21.3.06

Lulluby of Birdland

Hier soir, je l'ai réécoutée pour la première fois depuis bien trop longtemps et me suis rendu-compte combien elle me manquait, combien elle m'est indispensable, combien elle avait été importante pour moi à une époque où je me retrouvais dans les mots et les mélodies qu'elle me sussurait en boucle de sa voix si chaude et si sensuelle : "Lover Man", "Misty", "Tenderly" ou encore "Embraceable you"....

Ce disque a accompagné mes peines à une époque où elles me parraissaient absolument incurables : celle d'un jeune homme n'ayant jamais aimé et doutant d'arriver à aimer comme il le voulait.

Aujourd'hui, j'ai une infinie tendresse pour ce jeune homme-là et si par delà le temps je pouvais lui envoyer un petit signe je l'informerais du bonheur qui l'attend et qu'il le trouverait finalement le Funny Valentine qui lui ferait découvrir How High the Moon tout en lui sussurant The Sweetest Sounds...

5 commentaires:

Eric a dit…

Ptit coup de blues?

E. a dit…

Non non, un bon coup de scat seulement !

Eric a dit…

:0)

Anonyme a dit…

jazz quand tu nous tiens...

bisous E.

Rafaele a dit…

Merci de m'avoir fait découvrir SV ;o)