfers,
Mes ténèbres et ma transparence,
Ô mes étés,
Ô mes hivers,
Ô mes velours,
Ô mes amours,
Ô mes vaisseaux,
Ô mes oiseaux,
Vous avez tous le ciel immense
D'un même et multiple pays....
;-)
je reconnais que c'est un peu prétentieux de ma part d'utiliser cette citation comme titre... mes théâtres au contraire des siens ne sont que ceux où j'entre en tant que simple spectateur....
Il faudra que je parle de celui de Graslin un jour d'ailleurs...
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